Manoir des Onos

Mon doigt presse le bouton qui se trouve face à moi, il m'a fallut un bon moment pour que j'en prenne la décision. Pourquoi être si hésitant sur le fait d’avertir de mon arrivée au pied de cette demeure ? Tout simplement car cet immense édifice appartient ni plus ni moins qu'à mon grand-père très récemment sorti de prison. Si je ne m'abuse il a fait plus ou moins dix années de privation de liberté, je n'ai jamais su réellement pourquoi mais pour tout dire je n'ai pas non plus cherché à le savoir.
Pourquoi me présenter à cet endroit ? Je ne sais pas vraiment, enfin si mais je ne sais pas vraiment ce que j'espère ce qui pourra être mis en place. J'aurais pu me rendre moi avec ma génération à la demeure des Uchiwas mais j'en ai vraiment aucune envie. Je ne veux pas croiser le chemin de Sham et je pense que c'est totalement compréhensible.

Bonjour, en quoi puis-je vous aider ? bien que la voix qui sort de l’interphone soit là suite à mon action elle ne manque pas de me surprendre, il faut dire que passer pratiquement toute sa vie sans technologie donne un regard un peu naïf sur celle-ci

Bonjour, désolé de vous déranger mais j'aimerai pouvoir rencontrer Oma Ono.

Je suis navré mais monsieur Ono ne reçoit personne pour le moment. Vous pouvez tout de même prendre contact au travers d'un courrier afin de voir ce qu'il serait possible de mettre en place. Je vous souhaite une bonne journée. je me suis pas mal attendu à une telle réponse

Attendez s'il vous plaît. Je me nomme Hikaru Ono, fils adoptif de Sham Ono. J'aimerai tout simplement rencontrer mon grand-père.

Je sais qu'avec cette information je prend le risque de me retrouver encore face à refus, un plus gros même qui pourrait être définitif. Après tout, Sham est celui qui a fait tombé la tête de l'hydre. ça peut donc sembler être un peu stupide de le présenter comme ça. J croise tout simplement les doigt que mon statut à double tranchant me permette au moins d'avoir une entrevue. De ce que j'ai pu comprendre des histoires que mon père humain m'a raconté, le sens de la famille est quelque chose de centrale.

Je vais voir ce qu'il est possible de faire monsieur Ono. Je suis navré de ne pas pouvoir vous faire entrer aussi facilement qu'il ne devrait l'être. Je suppose que vous pouvez comprendre ceci en prenant en compte les actes que votre père a porté envers les seins.

Il n'y a pas de soucis, j'attendrais ici votre réponse. Je vous remercie.

Gumai :J'espère que l'attente ne sera pas trop longue.

Et c'est ce que nous espérons tous. Il ne faut pas plus de dix minutes je me retrouve assis sur la marche au pied de la porte de fer histoire d'être un peu plus confortable, vu qu'apparemment nous allions devoir poireauter un bon bout de temps. Je regrette de ne pas avoir pris de la lecture avec.
Mon regard est posé sur le bâtiment où je vois de temps en temps une tête se pointer à une fenêtre.  Ce n'est pas toujours la même, je suppose tout simplement qu'il s'agit des domestiques ou des membres de cette vaste famille. Car oui, on peut dire que Sham a pas mal de frères et sœurs qui habitent encore dans cette maison et que pour une partie de ceux-ci ont des enfants.
Ce n'est qu'au bout d'une bonne demi-heure que la porte s'ouvre sur un garçon qui doit avoir plus ou moins le même âge que moi. Une chevelure pourtant blanche tirant légèrement sur le blond. Au fur et à mesure qu'il se rapproche je remarque que ses yeux sont hétérochromes. Je me redresse alors que ma génération se resserre autour de moi, toujours dans un certain silence. Le garçon me fait signe de la main, geste au quel je réponds.

Hidona :Enchanté Hikaru, c'est dommage que tu ne sois pas venu nous rendre visite plus tôt. Je suppose que tu dois te retrouver dans une situation un peu délicate. en arrivant à mon niveau il ouvre la grille en y apposant sa paume et en y déversant un peu de chakra Désolé pour l'attente mais papa à d'abord pesé le pour et le contre de ta venue. Sans rien te cacher il pense même que tu viens au nom de Sham. il se tourne la tête vers la demeure avant de reporter son attention vers moi Ho ! Navré j'ai complètement oublie, je suis Hidona, le plus jeune de tes oncles. Suis-moi je vais te conduire jusqu'à père. 'Fin, grand-père pour toi.

Cette fois-ci il regarde vers le sol, ses yeux vont sur chacun des Yokaïs avant que sa bouche ne s'étende en un large sourire.

Hidona :Vous êtes bien sûr les bienvenues. Après tout l'un des vôtres a longtemps fait partie de cette famille lui aussi.

Oni :Merci beaucoup Hidona. les autres répondent d'un simple mouvement de tête

On se met tous en route vers l'intérieur du bâtiment où une silhouette est adossée contre le chambranle de la porte encore grande ouverte. C'est une femme, mais d'ici je ne pourrais pas en dire beaucoup plus hormis qu'elle ne nous quitte pas du regard et que son visage est entouré d'une longue chevelure blonde.

Hidona :Alors dis moi Hikaru, qu'est-ce qui t'a enfin décidé à rencontrer ta famille ?

Pour tout te dire je ne suis pas du tout ici pour connaître les Onos. C'est d'ailleurs un point qui ne m'a jamais intéressé vu l'historique de cette famille. Plus j'en suis loin mieux je me porte à mon avis.

Hidona :Je vois, c'est plutôt honnête. Il est vrai que beaucoup de choses se disent sur notre famille. Après tout, même si c'est par l'adoption tu fais aujourd'hui partie de celle-ci. quelque chose se crispe sur son visage bien qu'il reste calme Du coup, je vais reformuler ma question. Qu'est-ce qui ta pousser à venir ici dans ce cas ?

Comme je l'ai dit, je suis ici pour rencontrer Oma Ono. Je compte lui proposer quelque chose qui pourrait lui faciliter la vie.

Hidona :Voilà qui est intéressant. Et en tant qu'Ono, je suppose que tu as autre chose en tête que simplement lui proposer cette fameuse chose.

Je répond pas mais ce silence est tout ce qu'il y a de plus parlant. Bien sûr que je ne compte pas simplement lui donner quelque chose. La jeune femme qui était adossée contre le chambranle de la porte d'entrée n'était plus là, je ne saurais pas dire exactement quand elle avait quitté son poste.
La demeure est vraiment richement décorée, c'est donc dans ce genre de cadre que Sham et Tak ont grandis. Et même plus de ce que j'ai pu voir des ruines de Shousan, ce n'était même plus un manoir dans le quel ils habitaient mais plus une sorte de mini-ville. Ici ça ressemblait bien plus à une maison, de taille incroyable en se fiant aux hall.
On marche tous au moins une bonne dizaine de minutes, passant par des couloirs, coupant par des pièces d'ôtées de je ne sais combien de porte. Un véritable labyrinthe, à tel point que je ne peux absolument pas me mettre dans l'idée de rebrousser chemin seul. Je crois bien que c'est justement le but que cherche Hidona, nous rendre dépendant pour le retour. Encore une fois le tout se fait pratiquement dans le silence, seul quelques paroles sont prononcée sous notre passage accompagné de quelques regards un peu insistants. Ce n'est pas de la part de tous les domestiques, car oui on ne croise pas d'autre membre de la famille, et tous ce qui ont leurs attentions attirés par nous font partie de ceux étant les plus âgés. J'aimerai en parler mais je ne sais pas du tout comment l'aborder et je ne sais même pas si j'en ai vraiment envie.
Hidona se stoppe face à un porte à la quelle il toque à trois reprise avant de retourner son visage vers nous.

Hidona :Voilà, c'est le bureau de père. J'espère que tu trouveras ce pourquoi tu es venu.

Il ne sourit plus, ouvrant tout simplement la porte sur un immense bureau, alors que j'hésite durant un instant il me fait signe d'avancer. À peine engouffré dans la pièce que la porte se referme dans notre dos se retrouvant face à non grand-père. Je suis tout simplement étonné dans un premier temps. L'homme que se trouve face à nous n'a rien à voir avec les photos que j'ai pu voir dans les journaux ou dans les cartons souvenir de Sham. Bien plus maigre mais surtout bien moins amicales que ce que les bouts de papiers avaient pu en dégager. Je dirais même intimidant.

Oma :Bienvenu à vous tous. Je vous en prie prenez place.

Il tend une main vers les fauteuils face à son bureau, au nombre de cinq, je doute qu'ils soient toujours aussi nombre. Son mouvement propage une odeur de cigarette jusqu'à nous, encore un peu plus forte quand il porte ce tige de tabac à ses lèvres pour en prendre une grande bouffé.

Oma :J'espère que ça ne vous dérange pas. dit-il après avoir soufflet la fumée. Une question plus rhétorique qu'autre chose. Je crois pouvoir dire que si notre réponse avait été positive ou négative ça n'aurait absolument rien changé Prenez place, je vous assure je ne vous ferais aucun mal. il se penche vers un boîtier posé sur son bureau tout en appuyant sur un bouton Nikaro, j'aimerais que tu apportes de quoi accueillir comme il se doit mon petit-fils et ses camarades. Je compte sur toi pour préparer quelque chose digne de cette occasion.

Bien sûr monsieur Ono, je prépare tout ceci au plus vite.

Oma reporte son attention vers moi, un sourire aux lèvres et les yeux pétillants de curiosité. Il refait un geste pour que l'on s'installe. Il faut dire que l'on prend vraiment notre temps.

Oma :Je suis heureux de pouvoir enfin te rencontré malgré la situation de notre famille. face à notre silence durant quelques secondes il reprend Je sais que tu es venu pour quelque chose de bien précis ou en tout cas c'est ce que tu as laissé sous entendre à on oncle Hidona mais nous pouvons peut-être attendre avant d'aborder ce sujet. Que penses-tu de passer un peu de temps avec nous pour apprendre à nous connaître. Je suis certain que tu as pas mal entendu parler de nous et surtout de moi mais je crois que tu es en droit de pouvoir te faire une opinion par toi-même. Ça vaut également pour vous, ces derniers mots sont destinés aux Kitsunes

C'est bien aimable de votre part, mais si vous êtes déjà au courant de ce que j'ai dit à Hidona vous devez également savoir que je ne suis en rien intéressé par le fait de vous connaître. Si je suis venu jusqu'à vous c'est par simple intérêt commun. Ce n'est pas parce que sur les papiers nous faisons partie de la même famille que c'est le cas. Nous ne partageons même pas le même sang.

Oma éclate tout simplement d'un rire bruyant, sincère je dirais. Je crois que je viens tout simplement de le surprendre. Il essuie une larme au coin de son œil d'un revers de main.

Oma :Pourtant je reconnais bien là le tempérament qu'est celui de notre famille. Comme quoi, même si les liens ne sont que par adoptions il est possible d'être influencé en très peu de temps. Si tel est le cas bien sûr.

Je ne sais pas ce que vous cherchez exactement à sous-entendre mais à vrai dire ça n'a pas vraiment d'importance. Comme je vous l'ai dit je ne suis pas ici pour créer des liens avec vous ou une tout autre partie de cette famille.

Quelqu'un toque à la porte, attirant notre attention. Ce n'est qu'au bout de cinq secondes que celle-ci s'ouvre laissant entrer une groupe de cinq domestiques. Tous sauf un portant des plateaux empli de nourritures diverses ou de boissons.

Oma :Merci beaucoup Nikaro.

L'homme se penche en avant en signe de réponse alors que le bureau se rempli de quoi se sustenté. Je doute que tout ceci ait pu être préparé en si peu de temps. Est-ce que c'est pour ceci que nous avons attendu autant de temps ? J'espère que ce n'est pas la seule raison, ce serait vraiment chiant de se dire que l'on ait perdu tant de temps pour juste ça. La pièce se vide des arrivants aussi rapidement qu'elle s'est remplie.

Oma :Bien, dit-il en se tournant vers moi je respecte votre décision et nous irons donc droit au but en faisant fi du fait que tu es le portrait craché de ton père à ton âge. Sans parler que toi aussi tu t'es lié avec les Kitsunes. il sourit une nouvelle fois, prenant une des tasse de thé et une pâtisserie qu'il croque à pleine dent Je te déconseille de piocher dans ces deux plateaux. Disons que ceux-ci sont calqué sur les goûts de Tak ou tout du moins ceux d'on nous nous souvenons.

Oni :Merci beaucoup pour cette attention.

Oma :C'est tout ce qu'il y a de plus normal, après tout de ce que j'ai appris vous partagez tout autant la vie de mon petit-fils que ce que le faisait Tak avec Sham.

Ochitsuita :Sommes nous vraiment obligé de se plier à toutes cette politesse ? de la lassitude, c'est ce qui ressort de sa voix

Sarigenai :Ochi, il serait peut-être bon de garder ta langue dans ta gueule.

