Territoire des Ténias

Citation :

 Les ténias sont une famille vivant au sein d'une énorme créature volante qu'ils appellent la Matriarche. Personne ne sait réellement à quelle époque telle créature a peuplé les terres des Kuchiyoses mais une chose est sûre, au fil du temps la fusion entre le ver et l'hôte l'ont transformée de manière à ce qu'il soit totalement impossible de distinguer de quelle créature il s'agissait au paravant. Celle-ci survole continuellement la même partie du monde de Chikyuu, une immense jungle à la végétation luxuriante dans laquelle très peu d'animaux osent se risquer. Cette jungle abriterait le plus vieux des ténias, le Patriarche, devenu complètement fou au fil des années. Peu d'invocations sont encore au courant de l'existence de cette famille mais les quelques unes qui peuvent en parler racontent que ses deux chefs ont vécus à une époque où le chakra n'avait même pas encore fait son apparition, avant même que les premiers Kuchiyose commencèrent à arpenter Chikyuu, et qu'ils ont tous deux survécus à plusieurs cataclysmes qui auraient frappé la planète en ces mêmes temps reculés. Le couple ténian aurait dû atteindre un tout nouveau niveau de fusion avec leurs hôtes respectifs, mélangeant leurs gênes afin de pouvoir survivre, et c'est ainsi qu'ils finirent par oublier eux-mêmes ce à quoi ils s'étaient rattachés.

 La nature bestiale de l'hôte du Patriarche commença à refaire surface il y a de cela plusieurs siècles et il se mit à tuer à peu près tout ce qui lui passait sous la main, y compris les siens qui trouvèrent donc refuge au sein de la Matriarche qui erre dans les cieux au dessus de la jungle abritant ce qui reste de son ami de toujours (pour information, les ténias sont hermaphrodites et ces noms n'accusent en rien du genre actuel des deux entités). De par ce fait, le territoire des ténias se divise en deux parties: la jungle du Patriarche, dont nous avons parlé plus tôt, et l'intérieur de la Matriarche, sorte de ville construite avec la matière organique de celle-ci, qui semble pouvoir remodeler l'intérieur de son hôte de la manière qu'elle le souhaite. Au centre de cette ville se situe ce que les ténias ont appelé le Noyau, au sein duquel vous pourrez dialoguer directement avec la Matriarche, qui se sera sans aucun doute modélisée en fonction de son interlocuteur (voyez ça comme une sorte de clone de chair. Oui, c'est dégoûtant.)

 La Matriarche a pour but de pouvoir soigner la folie de son compagnon et a envoyé à cet effet leurs enfants dans les mondes extérieurs en quête de ceux qu'ils pourraient juger utiles à cette entreprise. Les animaux présents dans la gueule de celle-ci sont donc le résultat de siècles de récupération d'animaux en tout genre, plus ou moins gros, puissants, rusés, malins, ... Mais hélas, personne n'est encore parvenu à faire entendre raison au Patriarche jusqu'à présent. De par le fait de leur occupation principale, ceux-ci n'ont pas spécialement pu prendre part au reste des affaires du monde de Chikyuu, et de fait ils sont restés très éloignés des conflits internes à celui-ci.

 Pour des raisons obscures à la descendance, il leur est cependant interdit de posséder d'autres Kuchiyoses. C'est sans doute parce que ceux-ci sont des êtres trop intelligents que pour pouvoir l'être sans que les ténias en subissent des conséquences affreuses. Qui sait, c'est peut-être la cause de la folie de leur père?

 Finalement, ils sont neutres face à toute personne qui entre sur le territoire, mais ne vont en aucun cas vous empêcher de vous y aventurer. Après tout, il faut bien nourrir leur père pour qu'il continue à vivre et puisse un jour retrouver la raison... Par contre, il est impossible à quiconque n'est pas invité par elle-même d'entrer au sein de la Matriarche.