Non Sari, il a raison. Nous sommes venus ici pour quelque chose de précis et non pour faire ami ami avec un mafieux. Oma fait semblant d'être vexé Sans vouloir vous manquer de respect Oma, mais appelons un chat un chat.

Oma :Que je sache j'ai payé ma dette envers la société non ?

Gumai :Est-ce que l'on pouvons venir au fait ? dit-elle en attrapant un biscuit en forme de poule

Oma :Très bien, si vous souhaitez tant que ça écourter cette discussion allons directement aux faits. Dis-moi Hikaru, qu'elle est la raison de ta venue ?

Alors pour faire simple j'ai un service à vous demander. Service qui sera bien sûr récompenser à sa juste valeur. un large sourire se placarde sur le visage de mon grand-père Je ne sais pas si vous êtes au courant mais l'entente entre Sham est moi est au plus mauvais point, à tel point que je ne désire plus le voir.

Oma :Je vois que tu partages une vision de toute une partie de ta famille.

Sarigenai :Si on oublie qu'une partie de celle-ci n'a fait que récolter ce qu'elle mérite. En effet nous nous retrouvons avec le même ressenti.

Oma :Nous voilà donc avec un point commun. Mais je ne sais toujours pas ce que tu attends exactement de moi.

Il pousse l'une des tasses vers moi que j'accepte, trempant non sans un peu de peur mes lèvres dedans. Est-ce qu'il aurait mis quelque chose dans celle-ci ? Après tout il s'est empressé de se servir … Bien que méfiant, je ne vois pas ce que ça pourrait lui apporter.

J'ai de grandes raisons de penser que Sham possède quelque chose qui m'intéresse. Par contre, je ne saurais pas dire où ça peut se trouver. Au clan Uchiwa ? Au niveau des ruines de votre ancienne demeure ? Ou autre part sur Onogoro. Il se pourrait même que ce soit sur Chikyuu mais là ça deviendrait bien plus complèxe.

Oma :Si je te suis bien, tu veux nous éviter pour les rumeurs qui courent sur ta famille mais tu viens nous trouver pour un service découlant directement de ces histoires ?

C'est totalement ça, je veux mettre la main sur des informations sans savoir où elles se trouvent exactement ni sous quelles formes.

Oma :Sais-tu seulement de quoi ça parle ?

Bien sûr que oui, mais je n'en parlerais que sous certaines conditions.

Oma :Voilà beaucoup de mystère sur ce que tu nous demandes. Je peux totalement comprendre cette sécurité mais il faudra bien que tu m'en parles le moment venu. il écrase sa cigarette tout en buvant une nouvelle gorgée de thé Par contre je dois t'avouer que le fait que tu viennes ici en tant que client si je peux le dire de cette façon me vexe. Mais je respecte ton choix. Cependant, vu que tu veux te présenter sur ce jour, il t'en coûtera comme tel. Par contre, si tu acceptes de remettre ceci à plus tard et de passer du temps avec nous ce service que tu nous demandes pourrait rapidement devenir un coup de pouce que nous mettrions en place pour tout simplement t'aider. C'est ce que les familles font après tout.

Ça ne sert à rien d’insister Oma, comme je vous l'ai dit je ne suis en rien intéressé par le fait de connaître ma famille d'adoption, nous avons déjà suffisamment goûté à celle-ci au travers de Sham. Je préfère payer comme n'importe qui le ferait.

Oma :Qu'est-ce qui te fait croire que ta famille peut t'apporter son aide dans cette histoire. Après tout, tu demandes à ce qu'un vol soit commis.

Il n'y a pas de fumée sans feu comme on le dit et puis je ne suis pas stupide, je ne me présente pas face à vous sans avoir quelque chose qui pourrait vous intéresser énormément. il semble bien plus intéressé Comme tu peux le voir tout comme Sham je me suis moi aussi lié avec les Kitsunes. Ce qui fait que je possède une grande connaissance sur le fuinjutsu et comme tout le monde nous sommes au courant de ce qui t'a été imposé. je pense que jamais je ne pourrais avoir une telle attention de sa part En l'échange du service que je t'ai demandé je suis certain que je pourrais te défaire de ce sceau.

Oma :Alors si je comprend bien tu veux me faire croire que tu es capable de briser un sceau mis au point par Sham alors que j'ai fais appel à des experts pour qu'ils travaillent sur ceci et qu'ils n'ont tout simplement encore réussi à rien ?

Non, vous avez du mal me comprendre. Je ne veux pas vous faire croire, je l'affirme. Peut-être pas dans l'immédiat. Ça me prendra peut-être quelques années mais oui je serais en mesure de le briser. Sans avoir jamais vu celui-ci je serais incapable de dire combien de temps ça me prendra mais ce que je peux vous affirmer c'est qu'un jour j'exploserais Sham sur le niveau du fuinjutsu.

Un silence s'installe, Oma enfonce son dos dans le siège en cuir. Il a l'air pensif, apparemment j'ai réussi à créer un véritable intérêt à ses yeux.

Rendez-moi ce service et en contre partie je vous rendrai votre chakra.

Oma :Je suppose que tu peux comprendre que j'ai un grand mal à te croire. Sham reste tout de même une sommité dans le domaine.

Oni :Si je puis me permettre, en effet Sham est un humain capable d'user d'un fuinjutsu d'une grande finesse. Mais ce sceau a été apposé il y a une dizaine d'années. Autant dire qu'il n'avait en rien le niveau qu'il possède aujourd'hui. De plus, lui était accompagné uniquement par Tak pour vous l'apposer alors qu'Hikaru lui a quatre fois plus d'aide. Sans parler que si vous devez comparer le niveau de votre fils et petit-fils au même âge, vous vous retrouverez avec un cratère qui joue pas en la faveur d'Hikaru.

Ochitsuita :Maintenant c'est à vous de voir, vous avez ici la possibilité de retrouver la puissance qui était votre. C'est très certainement l'instant où vous vous approchez le plus de ce but. Vous pouvez refuser notre proposition mais alors je vous conseille de dégoter un véritable expert en l'art des sceaux. Après tout, même Sham ne peut plus utiliser ce savoir aujourd'hui. Oma dégluti

Oma :Que lui est-il arrivé ?

Son savoir a tout simplement était scellé comme votre chakra. je sors une gourde et bois une bonne lampée d'eau, sentant l'effet de celle-ci avoir un effet immédiat Vous avez le choix Oma, ou vous acceptez et vous allez récupérer votre chakra ou alors vous refusez et cherchez autre part.

Oma :Tu comprendras qu'il me faut une preuve avant d'accepter quoi que ce soit.

C'est logique. Je peux vous apporter tout de suite un exemple en traçant un sceau.

Oma :Je veux savoir l'utilité de celui-ci dans un premier temps et j'exige qu'il soit lancé sous le regard de tes oncles et tantes présent. Nous sommes quelques uns a avoir également étudier ce sujet.

Très bien, je ne vois pas d'objection à ceci.

Il ne faut pas moins de vingt minutes pour que l'on se retrouve tous cinq entouré d'Oma et des frères et sœurs de Sham, mes oncles et tantes comme l'avait annoncé un rien plus tôt mon grand-père.
La femme a la chevelure blonde s'avance alors que je tente de mettre un nom sur chaque visage, hormis celui d'Hidona que je connais déjà.

Mihako :Il est donc vrai que tu es le portrait craché de Sham et de Shûrne, frère jumeau de mon père Tu as peut-être une explication sur ce point Hikaru ? Ou vous les Kitsunes. Après tout, Sham a voulu nous faire croire que tu as été adopté. Sans rien te cacher j'ai comme un doute sur ce point.

Vous devez être Mihako si je ne me trompe pas. Et oui, en effet j'ai une réponse à ta question mais je ne vois pas l'intérêt de vous la donner. Sans vouloir vous vexer ma tante. Mais comme je n'arrête pas de le répéter depuis le début, je ne suis pas ici pour créer des liens familiaux. elle serre du poing, un nouveau pas en avant mais rapidement stoppée par une main qui se pose sur son épaule

Oma :Très bien, dans ce cas les présentations n'ont pas à avoir lieu dans ce cas. Nous allons donc pouvoir directement passer à la démonstration après ton explication. J'aimerais cependant que tout le monde sache pourquoi tu es venu. je lui répond d'un signe de tête approbatif Comme je vous l'ai annoncé il y a moins d'une heure nous avons au sein de notre demeure le fils de votre frère Sham. Cependant comme vous avez pu l'entendre il n'est pas venu ici pour créer des liens avec chacun de nous. Nous n'avons pas d'autre choix que de respecter celui-ci. Par contre, il n'est pas venu les mains vides. Votre neuves est là pour nous proposer un marcher qui je dois l'avouer est plutôt alléchant. Hikaru nous a demandé de mettre la main sur quelque chose qui est en la possession de Sham. Je vous expliquerai plus tard la situation. Ce qui est intéressant par contre c'est que votre neuve affirme pouvoir délier le sceau que Sham m'a posé.

Hidona :Voilà qui serait intéressant. Mais qu'est ce qui nous prouve qu'il en serait capable ? ses paroles sont accompagnées par un regard sombre de la part de son père

Oma :C'est justement pour ce point que je vous ai fait venir. Hikaru m'a proposé de me faire une démonstration de son savoir. Yuzu, je compte sur toi pour apporter une attention toute spéciale à ce qu'il nous montrera. Tu seras juge de son niveau, après tout sans mon chakra je me retrouve bien démuni.

Yuzu :Tes connaissances sont bien meilleure que les miennes.

Oma :Peut-être, mais comme tu le sais je manque de pratique. Dix années sans chakra marque une personne. pour preuve il présente son visage Je te laisse la parole Hikaru.

Alors, comme vous me l'avez demandé Oma je vais vous expliquer en quoi consiste ce sceau. C'est tout simplement un portail qui peut être activé à l'aide d'un symbole. Celui-ci permet tout simplement un voyage rapide entre deux points. voyant la méfiance se dessiner sur certain visage j'ajoute rapidement Je vous rassure, ceux-ci ne sont connu que de moi et si vous le souhaitez vous pourrez très bien rompre celui-ci une fois tracé. Mais vu la situation je crois que pour le moment il serait peut-être bon que j'ai un moyen de pouvoir me rendre ici discrètement.

Hidona :Ta famille te fait si honte que ça ?

Oui.

Un blanc s'installe dans la pièce, des mâchoires se crispent mais personne ne bouge. Est-ce que je serais un peu trop directe ? Il y a des chances mais je ne sais pas pourquoi c'est vraiment plaisant de les voir s'énerver autant sans rien faire.

Oma :Je ne vois pas trop en quoi ce sceau est si exceptionnel que ça.

Je crois qu'une fois que vous le verrez tracés vous changerez d'avis. Il faut aussi prendre en compte que ce sceau peut relier un autre point sur Onogoro à condition qu'un même sceau se trouve à l'endroit que l'on veut rejoindre.

Mihako :Ça fait pas mal de contrainte je trouve. C'est utile mais ce n'est pas non plus ce qui va nous montrer que tu es meilleur que Sham dans ce domaine.

C'est pas faux, par contre j'ai oublié de vous dire que c'est aussi possible de se rentre à Chikyuu et inversement.

Je sens que tout d'un coup j'attire un peu plus l'attention de mes oncles et tantes. C'est Oma qui me donne le top départ. Je bois une nouvelle fois une bonne gorgée de la gourde que je porte toujours sur moi. Yuzu elle s'approche afin de pouvoir étudier au mieux le sceau que je trace. Tout en malaxant du chakra et du chakra naturel je me mets à apposer les premiers symboles. Rapidement ma tante pointe du doigt l'un de ceux que je viens de tracer, glissant un mot dans l'oreille de son père. Elle commente comme ceci de temps en temps jusqu'à ce que le silence s’impose. Son visage ainsi que celui d'Oma sont tout simplement surpris. La plupart ne se rendent pas compte de ce qui provoque cette émotion. Les Kitsunes abordent un large sourire, comprenant que l'expression sur le visage de ma tante est un sacré point que nous venons de marquer.

Il ne manque plus que deux symboles pour l'activer.

Yuzu :Le tracer ne sera pas suffisant Hikaru, tu comprendras vu la complexité de celui-ci que je souhaite voir une démonstration.

Sans ajouter un mot j'ajoute le symbole d'Onogoro et de Chikyuu, disparaissant immédiatement pour me retrouver sur le mon Hansei sur le quel je ne passe pas plus de dix secondes avant de me retrouver de nouveau dans la bibliothèque des Onos.

Yuzu :Okay ... elle reste quelques secondes dans le silence le plus complet sous le regard d'Oma Il t'a proposé de brisé le sceau de Sham c'est ça père ? il répond d'un hochement de tête C'est le maximum que tu peux utiliser ?

Non, je pourrais encore en ajouter cinq.

Mihako :Tu peux nous expliquer Yuzu ? on pouvait clairement ressentir son énervement face à la situation

Yuzu :Je ne connais pas un seul utilisateur du fuinjutsu capable d'utiliser plus de onze symboles et Hikaru peut en utiliser jusqu'à deux fois plus. Si je devais miser notre fortune sur une personne capable de te rendre ton chakra c'est bien lui papa.

Oma :Très bien. Combien de temps penses-tu qu'il te faudrait pour brisser le sceau Hikaru ?

Je ne l'ai jamais vu. Je ne pourrais pas dire comme ceci.

Oma :Yuzu veux-tu bien aller chercher les recherches ?

J'ai une meilleure idée Oma. Je ne veux pas remettre en cause les capacités de ceux ayant travailler sur ces recherches mais je préfère me faire un avis sur l'original.

Il n'en faut pas plus pour que mon grand-père retire sa veste de costume et sa chemise dévoilant un corps amaigris en effet mais gardant tout de même les traces de ce qu'il avait été avant. Autour de son nombril se trouve le sceau que Sham a apposé.

Je vais juste en faire une copie pour pouvoir l'étudier au mieux et sous tous les angles. je pose un doigt sur ce qui empêche Oma d'utiliser son chakra et en imprime l'image à l'aide de la Copie Cérébrale

Oma :C'est tout ?

Sarigenai :Oui et avec ceux-ci il possède une copie parfaite. Ça sera bien plus simple pour l'étudier.

Taisez-vous.

C'est bref et un peu violent mais ce n'est pas simple de se concentrer sur quelque chose d'aussi complexe avec du bruit autour de soi.

Mihako :Tu ne veux pas non plus que l'on ...

Oma :Mihako s'il te plaît.

Vu sa réaction il ne fait plus aucun doute qu'elle s'est vexée, tournant immédiatement des talons et quittant la pièce. Il me faut pas plus de temps pour comprendre que rien que pour étudier ce sceau et trouver le moyen de le briser il me faudrait pas mal de temps.

Comme ça je ne pourrais pas dire combien de temps il me faudra pour le briser mais je peux vous assurer que c'est dans mes cordes il faut juste que je trouve la logique de celui-ci. Vu à quel point Sham aime complexifié ses sceaux ça ne sera pas le plus simple mais vous pourrez de nouveau utiliser votre chakra avant la fin de semaine. Oma se tourne vers Yuzu, elle comprend tout de suite ce qu'il attend d'elle

Yuzu :C'est possible qu'il dise vrai.

Oni :Et il vous faudra combien de temps pour mettre la main sur ce que nous avons demandés ?

Oma :Ne sachant pas où ce que vous cherchez se trouve exactement je suis moi aussi dans l'incapacité de vous répondre. Cependant, je peux vous affirmer que c'est à partir de maintenant maintenant notre principale préoccupation. Par contre, si tu veux que l'on trouve ce que tu recherches il faudra que tu nous en parle plus.

On est tout simplement à la recherche de quelque chose que Sham a mis au point avec l'aide des Kitsunes. Comme je vous le disais, je ne sais pas du tout où ces informations se trouvent. Il faudra que vous le découvriez par vous mêmes. Ça risque d'être plus complexe si ça se trouve sur Chikyuu.

Matano :Comment comptes-tu nous donner accès au mont Hansei ? Je suppose si ce que tu recherches est sur Chikyuu il se trouve là-bas.

Il vaut mieux se contenter d'Onogoro pour le moment.

Oma :Et de quoi parlent ces documents ?

À mon avis ça n'a pas vraiment d'importance vu que ça doit être totalement crypté.

Yuzu :Tu ne penses pas que ça doit être le cas de tous les documents que Sham a ?

Ce n'est pas faux. Dans ce cas je crois qu'il vaut mieux tout prendre.

Hidona :Tu n'aurais pas quelques informations pour que l'on retrouve plus facilement ? Tu aurais plus de chance de nous voir retrouver ce que tu recherches si on en sait plus.

Même si vous connaissez le sujet de ces informations ça ne changerait pas grand-chose vu que ça ne sera pas présent de façon visible sur les documents. Prenez tout simplement tout ce qui ressemble de proche ou de loin à des recherches.

Oma :Très bien, je compte cependant sur toi pour briser au plus vite le sceau que Sham m'a apposé.

Bien sûr, à condition que tu m'assures que vous continuerez à chercher ce que je veux si ce n'est pas encore trouvé.

Mon grand-père me tend sa main que je serre immédiatement. Un large sourire aux lèvres.

Oma :Tu ne veux peut-être avoir aucun lien avec le tiens mais tu ne manques pas d'agir comme un Ono. Quelqu'un surveillera jour et nuit cette salle en attendant que tu reviennes avec de bonnes nouvelles.

Très bien, je reviendrais donc par ici quand j'aurais percé à jour le sceau que vous portez. Maintenant que nous avons un terrain d'entente je vais m'en aller, comme je le disais je ne suis pas là pour créer des liens avec vous. Si quelqu'un pouvait nous montrer le chemin jusqu'à la sortie ce serait vraiment aimable.

C'est Hidona qui se proposa pour me raccompagner. Le plus difficile aller commencer maintenant.

+12xp

Un mois, c'est le temps exacte qu'il nous a fallu pour comprendre et pour percer le sceau que Sham a mis au point et apposé sur son père. Étrangement une fois la logique comprise je ne l'ai pas trouvé si complexe que ce qu'il m'avait semblé à la base, ce qui m'a permis d'aller bien plus vite que je ne l'avais pensé. Je pense que ça vient tout simplement du fait que contrairement à toutes les personnes s'étant penchées dessus je peux comprendre la partie Kitsune de ce sceau. Là où tout le monde se retrouvé bloqué face à trois des onze symboles moi je n'avais qu'à me renseigner sur le reste. Sans parler du fait que j'ai la chance de pouvoir faire appel aux membres de ma famille pour percer ceux qui avaient été mis au point par Sham lui-même. Dans le tas, au final il m'y en avait plus qu'un seul me pausant vraiment problème. Celui du Géant faisant partie des symboles Runiques. Il m'a fallut du temps pour que je me renseigne sur celui-ci. C'est d'ailleurs ce qui a été le plus long, rares sont ceux acceptant de partager un tel savoir. À peine le secret pour brisé ce sceau mis à jour que je me présente au manoir des Onos. Comme l'avait annoncé Oma il y avait bel et bien une personne surveillant la salle, je n'ose pas imaginer à quel point le temps doit être long quand on surveille un lieu sans savoir si quelque chose va se passer ou plutôt sans avoir la date de mon arrivée.

Bonjour monsieur Ono, dois-je prévenir votre grand-père que vous portez la bonne nouvelle ?

Bonjour, je ne sais pas qui oui vous pouvez aller le prévenir que je vais pouvoir défaire le sceau qui l'empêche d'utiliser son chakra.

L'homme se lève, cependant il ne quitte pas la pièce mais décroche un combiné par le quel il prévient une personne. Directement Oma ? J'en doute vu la personne d'on il parle. Pendant ce temps moi je fais appel à ma génération d'on j'aurais besoin pour briser le sceau que mon grand-père porte.
Seul je ne suis pas suffisamment fort pour y arriver.

Sarigenai :Tu es certain que c'est la meilleure chose à faire ?

Comme je vous l'ai déjà expliqué non mais je comprend ce que tu veux sous-entendre par là. On n'a pas trop le choix, surtout que maintenant si ça se trouve c'est déjà eux qui ont les informations que l'on recherche.

Votre grand-père ne tardera pas. Vous avez peut-être besoin de quelque chose pour libérer monsieur Ono ?

Je lui répond d'un non de la tête alors que la porte s'ouvre mais ce n'est pas l'intéressé qui arrive, juste un autre domestique portant un large plateau sur lequel on peut trouver des quoi se sustenter. Je préfère boire une lampée de ma gourde afin de récupérer un peu de force. Après tout je viens de faire appel à ma génération, autant dire que ça fait un certain point sur mon chakra. Je ne sais pas trop de combien j'en aurais besoin n'ayant pas pu vraiment faire de teste. Après tout, il est le seul que je connaisse portant ce sceau.
On s'installe en attendant, pensant que l'on allait devoir poireauter durant une bonne demi-heure. Point sur le quel je me suis trompé. Apparemment l'envie de pouvoir utiliser de nouveau son chakra de nouveau est suffisant pour le pousser à ne pas nous faire attendre.

Oma :Je suis heureux de vous revoir. Surtout porteur d'une aussi bonne nouvelle.

Il ne débarque pas seul, accompagné d'Hidona portant dans ses bras une caisse qui semble très lourde vu à quelle vitesse il pose celle-ci dans l'un des fauteuils. Oma la présente d'un mouvement de la main accompagné d'un large sourire.

Oma :Je ne pourrais pas t'affirmer que c'est ce que tu recherches mais c'est en tout cas des documents que nous avons récupérer dans le clan Uchiwa et une partie dans les ruines de mon ancienne demeure. Par contre nous avons pas pu nous rendre sur le mont Hansei mais je suppose que tu seras en mesure de pouvoir mettre la main sur celles-ci s'il y en a là-bas. Hidona se tient un peu en retrait Sans avoir plus d'information de ta part, que ce que tu recherches ou non se trouve dans cette caisse je pars du principe que notre part du marcher elle est respectée.

C'est le risque que j'ai pris en ne donnant rien comme information sur ce que je recherche. Il marque un point, je ne peux pas leurs tenir rigueur si jamais les recherches sur les Homoncules ne font pas partie de ce qui se trouve dans cette caisse. Mais en même temps je pense qu'il ne voudrait pas s'en débarrasser s'il savait ce sur quoi je veux mettre la main.

Je comprend totalement ce point de vue, quoi qu'il y ait dans cette caisse je partirais du principe que nous serons quitte. À condition qu'il s'agisse tout de même de recherches de Sham.

Oma :C'est bien sûr ce que je sous-entendais par là. il retire sa veste de costume et la pose sur un des fauteuils Tu es donc en mesure de briser le sceau ?

Totalement, il me faudra juste le temps de me préparer et je pourrais vous libérer de ce que Sham vous a imposé.

Il sourit à pleine dent tout en déboutonnant sa chemise. Je fais signe de tête à ma génération pour que l'on commence à tout mettre en place. Dans un premier temps les Kitsunes prennent une nouvelle forme, une sorte de forme fantomatique se rapprochant des boules lumineuses qu'ils portent en permanence avec eux. Ils débutent une danse autour de moi sous les yeux attentionnés de mon grand-père et de mon oncle. Au bout de quelques instants chacun se positionne au niveau de mon dos, sur le haut là où je porte les symboles qu'ils ont déjà tracé. J'active le sceau de la Réalité avant qu'ils n'entre chacun dans le sceau que chacun a positionné. Ça fait bien longtemps que je n'ai pas utilisé celui-ci et c'est la première fois en-dehors du domaine des Kitsunes. Je sens une énorme quantité de chakra naturel s’écouler dans mon corps, à tel point que celle-ci doit être perceptible dans la ville entière. Des mois que je n'y ai pas fait appel, des mois qu'il se gorge. Avec une telle quantité je vais pouvoir tenir jusqu'à demain sous cette forme.
Mon corps tel qu'il devrait l'être, ou en tout cas au plus proche que je le peux sans ma génération. Une queue de renard flottant dans mon dos, dansant doucement me rendant l'équilibre qui est censé être le mien. Des dents plus pointue tout comme les oreilles. Des ongles capables de déchiqueté la chaire, bien qu'ils ne l'aient jamais fait. Et surtout une Hoshi no tama tournant autour de moi. Ces fameuses sphère lumineuses d'on est doté chaque Kitsune à partir d'un certain moment de sa vie.
Si les membres de ma famille sont déjà étonné ils ne savent pas encore qu'ils le seront bien plus. Un à un Oni, Shari, Gumai et Ochi entrent dans le sceau qui leurs est destiné, ajoutant chacun ajoutant une queue et un Hoshi no tama au lot. Je me retrouve rapidement gonflé à bloque, me sentant complet, uni en ajoutant tout simplement le dernier symbole des sacrés. Je me sens tout simplement comme je devrais l'être de base.

Union :Si tu es prêt nous pouvons commencer.

On ressent que dans un premier temps il est un peu perdu, impressionner par ce qui se trouve face À lui. Pourtant, il reprend rapidement le pas sur ses émotions et s'avance vers nous. Je vois qu'il meure d'envie de poser quelques questions mais n'en fait rien. Je ne suis pas habitué à intimidé les gens, surtout des personnes de la réputation d'Oma.
Ça ne devrait pas prendre trop de temps, même être plutôt court. Pour tout dire c'est même juste une histoire de quelques minutes, il suffit de faire saturer le sceau de chakra à cet endroit, puis celui-ci et d'apposer une entrée sur ces deux points puis faire remonter cette énergie dans ces deux symboles sans oublier de court-circuiter celui du Lotus. En isolant celui du Yin et du Yang du géant le sceau fini par s’effacer petit à petit.