La Matriarche (extérieur):

Le Patriarche dans sa jungle:

Ce sensei était quelqu'un de singulier, ça ne faisait aucun doute. Déjà le fait qu'il ait tout misé sur eux était complètement absurde et même si Mikeru était admiratif face à tant de générosité, il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il y avait envie quelque chose derrière tout ça. Mais bon, dans tous les cas, Hikaru avait pu mettre des mots sur ses pensées et la réponse de Genishiro était satisfaisante. Il ne savait tout simplement ce que c'était que d'être placé au fond du panier, telle une pomme un peu trop cabossée qu'on préfère garder pour la fin, tout en espérant qu'elle pourrisse pour pouvoir la jeter, sans jamais plus avoir à s'en soucier.

Non seulement il avait placé son entière confiance en ce qui était maintenant ses Genins, mais en plus de ça il avait remué ciel et terre dans le but de pouvoir leur laisser une chance,  à tel point qu'il arriva même jusqu'à l'empereur en personne, pour finalement avoir son feu vert. Quand on pensait qu'il avait fait tout cela uniquement dans un élan d'empathie cet homme était incroyable et un tel exemple ne pouvait qu'être bénéfique pour le jeune Aburame qui se sentait petit à petit empli d'une énergie jusque là inconnue, se sentant à moitié justicier masqué à moitié cowboy solitaire, ne souhaitant plus qu'une seule chose : faire le bien autour de lui. Il décida un peu malgré lui de partir du restaurant en dernier et rentrait enfin chez lui et alors qu'il poussait la porte d'entrée son bas ventre commença à le tirailler. Jean. Il l'avait complètement oublié. Tordu par la douleur Mikeru gravit les marches menant à sa chambre au bout desquelles il put enfin se jeter sur son lit.

Alors qu'il s'apprêtait a enlever son pantalon afin de laisser sortir ce qui semblait être son nouveau répugnant compagnon, le jeune Aburame sentit comme une force l'aspirer et le forcer à se replier, comme si il se faisait happer par son postérieur. Avez vous déjà vu un homme se faire aspirer par son propre colon ? En tout cas, une chose est sûre : vous n'auriez pas aimé être présent dans la pièce ce jour là. Dans le processus, une immense partie de ses os se brisèrent et il perdit connaissance suite à la douleur que cela put occasionner.

C'est en clignant lentement et difficilement des yeux qu'il commença enfin à reprendre ses esprits. Ne reconnaissant pas le plafond de sa chambre il tenta alors de se mouvoir mais ni ses bras ni ses jambes ne répondaient aux instructions. Il tourna alors la tête afin d'observer l'endroit qui l'entourait. D'abord à gauche. Il se trouvait dans une pièce dont les murs qui tendaient vers le rouge/rose étaient parcourus de marbrures beaucoup plus claires qui elles se rapprochaient plutôt d'un rose extrêmement pâle et bien qu'il essayait de reconnaitre une quelconque similitude avec d'autres architectures qu'il avait déjà vues il était incapable de poser un mot sur ce à quoi ressemblait tout ce qui l'entourait.
Ensuite, il tourna sa tête vers la droite où il put apercevoir ce qui semblait être une femme qui semblait s'affairer autour de lui, cachant ainsi toute vision de ce qu'il aurait pu apercevoir en tournant sa tête. C'est alors que celle-ci se mit à parler.

"Dors, mon enfant. Tu n'es pas encore prêt à t’eveiller."

Malgré sa volonté de rester éveiller et en dépit du flot continu de questions qui se ruaient dans sa tête Mikeru ne put s'empêcher de refermer ses paupières et de sombrer à nouveau dans un profond sommeil.

A nouveau, ses paupières s'ouvrirent difficilement mais cette fois là il put enfin sentir ses membres et était capable de les bouger, pour autant qu'il le voulait. En effet, sa petite mésaventure lui avait coûté de se faire broyer une bonne partie de ses os et malgré le fait qu'il fusse rétabli, rien que d'avoir finalement repris connaissance leur fit comme rattraper le temps perdu, à lui et sa douleur.