Union :Dans deux minutes il ne devrait faire plus aucun effet. Laisse le chakra faire effet sans chercher à utiliser le tien.

Hidona :C'est tout ? C'est tout ce qu'il fallait faire libérer papa de ce sceau ?

Oma :Ho ne te méprend pas Hidona, je crois que si les choses sont si simple c'est uniquement parce qu'un travail a été fait en amont et puis ouvre les yeux ce n'est pas n'importe qui que nous avons sous les yeux. J'ai déjà vu Sham utiliser une technique semblable mais jamais en arrivant à un tel point.

On les ignore totalement, s'avançant vers le carton. On veut profiter du fait que l'on soit meilleur que jamais pour comprendre un maximum de ce que nous avons sous les yeux. On feuillette rapidement les feuilles, les carnets et les rouleaux. Il y a bel et bien des mentions de ce que l'on recherche, des non cryptées n'allant pas plus loin que la citation sous mon nom. Apparemment ça fait bien longtemps qu'il avait trouvé comment nommer sa création. On range le tout, ne voulant pas que des regards curieux se posent dessus … Bien qu'en y pensant c'est très certainement déjà fait.

Hidona :Qu'es-tu réellement Hikaru ?

Nous ne voyons pas bien de quoi tu veux parler Hidona, mise à part te dire qu'Hikaru est ton neuve d'adoption on ne vois pas ce que l'on peut t'apporter comme réponse.

Oma :Nous ferons avec cette réponse. Mais ne pense pas que l'on n'enquêtera pas sur toi comme nous l'avons déjà fait. Tu ressembles bien trop à un Ono pour ne pas en être un.

Union :Vous en avez fait des copies c'est ça ? dit-on tout en prenant la caisse, heureusement que ce corps s'est un peu mieux modelé sans quoi on ne sait même pas s'il lui aurait été possible de soulever ce poids

Oma :On ne pouvait pas laisser passer une telle mine sans en prenant connaissance nous aussi.

Nous avons pas trop peur, ils peuvent peut-être en comprendre le sens mais pas la façon de l'appliquer. Que de la théorie et aucune pratique. Ma génération quitte mon corps, reprenant chacun sa forme originelle.

Oni :Maintenant que tout le monde a ce qu'il veut, nous allons pouvoir partir Hikaru.

Oui et je n'ai que cette envie. L'un de ma génération disparaît dans un nuage de fumée.

Hidona :Hey ! Que je sache le chakra de père n'est pas encore revenu !

Oma :Ne t'en fait pas pour ça Hidona, je sens déjà ma force revenir et le flux s'écouler doucement dans mon corps. il se tourne vers moi alors que les trois autres disparaissent Je t'en prie, laisse ce sceau il te permettra de venir dans cette maison quand tu le souhaites. Je te remercie pour l'aide que tu m'as apporté.

Ne vous détrompez pas Oma, ce n'est pas une aide mais un échange de procédé. Vous pouviez mettre la main sur quelque chose que je désirais et moi je pouvais vous libérer de ce qui vous a fait défaut. Vous allez pouvoir revenir celui que vous étiez si vous le désirez.

Oma :Et j'y compte bien. alors que je m'apprête à activer le sceau pour me retrouver chez le miens il me stoppe d'un geste de la main Tes capacités et tes connaissances pourraient nous être d'une grande utilité. Que dirais-tu de rejoindre ton grand-père dans les affaires familiales ?

C'est très aimable de votre part Oma mais je me vois obligé de refuser votre offre. Je sais ce qui arrive quand vous convoitez une capacité. Mes yeux ne risquent rien vu qu'ils ne sont pas la source de mon savoir mais je ne veux pas risquer de perdre quoi que ce soit. Et puis, disons que nos points de vues et nos buts ne sont vraiment pas sur le même chemin.

Oma :Je te trouves bien dur pour une personne qui ne me connaît pas. Mais si tel est ton choix. En tout cas, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu sais où nous trouver.

Alors que j'active le sceau pour retourner sur le mont Hansei je sens une grande quantité de chakra engloutir la salle, pas le miens mais celui de mon grand-père. Je regrette un instant mon acte avant de me rappeler ce que j'ai entre les mains.

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J'ai besoin de toi. c'est la première chose qui parvient à mes oreilles alors que j'arrive sur Onogoro sans vraiment le vouloir. J'ai répondu à cet appel qu'au bout d'une dizaine de minutes. Ne comprenant pas trop ce qui m'arrivait au départ. Une grande gêne au niveau du ventre que j'avais souvent ressenti dans le passé. J'ai pris autant de temps pour répondre tout simplement parce techniquement c'était impossible. La seule personne qui aurait pu le faire c'était Sham,autant dire que c'est juste impossible que ce soit lui. Ce laps de temps, c'est celui qu'il m'a fallu pour comprendre, pour me rendre compte que c'était mon oncle qui faisait appel à moi. La signature du pacte en sa compagnie m'avait vraiment emmerdé mais je m'étais dit sur le moment que nous risquions pas grand-chose, après tout nous faisons aujourd'hui partie des plus hauts placés dans la caste des Kitsunes, dépassant même des frères et sœurs plus vieux de quelques centaines d'années. Il faut dire que notre nature nous permet une évolution bien plus rapide que la norme de cette famille. Cette idée en tête on s'était dit que l'on avait le temps pour trouver un moyen de contourner ce désagrément.

Hidona :T'en as mis du temps pour répondre !

Un faux ton mécontent, pas très difficile de le comprendre. Par contre ce sentiment je le ressens totalement sur le moment. Me rendre compte qu'Hidona est finalement capable de faire appel à nous se révèle être un vrai problème. Reste sur Chikyuu devient à partir de ce moment une possibilité de se faire happé ou tout du moins harcelé. Je me retrouve avec cette nouvelle incapable de pouvoir être tranquille chez moi.
Sans répondre à mon oncle je regarde autour de moi, reconnaissant rapidement architecture de la demeure de mon grand-père. Par contre c'est un lieu que je n'ai jamais vu, mais bon ce n'est pas comme si j'avais déjà parcourut la totalité de cet édifice. À en croire par les meubles qui m'entourent, je dois très certainement me retrouver dans la chambre d'Hidona. C'est les quelques photos de lui plus jeune qui finissent par me certifier cette pensée.

Pourquoi tu fais appel à moi ?

Le ton est sec et tout sauf amical. Je fais quelques pas dans la pièce, attrapant au passage un cadre sur le quel on peut voir Sham et l'appelant bien plus jeune. Je ne saurais pas trop dire l'âge qu'à mon père humain mais le voir à cet âge me frappe. Jamais je ne me serais douté que toutes ces personnes qui m'avaient dit que je suis le portrait craché du chef du clan des Uchiwa avaient raison à ce point. J'ai tout bonnement l'impression de me voir.

Hidona :Je n'ai pas le droit de tout simplement voir mon neuve ?

Comme je l'ai déjà dit à Oma je ne compte vraiment pas vous aider sur quoi que ce soit.

Hidona :Ce n'est pas ce que je dis Hikaru, je te trouve bien sur la défensive. Je me répète peut-être mais je peux tout simplement vouloir te connaître. Après tout tu nous as quand même ramené papa.

Je repose la photo, continuant mon tour de la pièce tout en cherchant à capter le chakra de mon oncle. C'est tout bonnement impossible, je ressens bien des sources que je ne connais pas dans la maison se baladant dans celle-ci mais je me retrouve tout simplement incapable de pouvoir capter quoi que ce soit de la part d'Hidona.

Ça t'a peut-être échappé mais je ne l'ai pas fait par charité. Et oui, je suis bien sur la défensive. Il faut dire que votre réputation vous colle à la peau. Et au-delà de ces rumeurs, qui apparemment sont plus vraies qu'autre chose, j'ai aussi eu droit aux histoires de Sham.

Hidona :Tu parles de la même personne qui t'a menti pendant autant de temps ? l'enfoiré Ne te fie pas spécialement à ce que l'on dit, je pensais que tu étais suffisamment futé pour faire la part entre rumeur et vérité.

Il attrape dans sa poche un paquet d'on il en tire une cigarette qu'il cale entre ses lèvres. L'allumant très rapidement tout en ouvrant l'une des fenêtres d'on il reste proche. Il m'en propose une que je refuse directement d'un mouvement de la main.

Pourquoi tu as fait appel à moi ? on ressent totalement la lassitude qui me ronge

Hidona :Très bien, je vois que tu ne veux pas spécialement faire connaissance. Mais oui, je t'avoue que tu n'es pas ici pour rien. il prend une bouffée avant de la recracher avec attention vers l'extérieur On est très intéressé par ce que tu as pu comprendre des documents que l'on t'a rapporté.

Pas grand-chose pour tout te dire. quelques instants de silence s'installent, un jeu de regard joueur

Hidona :Nous avons nos sources Hikaru, si une personne est bien capable de percer la totalité des secrets de ce que nous t'avons remis c'est bien toi. Ne penses pas que tu es la seule personne ayant des contacts avec les Kitsunes. il marque une nouvelle pause Comme tu dois l'avoir compris nous sommes vraiment intéressé par ce que contiennent ces informations. je le coupe

J'ai payé pour ces informations et nous sommes quittes sur ceci.

Hidona :Totalement, encore une fois je n'ai pas dit ça. Tu vas un peu trop vite je crois Hikaru. il rigole de façon amicale ou tout du moins c'est l'impression qu'il donne l'impression de donner Je ne te parle pas d'échange à sens unique. Tu devrais le savoir en tant qu'Ono. Si j'ai fait appel à toi c'est parce que nous avons quelque chose à te proposer contre quelque chose à nous apporter. voyant qu'il attire mon attention il reprend immédiatement Comme tu l'as appris dernièrement, notre famille est proche des Kitsunes depuis pas mal de temps. Je ne saurais même pas dire combien, mais ce n'est absolument pas le sujet que je cherche à apporter. Ce que je veux te dire c'est que si tu nous apportes des choses nous en ferons tout autant et avec grand plaisir.

Je sens que tu tournes autour du pot, tu devrais peut-être en venir directement à ce que tu penses … ou plutôt à ce qu'Oma t'a demandé. il sourit, je reconnais ce petit rictus que je possède moi aussi

Hidona :C'est fou comme une personne artificielle peut être si proche de la réalité. je me braque, quoi de plus normal face à un tel pic Ne fais pas cette tête, tu le sais et on le sait. Tu es ce que l'on recherche et on est prêt à y mettre le prix. Je te stoppe tout de suite, te voyant venir, je ne te parle pas d'argent. Vu que tu veux pas que l'on discute avant d'aborder le sujet je serais plutôt direct.  Comme je te l'ai dit on veut comprendre ce que l'on t'a donner. Penser que tu es le seul à posséder ces informations ça serait te tromper. Du coup demander ton aide ce ne serait qu'un gain de temps, on trouvera les réponses que l'on cherche au bout d'un moment. Ce que l'on attend de toi c'est vraiment un gain de temps et on est prêt à partager beaucoup pour ça. Vu que notre famille est depuis longtemps liée aux Kistunes, je peux te laisser imager les connaissances sur ce sujet qui sont stockées dans les crânes et dans nos archives.

J'ai vu à quoi ressemble l'ancienne maison de cette famille. Je doute que vous ayez encore beaucoup de document de ce moment.

Hidona :Parce que tes recherches sont stockées dans un seul lieu ? ce type est vraiment insupportable C'est bien ce que je pensais vu ton visage. Bon, avant d’épuiser toute ta paissance je vais venir encore plus rapidement aux faits. Ce que je te propose, au travers de papa comme tu l'as deviné, c'est d'échanger des connaissances sur le fuinujutsu contre ton aide sur ce que nous avons volé à ton père. Oui, tu t'y connais comme personne dans ce sujet. Tu nous l'as démontré en défaisant un sceau de Sham. Mais ce sceau avait plus ou moins dix ans et on sait à quel point tu veux maîtriser cette branche de justus. Nous tout ce que l'on veut c'est un échange, tu nous apportes ton aide et on en fait de même.

Du coup, si je comprend bien tu me demandes tout simplement de vous délivrer les secrets des documents de Sham contre des savoirs sur le Fuinjutsu ?

Hidona rigole durant quelques secondes tout en écrasant sa cigarette sur le rebord de fenêtre. D'une pichenette il envoie le mégot au loin en se tournant vers moi.