"Tu es réveillé? Bois ça, ça te requinquera. Je pense que je te dois quelques explications. Rejoins-moi dans la pièce d’à côté quand tu seras prêt."

Une sorte d’appendice qui ressemblait à une longue pince se mouva jusqu’à hauteur du visage de l’Aburame. Celle-ci maintenant ce qui aurait pu être un verre à en juger ce que la Voix avait dit au jeune homme quelques secondes auparavant, mais qui n’en avait pas du tout l’air. A l’instar de ce qui servait de murs à cette pièce, ce contenant - appelons-le verre pour plus de simplicité - avait l’air de tout sauf de ce qu’il était censé être. Ce verre présentait les même marbrures que les murs et arborait également la même panoplie de teintes et c’est en regardant d’un peu plus près le reste que Mikeru se rendit compte que la pince qui le tenait semblait également faite de la même matière.

Alors qu’il se redressait pour pouvoir boire ce que ce verre contenait, il manqua de tomber lorsque sa main s’enfonça dans ce qui lui servait de lit (je pense que vous avez compris de quoi ce lit était fait). Cet endroit avait l’air tout droit sorti d’un compte macabre que l’on racontait aux plus âgés pour leur faire peur… Et Mikeru faisait partie de ceux-ci. Il avait certes pu voir pas mal de choses lors de ses combats, mais l’ambiance qui se dégageait de cet endroit était plus que malsaine. Il commença enfin à être maître de toute ses facultés au fur et à mesure qu’il vidait son verre et il put se rendre compte qu’un bruit sourd retentissait de manière régulière, méthodique; il lui fallut quelques secondes pour se rendre compte que le bruit qu’il entendait était semblable à celui d’un coeur.

*Mais bordel de merde, où est-ce que je suis tombé?*

Il décida d’enfin prendre son courage à deux mains et s'avança vers la seule et unique porte de la pièce, qui s'ouvrit depuis son centre pour aller se cacher sur ses extrémités en formant un cercle parfait. Un frisson de dégoût parcourut l'échine du jeune Aburame alors qu’il arrivait dans une salle qui ressemblait à celle qu’il venait de quitter. Alors que la porte se refermait derrière lui une silhouette commença à émerger du sol, et commença petit à petit à prendre forme humaine, jusqu'à ce qu'elle termine sa transformation en s'appropriant les traits d'une personne qui était plutôt bien connue de l’Aburame étant donné qu'il s'agissait de l'une des seules filles auxquelles il avait pu parler, Ihoko.

Pris de stupeur, il recula d'un bond tout en dirigeant machinalement sa main vers l'endroit où il cachait son point kunai, alors qu’Ihoko l'observait d'un air interrogatif, et avant même qu'il ne put faire quoi que ce soit un genre d’appendice semblable à celui qui lui avait donné le remède plus tôt vint lui bloquer le bras qui était prêt à s'armer. Complètement à sa merci, il ne put avoir d'autre choix que d'écouter lorsque Ihoko prit la parole sans même bouger ses lèvres.

”N’aie pas peur Mikeru. Je ne te veux aucun mal. Tu te poses sans doute des questions et celles-ci sont légitimes. Je vais donc en premier lieu te parler de l'endroit où tu te trouves, et pourquoi tu te retrouve ici. Mais tout d'abord, installe toi.”

Un bruit dégoûtant et baveux surgit dans le dos du shinobi qui se retourna de manière plutôt rigide, comme si il n'avait pas vraiment envie d'avoir une réponse à la question “mais qu'est-ce qui peut bien faire ce bruit là ?” mais sa curiosité l'empêchait de se contenir et le fit au final tourner sa tête pour observer ce qui était en train de se passer. Un siège venait de se former juste derrière lui, et ne cherchant plus vraiment à comprendre ce qu'il se passait il décida de s'y installer. La matière dont celui-ci était faite était quelque chose de connu, mais impossible pour lui de retrouver ce que ça pouvait être bien que c'était particulièrement moelleux et confortable. Enfin, il prit place et écouta Ihoko parler, à nouveau.