Hidona :On ne savait pas si tu avais déjà percé la compréhension de ce qui se trouve sur ce que l'on t'a apporté mais voilà que tu me donnes une réponse. Et oui, c'est tout à fait ça mais pas que. On est nombreux à s'exercer au fuinjutsu et il ne serait pas juste de tout te dévoiler contre ça. il claque des doigts Par contre tes capacités comme celles des autres Homoncules pourraient nous être plus qu'utile dans le passé. Plus on t'aidera et plus nous attendrons que tu en fasses de même. sous mon regard interrogateur il reprend directement Bien que tu consacres toutes ta vie à cet art tu es loin d'en être le meilleur, par contre là où tu sors du lot c'est dans la polyvalence que tu peux appliquer. Tu n'es pas soumis aux mêmes règles que tous les autres. j'inspire profondément, hormis le nabot et les membres de ma famille chikyuuenne je ne vois pas qui pourrait être au courant de mes capacités, je me retrouve tout simplement face à la preuve d'une fuite Je te l'ai dit, tu n'es pas le seul à être proche des Kitsunes. Tout comme Sham ne l'était pas avant toi. S'il est l'un des seuls humains à s'être vu lié à une famille de Chikyuu ce n'est pas pour rien. Ce que l'on te propose c'est très simple, toute aide que tu nous apporteras sera récompensée par nos savoir.

De quel aide tu me parles ?

Hidona :C'est complexe mais je peux simplifier l'idée. Tu m'excuseras de faire si simple,il marque une pause je te rassure je ne mets pas ton intelligence en jeu, il pose une main sur mon épaule   mais vu que je n'ai pas le droit de me perdre dans les explications j'irais droit au but. Déjà dans un premier temps on te propose de nous délivrer les connaissances de ce que l'on t'a apporter en échange de connaissances sur le fuinjutsu. Et le plus beau, c'est que ce sera à chaque fois que tu nous aideras. Répond-nous quand nous ferons appels à toi et nous serons en mesure de te répondre.

Vous aurez besoin de coup de main sur quels sujets ?

Hidona :Ho tu sais, comme les rumeurs peuvent le dire, ça peut aller de tout à rien. Le rien donnera un peu alors que le tout offrira bien plus.

Il me tend une main par rapport à la quelle je reste sceptique dans un premier temps. Est-ce que je suis prêt à vendre ce que je suis pour du Fuinjutsu ? C'est une histoire de quelques secondes avant que la mienne aille se loger dans celle de mon oncle.

Voyons avant tout pour l’entraide avant de parler des documents de ton frère. un sourire amusé recouvre ses lèvres

Hidona :Je vois que tu ne perds pas le nord et que l'on peut trouver un terrain d'entente. Je ferais appel à toi et à tes frères quand nous en aurons beoin.

Et je ferais appel aux tiens et au reste de ta famille lorsque le besoin s'en fera sentir pour mois aussi. un rire amusé sorti de sa gorge, une pointe de gêne dans la voix

Hidona :Nous avons de quoi échanger chacun. Du moment que nous trouvons tous un équilibre il n'y aura rien à redire.

Une nouvelle fois cette sensation étrange au niveau du ventre se fit ressentir.

Je vais devoir te quitter. Mais je n'oublie pas ta proposition Hidona.

Cette fois-ci c'était l'un des Kitsunes qui fessait appel à moi, bien plus plaisant que mon oncle.

Hidona :Dans ce cas, n'oublie pas que tu peux nous êtres utiles et inversement.bien sûr.

Sans ajouter un mot je me retrouve de nouveau sur Chikyuu.
+3xp

Je n'ai pas attendu d'être appelé de nouveau pour retourner chez les Onos, la proposition que mon oncle m'a fait est bien trop intéressante pour ne pas en profiter. Un échange d'information contre un plus grand savoir sur le fuinjutsu, voilà qui ne se refuse pas. J'aurai pu faire appel à lui d'une façon plus pratique, mais que voulez-vous, je reste de la vieille école et pour moi rien ne vaut de toquer à une porte. Où plutôt ici d'appuyer sur un bouton au niveau d'une énorme grille. À chaque fois que je vois ce manoir je me retrouve tout simplement la bouche ouverte. Habitué au mont Hansei qui certes possède une place monstre mais rien à voir en surface habitable. Cet endroit est plus grand que les bâtiments du clan Uchiwa pour tout dire. Une voix résonne dans l’interphone.

Bonjour, et bienvenue chez les Onos. En quoi puis-je vous aider ?

Bonjour. Je suis tout simplement venu rendre visite à ma famille. quelques secondes s'écoulent avant que je me rende compte de mon oubli Ha oui, excusez-moi. C'est Hikaru Ono. Je suis le petit-fils d'Oma.

Ho, bien sûr monsieur Ono. Je vous en prie, je vous ouvre les grilles. Bienvenue chez vous.

Chez vous … Ces deux mots résonnent étrangement dans mon esprit. Le seul endroit que je pourrais nommer être chez moi c'est le domaine des Kitsunes, que ce soit la forêt ou le mont. Même le clan Uchiwa n'aurait pas cette appellation dans mon esprit. Le manoir non plus à vrai dire.
Il me faut quelques minutes de marche pour rejoindre la porte d'entrée, grande ouverte en attendant ma venue. Un homme d'une quarantaine d'année m'attendant, en costume, un large sourire aux lèvres.

Vous tombez bien monsieur Ono, tous le monde est à table. En vous attendant j'ai demandé à ce que l'on vous ajoute un assiette. J'espère que vous n'avez pas encore soupé. Puis-je ? demanda-t-il en tendant ses mains vers ma gourde, j'hoche tout simplement de la tête en signe d'approbation Je vais déposer ceci dans le vestibule. Noru, veux-tu bien accompagner monsieur Ono à la salle à manger ? Je suis certain qu'il est grandement attendu.

Le jeune homme s’exécute tout en me saluant. Il faut un peu de temps pour se rendre jusqu'à la pièce où je suis donc attendu. C'est la première fois que je vais me retrouver à cette table, la première fois que je vais prendre un repas avec plus d'un membre de ma famille humaine. Ça me fait un peu bizarre je dois l'avouer. À peine la porte ouverte qu'Oma se lève en écartant les bras en signe d'invitation.

Oma :Hikaru, mais qu'elle bonne surprise. Je t'en prie, prend place, nous t'avons ajouté une assiette. Quel plaisir d'enfin partager un tel moment avec mon petit fils que je connais le moins.

D'un geste de la main il congédie Noru, de l'autre il m'indique la chaise à son opposé. La pièce est magnifiquement décorée, pas mal de tableau représentant les membres de la famille, des photos également mais surtout des œuvres d'art. Connaissant la réputation de cette famille chacune des toiles accrochées ici, représentant autre chose que les Onos, doivent valoir une petite fortune. Tout comme les meubles richement décorés. Sans parler de cette table faisant aisément une dizaine de mètres, de quoi se sentir extrêmement loin de mon grand-père.

Je ne dirais pas non à un bon repas. Je ne passais que pour prendre quelques nouvelles mais c'est une bonne surprise. je salue tout le monde à la façon des Kitsunes, ils ne font que se pencher légèrement en retour me regardant avec un certain étonnement, il faut dire qu'encore une fois je ne cache pas mes nouvelles caractéristiques physiques

Hidona :Tu as bien changé depuis la dernière fois, tu ressembles plus à ce que tu étais lorsque tu as ôté le sceau de père.

Je lui répond tout simplement d'un sourire tout en m'installant sur la chaise. C'est vraiment étrange de me retrouver autour de pratiquement tous les membres de ma famille humaine. Quelques sourires alors qu'à peine installé une assiette se pause devant moi. Les plat semble juste être délicieux.

Oma :J'ai entendu dire que tu as enfin combattu mais que ça ce n'est pas très bien passé. D'après les informations qui sont arrivées jusqu'à mes oreilles tu me fais beaucoup penser à ton père. il essuie sa bouche à l'aide de sa serviette et bois une gorgée En parlant de ton père comment va-t-il ?

Dire que je ne me suis pas braquer en entendant ces paroles serait totalement faux, Il me remet tout simplement dans la face l'affrontement que j'ai fait face à Kai. Par contre ce que je me demande c'est comment il a fait pour être au courant de ça. De ce que j'ai compris c'était un combat mis en place par l'Empire, et hormis le rouquin et moi il n'y avait que des hauts gradés. Une fuite ? Très certainement, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre.

Au fond du trou aux dernières nouvelles. mon ton est plus sec et froid que je ne l'aurais voulu Vu ce qu'il s'est passé, je dirais bien qu'il est à sa place.

Mihako :Et tu n'es pas le seul, crois-moi.

Sa voix à elle aussi est vraiment cassante. Apparemment elle ne porte pas son frère dans son cœur. Chose que je peux totalement comprendre. J’observe un peu ma tante, c'est quand même fou de se dire qu'un coupe a réussi à aussi bien réussir tous ses enfants. D'ailleurs où se trouve ma grand-mère ? Pas à table en tout cas, mais il faut préciser que tous les Onos habitant sous ce toit ne sont pas présent.
J'attaque mon assiette avec appétit, j'ai rarement mangé quelque chose d'aussi bon. Bien meilleur que dans certain restaurant. Voila donc ce que c'est de vivre dans l'opulence.

Yuzu :Qu'est-ce que tu es vraiment ? elle frappe du poing sur la table

Oma :Yuzu !

Un silence s'installe dans la sale, c'est donc ça le ton d'un chef yakuza. Un mot, pas trop fort mais d'un ton vraiment spéciale. C'est vraiment un intonation qui impose le respect et qui ne demande qu'à être obéi. Je me rend compte à cet instant de cet aura qui se dégage d'Oma.

T'en fait pas Oma. je ne suis pas très certain dans mon ton Pour te répondre de façon totalement honnête Yuzu. Je suis tout simplement ce que je crois qu'Oma recherche. je ressens tout de suite de l'intérêt de sa part Je suppose que c'est toi ''grand-père'' qui à demandé à Hidona les connaissances que j'ai pu requérir sur les documents que vous m'avez fournis. Après tout, il semble que tu sois vraiment intéressé par ceux-ci. il pose ses couverts et joint ses mains, j'ai capté tous son intérêt

Oma :Et je peux savoir ce que je recherche ?

À tout hasard, je dirais les homoncules. Les êtres artificiels si tu préfères. ses yeux trahissent son intérêt, j'ai tout simplement frappé dans le mile Je suppose que la vous frappe plus que les autres, mais je suis juste le portrait craché de Sham, 'fin je l'étais. Tout simplement parce qu'il m'a conçu avec l'aide des Kitsunes. Je l'ai caché pas mal de temps mais maintenant je ne vois plus pourquoi continuer. Comme ça le sous-entend contrairement à toutes les personnes autour de cette table je n'ai pas été conçu naturellement.

Mihako :Et tu crois que l'on va te croire sur parole ? elle me coupe tout simplement, je soupire

Je pourrais parler de toutes les fois où tu l'as nommé traître ou encore de quand Oma s'en ai vraiment pris à Sham. Sans parler de la première visite de Kazuhiro. De sa naissance du sharigan ? Ou peut-être de quand tu t'occupais de Sham et Shûren Yuzu ? Je peux continuer comme ça longtemps.

Car oui, face à l'Anbu ce réveil de l'ADN n'a pas fait que me rapporter des savoirs sur les jutsus. J'ai eu droit à quelques souvenir de mon père humain dans le lot. Ça reste un peu flou dans l'ensemble bien que certain points soient très précis, mais c'est comme s'il les avait marqué en moi lors de ma création. Je pense bien que c'est un effet non voulu, sans quoi ça se serait éveillé bien plus tôt.

Mihako :Ça ne prouve rien !

 Pourquoi ? Tu comptes encore me frapper ? Toute façon c'est la seule chose que vous savez faire. Pas un pour rattraper l'autre, y a que maman qui n'a jamais levé la main sur moi. Vous avez que ça comme réponse, jamais là quand j'ai un problème mais toujours là pour m'en foutre une !

Je crois que je n'ai jamais vu un visage aussi étonné. Des paroles sortant de plus de dix années en arrière. Des paroles qui dans les souvenirs de Sham avaient vraiment marqué sa sœur. Et vu son fascié dans l'immédiat il ne s'était vraiment pas trompé sur ce point. Elle est juste totalement déstabilisée. Je me tourne vers Oma.

Ça fera peut-être du bien à cette ville une crapule en moins ! 

J'ai un petit sourire au coin de la bouche alors qu'un nouveau blanc s'installe. Plus profond cette fois, après tout je viens de m'en prendre à la tête de l'hydre. Il serre des poings, pas très heureux de revivre ceci.

Garde ton dragon cette fois-ci. Je pourrais y répondre contrairement à mon père mais tu as surtout besoin de moi. Me cramer sur place ne t'apporterait rien Oma. il contracte sa mâchoire avant de la délayer à l'aide d'un peu d'alcool

Oma :Je vois que tu peux être très précis sur certaine parole. Tout ceci laisse croire que tu dis vrai bien que Sham aurait très bien pu t'en parler.

Il n'est pas très certain de ce qu'il dit, se rendant compte lui-même de l'ancienneté de ces paroles. Il faut dire que peux de personnes seraient capable de retranscrire à ce point des moments marquant de leur vie. Et vu les visages des deux, avec ces paroles il y a eu un certain écho. Comme s'ils avaient revécu ce moment de leur vie en les entendants. Je reprend un bouchée, l'assiette est bien entamée mais pas terminée.

Hidona :Tu cherches quoi exactement Hikaru ? il y va à tâtons, un peu hésitant

Je suis pour ce que tu m'as proposé mon ''oncle''. Comme ma famille de Chikyuu vous êtes plusieurs autours de cette table à pratiquer le fuinjutsu. Je suis intéressé d'en apprendre plus sur ce sujet, une autre façon de concevoir. Vous vous voulez comprendre ce que j'ai appris dans les notes de Sham. Ou au moins Oma. Du coup je me suis dit que l'on pourrait échanger des informations.

Je vois que mes paroles ne plaisent pas. Ils ne sont pas habitués à ce que l'on rentre chez eux avec un certain avantage. Contrairement à ce qu'ils doivent vivre la plupart du temps, cette fois-ci c'est eux qui se retrouve plus dépendant que l'inverse.

Oma :Que proposes-tu ?

Apprenez-moi et j'en ferais tout autant. bien qu'à grande distance, je plante mon regard dans le sien Par contre je te préviens, ce savoir que tu veux obtenir est totalement hors de ta portée.

Oma :En quoi cette information pourrait m'intéresser dans ce cas ?

Ce n'est pas parce que toi tu ne peux pas le faire, qu'une personne ne le peut à ta place.

Oma :Je vois. il boit une nouvelle gorgée Tu es bien plus un Ono que Sham ne l'a jamais été. Tu parles comme nous je peux en avoir l'habitude. Que proposes-tu dans ce cas ?

Apportez moi ce que je désire et j'en ferais de même.

Toute la table, hormis moi, est sur la défensive. Mon ''grand-père'' prend quelques secondes avant de prendre la parole.

Oma :Laisses moi un peu le temps de réfléchir à tout ceci. il boit encore une gorgée Dors ici ce soir et nous en reparlerons demain matin. je marque mon approbation par un hochement de tête accompagné une nouvelle fois d'un sourire Hidona, tiens compagnie à ton neuve pour cette soirée.

Sans un mot de plus il se lève, rapidement suivit de la tablée hormis mon oncle. Apparemment quelque chose se prépare, une réunion très certainement. La pièce se vide très rapidement, non sans les politesses qui s'impose dans ce genre de moment.

Hidona :Bon, on dirait bien que l'on est plus que tous les deux … Ça te tentes une tête dans la piscine ? voyant mon air un peu hésitant il ajoute tout de suite Je te file un maillot s'il le faut.

Il ne faut pas plus d'une vingtaine de minutes pour que l'on patauge tous les deux dans l'eau. Les heures s'écoulent, à tel point que nos mains sont totalement fripées. Étrangement, jamais je ne me serais attendu à ce que je puisse m'entendre avec lui. Ces heures passées ensemble ont été plaisante mais surtout insouciante. Je n'ai à aucune moment eu l'impression de me retrouver dans une négociation. Le plus étrange, c'est que j'ai l'impression de l'avoir toujours connu … Une entente qui n'aurait pas eu lieu avant, lors de nos autres rencontres. Je l'ai vu sur ce moment d'un autre œil. Comme si je l'avais toujours connu. Un effet de l'ADN ? Peut-être … Quoi qu'il en soit, c'est vraiment plaisant.

Hidona :À demain Hika' !

Je lui souri tout simplement en lui souhaitant une bonne nuit, m'engouffrant la chambre mitoyenne à la sienne. Un hasard ? Je ne pense pas.

Je crois bien que je n'ai jamais aussi bien dormi dans ma vie. Très certainement les bienfaits d'un matelas hors de prix, dans des draps valant bien plus que ce que je pourrais mettre sans finir mes deux prochains mois à manger du riz nature. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ça me fait plaisir de passer du temps dans cette demeure et d'être vu, ou tout du moins en surface, je ne suis pas stupide, comme un membre à part entière de cette famille. C'est étrange, car lors de ma première visite je n'avais pas ressenti ceci. Tout comme je n'avais pas ces sentiments si tranchant envers les Onos. Est-ce que c'est dû à ce que j'ai pu développer face à l'Anbu ? Je pense bien, je crois qu'une partie de Sham s'est vraiment fondue au moi, comme si ce qu'il avait vécu avant de me concevoir n'avait fait plus qu'un avec moi. Cependant, je n'ai pas accès à tout ceci comme s'il s'agissait d'un livre. Pour le comparer à quelque chose ce serait plus comme un rêve, quelque chose qui nous échappe au petit matin mais qui a comme une trace fantôme en nous tout en gardant des parties claires et limpide. Quelque chose que l'on peut entrevoir sans jamais en comprendre la totalité. Ça me dérange, d'avoir cette impression de ressentir des choses qui ne sont pas de moi, comme si je n'étais qu'une réincarnation … À vrai dire, c'est ce que je suis en quelque sorte.
Alors que j'émerge doucement, la porte s'ouvre, pas de façon calme mais pas de façon abrupte non plus. C'est ma tante Mihako qui s'engouffre dans la pièce, sans aucune gêne. Ce qui me choque dans un premier temps c'est son visage, elle me regardait si durement là veille … et là, je peux percevoir une certaine douceur. Pourtant, je me braque, me redressant dans mon lit.

Tu pourrais toquer.

Mihako :Mais je ne l'ai pas fait.

Qu'est-ce que tu veux ?

Sans dire un mot elle s'avance un peu hésitante, me dévisageant. Je dois avouer que ça me met un peu mal à l'aise. Je ne peux pas décrire ce qui est transmis aux travers de ses yeux. C'est vraiment déstabilisant. Sans parler du fait qu'elle s'installe au pied du lit, assise, un peu gênée. Elle passe une de ses mains dans ses cheveux, toujours en me fixant.

Mihako :C'est vrai que tu lui ressembles, moins maintenant mais il y a plus qu'un air de famille. elle joue avec le drap de ses doigts Ce que tu as dis hier, est-ce que c'est vrai ou non ?

De quoi tu parles ?

Mihako :Sham t'a vraiment créer avec l'aide des Kitsunes ?

Tu veux d'autres preuves ? Je peux te parler de certain moment que tu as passé avec. Ça ne ferait écho que chez toi ou chez lui.

C'est totalement faux, contrairement à hier je ne pourrais pas du tout ressortir des phrases en copier coller. Comme si le lien qui muni à mon père n'était plus aussi présent. Est-ce que ces effets pourraient être soumis à un certain besoin ? Je ne peux pas le dire, c'est encore nouveau pour moi.

Mihako :Non, ça ira. encore un effet de mon aura, capable de dissuader juste avec quelques mots Sa vie … Ou plutôt ses souvenirs ont quel impacte sur toi ?

Aucun. je répond trop au tac au tac pour que ça puisse vraiment paraître vrai, je le vois à son visage Ce n'est pas parce que je découle de lui que je suis lui. Ne me vois pas comme ton frère.

C'est ça, c'est ce que j'ai vu dans son regard. Elle ne me voit pas comme celui que je suis mais comme celle qu'elle aimerait que je sois.

Mihako : Est-ce que tu sais ce qu'il a vécu ?

Je me demande bien à quoi elle essaye de faire écho. C'est vaste comme question, ça reprend après tout l’entièreté de sa vie.

Vécu quoi ? elle paraît hésitante

Mihako :On n'a jamais vraiment su ce qu'il s'est passé entre le moment où nous nous trouvions encore à Shousan et l'Empire. Dix années se sont écoulées pendants les quelles nous pensions que ton père était mort.

Il y a eu le procès non ? C'est suite à celui-ci qu'Oma s'est retrouvé en prison. Apparemment il a fait jouer de son bras long pour en sortir aussi rapidement. Mais je ne vois pas trop ce que tu attends de moi.

Mihako :On a eu trois versions de l'histoire. Oma qui rejette toujours les accusations de Sham, la version qu'il a donné lors du procès et celle qu'il nous a donné par la suite.

Je chasse les draps d'un revers de main, dévoilant mon corps pratiquement nu. Contrairement à ce que l'on pourrait penser mon corps est recouvert d'aucun fuinjutsu. Ou en tout cas aucun apparent, tous sont masqué par la Lune des Kitsunes. Très pratique pour garder le secret. J'enfile un short et un t-shirt qu'Hidona m'a prêté, n'ayant pas prévu de loger ici je n'ai prévu rien du tout pour me changer.

Ne compte pas trop sur moi pour lever le secret sur ce qu'il s'est réellement passé. Surtout que si ça se trouve tu as déjà la vérité. je fini d'enfiler le tshirt Et puis, si j'ai bien compris avec les Onos tout a une valeur et pourtant tu me demande sans proposer. Ce n'est pas dans l'idée de la famille de ce que j'ai pu comprendre.

Elle se braque un peu, serrant les dents. Apparemment mon ton ne lui plaît pas vraiment. Je peux comprendre, mais il est hors de question de passer par quatre chemins.

Mihako :Je vois que tu t’acclimates plutôt bien.

J'ai de bonnes figures à suivre et puis votre sang coule en moi après tout.

J'ouvre la porte quittant la pièce, laissant ma tante seule dans la chambre. Maintenant reste à trouver le chemin pour l'endroit où je vais déjeuner. À tout hasard je toque à la porte voisine, celle d'Hidona. Heureusement il répond, sans quoi je me serais retrouvé à airé durant un bon moment dans la demeure. Vu la taille ce n'est pas bien difficile de s'y perdre, on n'échange pas vraiment, lui est encore à moitié endormi. C'est dans la cuisine que je retrouve mon grand-père, journal dans les mains. Il dégage vraiment quelque chose d'étrange, rien que de l'entrevoir je peux ressentir ce qui se dégage de lui. Plus je le croise et plus je comprend comment il a pu finir à une telle place.

Oma :J'espère que tu as bien dormi Hikaru. Bonjour Hidona. il répond d'un petit grommellement, aucun doute il est toujours à moitié dans ses draps J'ai bien réfléchi à ta proposition. il replie le journal tout en m'invitant à m'installer à la table non loin de lui Que veux-tu pour ton petit-déjeuner ?

J'ai bien dormi en effet. Et pour déjeuner je prendrais la même chose qu'Hidona, ça m'ira très bien. Avec du jus d'orange si vous en avez.

Comme toujours quand je ne suis pas sur Chikyuu il faut que je fasse appel à l'un des miens. Il me faut absolument boire de l'eau du mont Hansei. Je ressens déjà mon corps me lâcher un peu, pas encore trop dans la vapes mais suffisamment pour que je n'oublie pas que mon état d'homoncule ne soit pas parfait.

Oma :Vous avez entendue Komikaroka, ce sera deux petit-déjeuner à la Hidona. Vous pouvez également ajouter un café.

Très bien monsieur Oma, je prépare ceci tout de suite.

Sans prévenir je signe l'invocation, un petit cris de surprise s'échappe de la cuisinière et haussement de sourcil de la part de mon grand-père. Gumai arrive dans un nuage de fumée, gourde à la gueule.

Merci. Dis-moi comment ça se passe au mont Hansei ? Il y a eu des nouvelles de la forêt de Yoru ? à peine ma phrase finie je retire le bouchon de la gourde et boit à pleine lampée, chacune redonne des forces à mon corps

Gumai :Bonjour tout le monde, navrée de faire irruption de la force chez vous mais j'apporte le médicament d'Hikaru. elle m'ignore totalement, je peux comprendre, j'en oublie toutes les politesses. Oma la regarde curieusement.

Oma :Si je comprend bien il y a aussi un peu de Sham en toi ?

Gumai :Totalement. Je vois que mon frère vous en a parlé. elle se tourne vers moi Non, pour le moment nous n'avons encore aucune nouvelle pour le monstre. Cependant un Kirin vient d'arriver sur le mont Hansei. Nous avons bon espoir qu'ils aient des informations qui pourraient nous avancer. En parlant de ceci, je suis attendue au mont, Shian a demandé à ce que l'on soit tous présent.

Dans ce cas je vais venir avec toi.

Gumai :Pas cette fois Hikaru, nous ne savons pas comment les Kirins pourraient voir ton statut. Ne le prend pas personnellement, je sais comme tu peux être susceptible parfois. Oma lâche un large sourire, apparemment la situation l'amuse

Je comprend. Tu me tiendras aux nouvelles.

Elle reprend la gourde dans sa gueule avant de repartir comme elle était arrivée sans oublier de saluer tout le monde. Je dois avouer que je suis un peu vexer comme la sous-entendue ma sœur. Me sentir comme ceci mis à l'écart ne me plaît absolument pas. Cependant j'ai d'autres choses à régler maintenant que j'ai meilleure mine.

Oma :Tu es malade ?

Pas vraiment, disons plutôt que mon corps n'est pas des plus stable. Mais vous m'avez dit que vous aviez réfléchi à ma proposition. Quel est donc votre réponse ?

Hidona :Vous ne voulez pas aborder des sujets un peu moins sérieux dès le matin ? J'ai même pas encore eu à boire que vous parlez déjà de négociation. C'est une horreur. HormiHikaru m'a déjà tiré du lit, ce n'est pas suffisant pour vous ?