”Tu es ici à l'intérieur du royaume des ténias, et je suis la Matriarche, mère de tout ce qui y vit. Tu as été invité en ces lieux parce que mon fils, Jean, t'as jugé utile à notre dessein.”

”Votre dessein ?... Les ténias ?“

”Nous sommes une famille ancestrale de ce que vous appelez Kuchiyose. Nous avons traversé bien des âges et nous avons pu voir s’éteindre bien d’autres races avant que vous n’arriviez en ce monde. Notre unique but est axé sur notre survie: tout ce que nous désirons est de perdurer. Et pour ce faire, nous avons besoin de toi, Mikeru. Ou du moins, c'est ce que Jean pense. ”

”Comment ça, je jeux vous aider ?“

”Oui, tu le peux, sans aucun doute. Tu ne sais juste pas encore comment. Mais laisse moi commencer par le début, afin d'éviter toute future question inutile. Nous sommes organisés de la sorte : un nombre incalculable d'enfants qui se baladent soit en ayant un hôte avec lequel ils ont partiellement fusionné, soit ‘à nu’. Les premiers peuvent changer de corps mais à un certain coût, tandis que les autres peuvent le faire comme bon leur semble. C'est à eux de décider si ils veulent fusionner ou pas. Jean, que tu connais déjà, fait partie des syndics . Au dessus de ces enfants se trouvent la Matriarche, qui n'est autre que moi-même, et le Patriarche. Celui ci a perdu la raison il y a des siècles et nous cherchons activement un moyen de la lui faire regagner. Et c'est ce qui nous amène à toi, mon enfant.

Vois-tu, sur ces terres, très peu d'espèces sont aussi vieilles que nous, et bien que nous n’ayons jamais été en très bons termes avec eux, les insectes que tu portes en toi sont différents de ceux que nous avons pu connaître de par le passé. Nous nous étions voué une guerre sans merci à l'époque étant donné qu'ils passaient leur temps à dévorer ceux qui étaient censés nous servir d'hôtes. Mais bizarrement, quand Jean est entré en toi, ils ne l'ont pas attaqué. Au contraire, ils lui ont même fait toute la place dont il avait besoin et lui ont donné un peu de ton chakra afin de le nourrir… j'aimerais pouvoir discuter avec eux par le biais de mes enfants, afin qu'ils nous aident à trouver une solution. Peut-être pourraient-ils investir le Patriarche pour aller voir ce qui se passe à l'intérieur et au moins nous faire comprendre pourquoi sa fusion s'est si mal déroulée car malheureusement, une fois un hote ayant fusionné il nous est impossible de rentrer dans ce même corps : nous sécrétons une sorte de répulsif qui tuerait instantanément n'importe quel ténia qui voudrait y pénétrer, mais dont tes insectes sont particulièrement friands.

Je ne m'attends pas à ce que tu sois déjà prêt à y envoyer tes insectes, mais en échange de ce service, nous t'offrirons notre puissance en tant que Kuchiyose. Si tu acceptes, nous apposerons un sceau sur toi afin que tu puisses facilement voyager entre chez toi et ici. Je suppose que tu as encore des questions, donc vas-y, je t'écoute.”

Un court silence s'installa dans la pièce. Une famille de Kuchiyose venait de proposer au Genin un contrat, alors qu'il pensait que ça n'arriverait jamais. Aussi était-il partagé entre l'excitation et l'angoisse : il n'était pas certain de pouvoir satisfaire sa part du marché étant donné que se confronter à une entité aussi vieille lui semblait tout simplement inenvisageable pour l'instant. Après avoir remis ses idées en place Mikeru reprit enfin la parole.