Oma :Je te l'ai déjà expliqué, ce n'est pas en te levant à pas d'heure que tu vas faire de grandes choses. Prend exemple sur ton neuve, il est déjà debout et paré à discuter. J'aimerais que tu puisses en dire autant.

Le fameux silence gêné après une remontée en public fait sa place, il trouve cependant une certaine place car on nous sert les déjeuner et le café d'Oma. Hormis le jus d'orange on reste sur du traditionnel, un bol de riz accompagné d'un mizo, un contenant avec des algues, un autre avec une omelette, du saumon, des légumes marinés, … Il y a vraiment de tout, encore un bon point pour cette demeure. Des repas plus que succulent sans avoir rien à faire. Hidona encore un peu vexé prend son plateau et quitte la pièce. Apparemment il s'en va déjeuner sur l'une des terrasse. Je le suivrais bien mais une discussion avec mon grand père m'attend apparemment.

Oma :Ça te dérange ?

Il tient entre les doigts un cigare, bien sûr que ça me dérange, mais je n'ai pas vraiment l'envie de lui refuser ce plaisir. Bien que je le soupçonne de le faire exprès, montrer qu'il est sur son territoire et qu'il fait ce qu'il veux. Je lui indique que non d'un signe de la tête approbatif tous en buvant une gorgée de mon jus fraîchement pressé. Il allume son cigare à l'aide du Katon, crachant un large nuage de fumée tout en faisant tout de même attention à ne pas le faire vers moi.

Oma :J'ai bien réfléchi à ta proposition. Si ce que tu m'as avancé hier est vraiment à ta portée je t'assure que les savoir dans le fuinjutsu seront à ta portée. Nous t'apprendrons ce que nous savons contre un équivalant. Bien sûr, les savoirs de Sham couvriront pas mal de nos échanges. Cependant, ils ne tiendront qu'un certain moment. Il te faudra nous apporter de nouvelles choses.

Je comprend totalement, on sera dans un échange équitable. Les savoirs de Sham ne sont pas les seuls que je possède, je n'ai peut-être pas été aussi loin que lui sur certain domaines mais j'ai été bien plus loin dans d'autres. Et j'ai d'autres atouts que lui n'a jamais pu avoir.

Oma :Très bien. J'ai également réfléchi à un autre point. Tu auras bien sûr tout le temps pour y réfléchir. il tire une nouvelle bouffée De ce que j'ai entendu tu loges dans un petit appartement de fonction sur Taki. Ce n'est pas vraiment ma proposition mais je tiens à ouvrir celle-ci par cette offre. Ça me fait un peu mal au cœur qu'un des membres de ma famille se retrouve dans un si petit logement. Je te propose donc de te dégoter un lieu où habiter sur Taki autre que ce cagibi.

Je dois avouer que je suis totalement surpris par cette générosité. Oui ça cache certainement quelque chose mais j'avoue qu'après avoir connu ce lieu je me vois mal retourner dans mon appartement. Me retrouver dans un nouveau logement au frais des Onos ne me dérange pas. Est-ce que l'Empire le verrais d'un mauvais œil ? Très certainement, mais techniquement mon grand-père a payé sa dette envers celui-ci. Cependant ça pourrait lui donner un point d'appui sur moi.

Oma :Mais ce n'est pas tout. Tu logeais avant chez les Uchiwas, mais l'entente avec ton père te coupe tout toit au-dessus de ta tête dans la capitale. C'est pour ceci que je te propose de t'installer là où ta places est. Tu peux t'installer ici, comme tu as pu le voir nous avons de nombreuses pièces dans cette demeure. La chambre où tu as dormis cette nuit pourrait très bien être la tienne. Ça te rapprocherait du bâtiment des scientifiques.

Si je comprend bien, vous me proposez d'habiter sous ce toit et de m'offrir un apparemment sur Taki ? un large sourire en signe de réponse Je vais refuser l’appartement, je ne pense pas que je vais encore beaucoup me rendre sur la capitale militaire ou en tout cas quand ça sera le cas l'appartement de fonction fera très bien l'affaire. Par contre, habiter ici me plaît plus. Je serais comme vous le dites plus proche de ma discipline mais ça sera aussi bien plus simple de partager nos savoirs. À moins que vous préfériez que je vive à plein temps sur Taki bien sûr.

Je crois bien l'avoir pris un peu au dépourvu. Si je me suis retrouvé moi étonné dans un premier temps c'est son tour. Je doute qu'il avait prévu que j'accepte si vite et que je soumette l'idée de m'installer ici.

Oma :Ton idée me semble parfaite. Tu vivras donc parmi nous. Pourrais-je avoir les clefs de ton appartement de fonction afin d'y envoyer une personne chercher tes affaires ? Tu en as peut-être d'autre sur Shi ?

Non, à vrai dire j'avais prévu hier de rentrer sur Chikyuu. je lui tend les clefs

Oma :Parfait, elles t'attendront dans ta chambre ce soir. Je te trouverais un double de celle de cette maison au plus vite. mon grand-père se lève tout en écrasant son cigare dans une des assiettes Komikaroka préviens chacun de mes enfants de la nouvelle. Si tu pouvais mettre également la main sur un double des clefs ce serait parfait. il se tourne une nouvelle fois vers moi Je ne sais pas si tu as quelque chose de prévu aujourd'hui mais tu peux passer du temps avec Hidona si tu veux, ça lui mettra un peu de plomb dans la cervelle. Je crois qu'il a beaucoup à apprendre de ta part.

Sans un mot de plus il quitte la pièce journal à la main. Me laissant seul dans la cuisine, car même la dénommée Komikaroka avait déjà déserté les lieux. Est-ce que je rejoins mon oncle pour déjeuner ? Non, pas tout de suite, après tout je vais passer une bonne partie de la journée avec lui apparemment. Et puis si ça se trouve, en traînant un peu dans la cuisine je vais peut-être croiser le reste de la famille.

Trois jours que j'habite ici. Je m'étais attendu à ce qu'Oma cherche à tout de suite apprendre ce que j'avais appris sur les documents de Sham. Pourtant non, bien au contraire, il semblait juste totalement avoir oublié le contrat que nous avions passé. Il ne partageait d'ailleurs que peu de moment avec moi, apparemment il avait pas mal de travail de ce que mon oncle me disait. Apparemment c'est toujours comme ça avec lui. Mais ce qui m'étonne le plus c'est le lieu et la position dans la quelle je me trouve. Je n'ai pas vraiment compris comment Hidona a réussi à me convaincre. C'est le deuxième jours qu'il me travaille pour que j'accepte, le soleil commençait à se coucher quand j'ai accepté sa proposition. Je pense qu'il m'a eu sur les sentiments, jouant sur les information que son père lui a donné sur le combat que j'ai fait contre Kai. Je me demande toujours comment il a réussi à en savoir autant. Mais ce n'est pas le moment de me pencher là-dessus. Là où mon oncle a réussi à me tirer c'est tout simplement un affrontement. Je m'étonne toujours de m'être laissé aller à cette proposition. Voilà ce qui arrive quand on suit ses sentiments, mais il faut dire qu'il a su appuyer là où il fallait. Si je ne peux pas me défendre, jamais je ne pourrais protéger qui que ce soit et encore moins les Kitsunes. Comme il me l'a dit, si jamais mon frère et mes sœurs avaient participé à ce combat contre le nabot j'aurais juste était totalement incapable de leur porter secours. D'ailleurs, il faudrait que je m'entraîne avec eux afin d'affiner nos capacités dans un affrontement.
Je bondit sur le côté, manquant de peu de me manger une gerbe de feu. Lui aussi est donc un manieur du ninjutsu. Quoi que rien n'est dit avec cette famille. Le Sharigan avait été pendant longtemps endormi dans celle-ci mais s'était éveillé de plus belle sur cette génération. Peut-être qu'Hidona lui aussi le possède. Au clan j'ai appris qu'il ne fallait jamais se fier à ce que les membres de ceux-ci sont capables, ils sont capables de tout.
Pour le moment il est le seul à avoir attaqué de front, je ne fais qu'esquiver ou bloquer. Toujours frileux d'attaquer.

D'ailleurs en parlant d'affrontement je ne me serais jamais attendu à ce qu'ils possèdent une salle dédiée à l'entraînement. Un lieu sous-terrain au sol de terre battu. Comme seule variation sur celui-ci on ne trouve qu'un étang artificiel et des pans de mur que j'ai abandonné tout le long de l'affrontement. Il faut dire que ça fait déjà une bonne heure que l'on s'échange, ou plutôt qu'il envoie et que je bloque ou j'évite.

Hidona : Tu manques de répondant mon neuve. Sois plus piquant ou tu n'arriveras à rien.

Ce n'est qu'un entraînement, rien de plus. Il ne sert à rien de l'être.

Hidona : Et tu comptes t'améliorer comment si ne chercher jamais tu évites toujours d'attaquer ? Je ne te parle pas il se stoppe dans ses paroles, envoyant cette fois-ci un arc électrique que je bloque immédiatement d'un mur qui explose sous le choc de faire mal pour faire mal. Et puis même si ça arrive nous avons de quoi nous soigner dans le coin. Que ce soit en potion ou en soin plus classique. Anako n'est plus dans la maison mais papa se débrouille pas mal en médecine aussi.

Il me lance des shurikens que je dévie à l'aide d'un coup de fuuton. J'accompagne depuis le début mes mouvement à l'aide de cet élément, me donnant un peu plus de vitesse que mon oncle. Nous avons pas que le même âge mais des capacités qui semblent être de même niveau. Il a raison, si je reste toujours que sur la défensive je ne pourrais pas défendre avec efficacité les miens.

Si je comprend bien, tu cherches à ce que je réponde ?

Il paraît étonné, se stoppant dans l'affrontement. Il paraît surpris, ne s'attendant pas du tout à une telle réponse. Mais ce qui suis le prend encore plus au dépourvu. J'aurais bien aimé allié mon sceau à une technique plus puissante mais je n'ai pas trop le choix, si je veux profiter de l'état dans le quel je l'ai mis il faut que je frappe maintenant.
Tout en activant le sceau de l'Illusion j'envoie la Libération des quatre vents, trois plutôt pour moi. Ils arrivent tous sur mon oncle mais le traverse sans lui infligé le moindre dégât. Il est encore plus surpris mais déçu surtout.

Hidona :J'y ai vraiment cru. Je ne sais pas comment tu fais ça mais ça ne va te servir à rien mise à part montrer tes capacités en fuinjutsu. Si c'est pour faire semblant je ne vois pas l'intérêt de continuer. Je ne fais pas ça tout simplement par plaisir mais je cherche aussi à ce que tu t’améliores. Mais si tu ne veux pas autant me le dire.

De quoi tu parles ! Que je sache tu ne m'as pas touché une fois, c'est que je ne suis pas mauvais non ?

Hidona :Je ne cherche pas vraiment à te toucher ! il s'énerve un peu Je cherche tout simplement à te montrer l'importance de l'entraînement. D'accord, tu es pacifique mais ça ne peut pas coller avec le fait d'être un shinobi. Tu ne peux pas espérer survivre. Utilise la technique que tu viens d'utiliser en combat et tu vas juste te retrouver en mauvaise posture. Tu payes plus pour ne rien faire. C'est juste totalement stupide !

Il s'avance vers l'un des bancs le long de la pièce. D'un revers de la main il rabat tous les pans de mur de doton et en crée un nouveau sur de la tripe épaisseur tout en buvant une potion. Il m'en envoie une autre.

Hidona :Je te laisse le choix. Ou tu fais un véritable affrontement contre moi ou alors tu descends ce qui obstrue l'entrée. il attire mon attention sur des potions d'une autre couleur Quand je te dis que l'on a de quoi se soigner je rigole pas. Tu as le choix, ou tu te bats vraiment et j'en ferais autant ou alors tu défonces ces murs.

Sans vouloir faire de mauvais jeu de mot il me met vraiment au pied du mur. Il n'a pas tort mais pourtant je n'ai pas vraiment envie de le combattre. Pourtant sans trop réfléchir je vois une potion, ressentant mon chakra se charger à fond. Un fourmillement court le long de mon corps, je ne sais pas trop comment il y arrive mais il me donne envie de voir de quoi je suis capable réellement.

Hidona :On s'y remet ou alors tu préfères stagner sur tes capacités ?

Pour toute réponse je réactive les vents porteurs. Il sourit en reprenant position. Je suis encore hésitant, il le ressent vu que je lève un nouveau mur qu'il explose rapidement à l'aide du raiton. Son regard me montre son mécontentement. Je ne sais pas ce qui me prend, mais je me lance. Contrairement à tout le monde ce n'est pas le dragon que j'ai choisi pour forme pour l'une de mes techniques mais un Kitsune abordant dix queues. Il est frappé de plein fout, inquiet je fais un pas vers lui. Grave erreur, je suis expulsé en arrière frappé de plein fout par un dragon de foudre. L’électricité parcourt mon corps douloureusement. Par contre cette fois-ci elle éveille quelque chose d'autre en moi, une combativité.
Le combat dure un bon moment, on entame sévèrement le stock de potions, que se soit pour se requinquer physiquement ou intérieurement. Jamais je n'aurais cru que j'aurais pu avoir un ninjutsu aussi agressif. Bien qu'il ait annoncé que nous allions y aller totalement à fond je le soupçonné d'avoir retenu ses coups. Chose que j'ai donc fait également naturellement.