”J'accepte de vous aider, mais j'aimerais mieux comprendre où je suis et ce qu'il en est du Patriarche. J'aimerais au moins le voir, pour savoir dans quoi je m'engage. Aussi, où suis-je exactement ? Je n'ai jamais rien vu de tel… “

”Oui, je vais t'y amener, viens. Je répondrai à ta question en chemin.” Le siège de redressa, permettant au Genin de se remettre debout, et il commença à marcher avec ce clone d’Ihoko. ”Autrefois nous étions un peuple qui prospérait dans la jungle primordiale, mais avec le temps et la folie qui commençait à gagner le Patriarche, nous avons dû trouver un moyen de s'éloigner de lui afin de se mettre en sécurité sans le perdre de vue pour s'assurer qu'il ne fasse pas trop de dégâts au monde qui l'entoure. C'est pour ça que mes enfants ont fini par venir habiter en moi. ” Mikeru s'arrêta un bref instant. Il se trouvait donc à l'intérieur d'un être vivant datant de ce qui semblait être une autre époque, pré shinobis ? ”Ce que tu vois marcher à tes côtés n'est qu'une projection de quelque chose qui te semblait agréable à regarder, mais qui me permet également de voir et de me balader à l'intérieur de moi-même. C'est comme ça que je communique avec tout le monde, mais mes enfants sont les seuls à me voir telle que je suis. A croire qu'ils sont les seuls à pouvoir être rassurés par ma forme réelle. Enfin, nous voici arrivés à un endroit où l'on pourra observer mon compagnon, au centre de sa jungle. Regarde par cet orifice, tu sauras enfin à quoi t'attendre.”

Un trou se forma alors sur l'une des parois de la pièce (ou devrait-on dire organe maintenant ?) à travers lequel le genin put observer une jungle immense s'étendant loin en dessous de lui. Ainsi donc, cette Matriarche était capable de voler. Un cri terrifiant s'éleva des entrailles de la Terre, faisant suite à une série de bruits sourds qui laissaient supposer que quelque chose d'énorme était en train de courir. Soudain, au dessus des arbres, des cornes se firent voir, suivies d'un monstre comme personne n'en avait jamais vu. La vue de celui terrifia Mikeru. Comment pourrait il espérer ne serait ce qu'approcher cette bête féroce ? Il avait l'air de s'attaquer à tout ce qui l'entourait sans que quoi que ce soit puisse réellement lui résister. C'est à ce moment qu'il comprit qu'il ne pourrait jamais arriver à respecter sa part du marché seul. Mais d'un autre côté, cette bête souffrait, ça ne faisait aucun doute, et il était inconcevable pour l’Aburame de l'abandonner à son sort. Il se tourna alors vers Ihoko, les poings serrés,  plus déterminé que jamais.

”J'accepte votre marché, Matriarche. Je vais tout faire pour rendre la raison  à votre compagnon.”

Celle-ci était évidemment contente de l'entendre. Elle l'emmena dans la pièce où il s'était réveillé plusieurs minutes auparavant afin de le coucher sur sa table d'opération ou du moins ce qui y ressemblait. Un nouvel appendice sorti du sol se matérialisa et vint griffer le ventre de l’Aburame. Une fois tout cela terminé, la Mère des Vers lui expliqua comment utiliser ce sceau, et au final lui présenta Jean, celui qui avait su trouver Mikeru et son potentiel pour aider sa famille. Sauf qu’il n'avait rien d'un ver, mais c'était plutôt un écureuil qui se tenait face à lui, montant sur son épaule. Quelques secondes plus tard les deux énergumènes se retrouvèrent à nouveau dans la chambre du genin et tombèrent de fatigue sur son lit.

Mikeru : +20 xps et +1 xp invocation, Kuchiyose no jutsu validé !