Une cloche résonne dans la salle avec un son bien trop fort pour être naturel. Vu qu'ils sont pas mal à pratiquer le Fuinjutsu dans cette famille je soupçonne que celui-ci ai été utilisé pour renforcer le son. Hidona me fait signe d'arrêter, je n'ai pas vraiment eu besoin de cette attention pour comprendre. On se retrouve tous deux à bout de souffle, mon oncle abat les murs de doton d'un revers de main. Libérant les larges pilier de métal. Après tout vu l'agressivité d'on peut être capable un shinobi il faut bien un lieu plus que solide. C'est un vieil homme qui se dévoile à notre regard.

Monsieur Hikaru, votre grand-père vous attend dans son bureau il aimerait beaucoup discuter avec vous. son regard se pause sur les auréoles de transpiration Je vais tout de même le prévenir que vous n'allez pas arriver tout de suite. Une douche serait conseillée.

Heu d'accord, très bien.

Hidona : Merci pour l'information Maro. Je vais lui montrer le chemin ne t'en fais pas.

Très, évitez juste de trop faire attendre monsieur Ono. Vous savez à quel point il n'aime pas attendre.

Hidona :Allez vient, Maro n'a pas tort. Faire attendre mon père n'est jamais une bonne idée.

C'est un petit quart d'heure plus tard que je me présente au bureau de mon grand-père. Les cheveux et les poils de mes queues encore mouillés. Mon oncle m'a abandonné à l'entrée après avoir toqué lui même à la porte.

Oma : Entre Hikaru.

Sa voix est étouffée par l'épaisseur du bois que je pousse. Dévoilant le bureau du chef de famille. Il me présente de la main le siège face à lui. M'accueillant d'un large sourire. Je m'attendais à ce que la pièce sente le tabac froid mais non, je ne sais pas s'il évite de fumer en ce lieu ou alors si ça ne vient tout simplement pas des grandes fenêtres ouvertes renouvelant l'air en permanence. Sans parler de la hauteur de la pièce au niveau de la demeure qui permet de bien brasser l’intérieur.

Oma :J'ai entendu que tu t'es entraîné avec Hikaru aujourd'hui. Je suis contenant d'apprendre que tu t'entends bien avec lui. Mais comme tu dois t'en douter je ne t'ai pas fait venir pour ceci. Si tu es ici c'est parce que j'aimerai que l'on parle de l'échange que nous avons mis en place. je me redresse sur mon fauteuil Tu m'as dis que ce que contenais les informations dans les recherches de mon fils étaient hors de ma portée, ou en tout cas ce qui m'intéresse vraiment. J'aimerais que tu m'expliques pourquoi ce savoir ne peut pas être à ma portée.

Vous qui avez élevé mon père. tu parles, il n'a pas vraiment participé à sa vie ou en tout cas pas de façon vraiment positive Vous savez que le Kitsunes possèdent un Fuinjutsu qui leur est totalement propre. Il n'est peut-être pas très loin de celui des humains mais il n'en reste pas moins totalement hors de portée pour toute personne étrangère à cette famille.

Oma : Je te rappelle que nous avons un lien avec cette famille. Si Sham a pu l'utiliser je ne vois pas pourquoi il n'en serait pas possible pour d'autre.

Tout simplement parce se lier à nous n'est pas suffisant. Sham n'a jamais pu le contrôler, il a pu le comprendre et en tirer partie mais tracer nos symboles lui est totalement impossible. Par contre, moi je suis capable de l'utiliser. C'est pour cette raison que vous ne pourrais pas mettre en place son savoir. Ou en tout cas pas sans notre aide.

Il est difficile de traduire le sentiment qui se trouve sur le visage de mon grand-père. Il cherche à le laisser paraître le plus neutre possible mais un petit rictus au coin des lèvres trahi ce qu'il pense vraiment. Il ne doit pas du tout aimer dépendre des autres.

Oma : Je comprend mieux tes paroles dans ce cas. Je me retrouve donc totalement dépendant de toi pour les savoirs de mon fils. Ça retire de l'intérêt par rapport à tout ceci.

Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas maître des capacités qui sont demandées que l'intérêt en est moindre. À moins que vous soyez vous aussi capable de créer la vie d'une autre façon que la plus banale mais la plus complexe de toute. il serre les dents Je ne me laisserais pas faire Oma, je connais la valeur de ce que Sham a mis au point. Je ne peux pas vous apprendre à maîtriser tout ceci mais je peux vous en faire totalement profiter. Si vous ne voulez pas que l'on échange nous pouvons nous arrêter ici.

Oma :N'extrapole pas mes paroles Hikaru. Sham l'a fait par le passé et tu sais ce qu'il lui ai arrivé.

Et je vous ai dit ce qui arrivera. Me menacer ne prendra pas ''grand-père''. Contrairement à Sham je n'ai avec vous comme seuls liens le sang et l'intérêt. Je n'ai pas d'autre attente particulière. Oui, je vous remercie de me permettre de vivre ici. Mais ne soyons pas dupes. Vous savez pourquoi vous me l'avez proposé et moi j'ai ma petite idée là dessus. Nous avons tous deux des choses à tirer de l'autre.

Oma :Très bien, nous partirons donc sur une entente de pure intérêt. Je ne vois rien à redire sur ceci. Vu que nous sommes dans un échange directe je ne vais pas passer par quatre chemin. Dis-moi qu'attends-tu en échange de ce savoir ?

Ce que vous m'avez proposé. Apprendre de votre Fuinjutsu et pourquoi pas d'autres petites choses que je pourrais grappiller par-ci par-là. Si vous avez atteint la place qui était votre c'est que vous savez vous faire une place dans les milieux les plus difficiles.

Oma : Je comprends mieux maintenant pourquoi tu as voulu loger dans cette maison. Ce n'est en rien pour te rapprocher de nous.

N'extrapole pas mes paroles ''grand-père''. il prend le verre qui se trouve devant lui et bois une gorgée de ce qui semble être de l'alcool

Oma : Je crois que l'on va devoir remettre certaine chose au claire. Je n'aime pas le ton que tu utilises avec moi. Jusqu'ici j'ai laissé passer. Par contre, je te prie de calmer tes paroles.

J'en prend bonne note. non sans un sourire, j'ai envie d'ajouter que dans ce cas autant le faire dans les deux sens mais je sens que cette paroles sera vraiment de trop, je lui ai déjà trop rentré dedans ces derniers jours

Oma : J'aime mieux ceci. il repose son verre Si tu ne peux pas me donner le savoir que je recherche que proposes-tu dans ce cas.

C'est un homoncule que vous cherchez c'est bien ceci ? il hoche de la tête en signe approbatif Je peux vous proposer un être à votre image. Par contre il y a deux choses à prendre en compte. La première c'est tout simplement que tout comme moi il ne sera pas totalement à votre image mentalement. Il sera un être à part. Comme pourrait l'être un fils. Par contre je peux outre passer ce point, je ne l'ai jamais essayer du coup je ne peux pas l'affirmer à cent pour cent. Mais j'ai bon espoir que le sceau que j'ai mis au point soit vraiment à la portée de mes attentes.

Oma : Dis m'en plus.

Il serait en théorie capable de passer ce que vous avez dans votre tête, les souvenirs, vos connaissances et tout ce qui en découle d'un être à un autre. Ce qui implique l'homoncule.

Oma : Tu me parles d'immortalité là.

En théorie seulement. L'homoncule n'est rien de plus qu'une copie d'un être vivant. Si l'original est copié il en sera déjà un peu diminué. Le médicament que vous m'avez vu prendre découle tout simplement de ceci. C'est totalement compensé par l'eau du mont Hansei et ses vertus.

Oma : Que se passe-t-il sans cette eau ?

Étant le seul homoncule je pourrais pas dire. Mais on suppose grandement que la mort serait la clef si je ne bois pas l'eau du mont. J'ai passé trois jours sans le faire au maximum et j'étais au bout du rouleau.

Oma : Tu me proposes donc un échange de savoir avec un qui n'est pas totalement au point ?

On pourrait le penser comme ça. Mais je ne vous ai pas encore parlé du deuxième point. L'homoncule Kitsune ne peut pas comporter seulement les gênes d'un humain. Il faut absolument y mêler celles des Kitsunes. Du coup oui, c'est avoir un aspect comme le miens mais également avoir accès aux savoirs de ma famille.

Oma : Je vois, mais en quoi ça change la donne ?

Tel que vous me voyez je ne suis pas totalement complet. À ma naissance ou avant, je ne sais pas exactement on m'a brisé en cinq parties. Il est possible que le mal d'on je souffre vienne de là. Mais c'est impossible de l'affirmer vu que je n'ai jamais été qu'un.

Oma : La séparation est obligatoire ?

Non, c'est un choix qui a été fait quand j'ai été créé. Il est possible qu'une fois entier je ne sois plus soumis à ce désagrément.

Oma :Qu'attends-tu dans ce cas ? Je ne vois pas pourquoi tu subis encore le fait de devoir te soigner alors que tu as une chance de ne plus être malade.

J'ai peur de perdre les miens.

Oma : Pourrais-tu mettre au point un homoncule pour chaque membre de cette famille ?

Il faudrait que tout le monde signe pour les Kitsunes. Lorsqu'un homoncule grandit dans le cristal du mont, il a besoin de chakra de ceux d'on il possède les gênes. Il faudrait que chacun puisse donner régulièrement du chakra.

Oma : Et si tu peux emmener du chakra l'obligation d'avoir signé avec eux tient toujours ?

Non, il faudra tout simplement que je convainque les Kitsunes mais je n'ai aucune peur de ce côté là.

Oma : Et ton sceau qui permet de passer la mémoire et tout ce qui en découle d'une personne à son homoncule peut être altéré ?

C'est à dire ?

Je n'aime pas trop où il veut en venir. J'ai peur de comprendre.

Oma : Est-ce que tu peux modifier la mémoire d'une personne lors du passage ?

C'est bien ce d'on j'avais peur. Je ne sais pas trop ce qu'il a en tête mais ça sent mauvais. Est-ce qu'il voudrait remodeler les souvenirs de sa famille pour avec des membres plus proche ? Ça m'étonnerait pas, connaissant les dires sur cette personne ça ne m'étonnerait pas du tout.

Je doute que ce soit possible. Ou en tout cas ça risque d'avoir un effet inattendu. Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parlé de l'effet papillon. il roule des yeux, oui je me suis permis de le prendre un peu pour un imbécile sur ce coup Changer un souvenir peut avoir des répercutions inattendues.

Oma : Si tu doutes c'est que tu n'as jamais essayé et que ça laisse des portes ouvertes.

En effet, ça reste une possibilité bien que ce soit risqué.

Oma : Quel est la quantité de chakra d'on tu aurais besoin ? je réfléchi quelques instants avant de répondre

Je dirais à vu d'oeil, le coût d'un Dragon céleste un peu amélioré multiplié par cinq. À la création du sceau mais également chaque semaine pour nourrir l'homoncule.

Oma : Très bien, pour quand pourrais-tu mettre tout ceci au point ?

Pas sans un début d’apprentissage et il me faudra du temps aussi. Vu le coût je ne pourrais pas l'utiliser très souvent. Si je dois en mettre un pour chaque il me faut un lourde dose de chakra.

Oma : Les potions pourront t'être utiles.

Un corps ne peut pas en ingurgiter de trop. Je ne serais pas dans la capacité de nourrir des homoncules simultanément durant des mois.

Oma : Il sera possible de te trouver des personnes pouvant palier à ce point. Tu pourrais aurais la dose suffisante.

Et je vais donc me retrouver bloquer durant des mois ? Je suis navré, je ne tiendrais pas. Si vous vous retrouveriez à ne dépenser ceci que quatre fois par moi, pour ma part ça sera ce prix pour chacun. Et cette famille est nombreuse. Je ne peux pas me permettre de me retrouver sur les rotules.

Oma : Combien de temps il faut pour qu'un homoncule sorte du cristal ? ce dernier mot est un peu hésitant, il ne comprend pas bien pour ce point, logique je ne suis pas encore totalement rentré dans les détails

Neuf moi, mais ce temps peu être diminué. Par contre ce sera un coût supplémentaire.

Oma : En combien de temps penses-tu pouvoir mettre un homoncule au point.

Chaque jour me coûtera un dragon de plus. Ça dépendra donc de ce que vous m'apporterez comme source de chakra.

Oma : Tu pourrais donc diminuer à une journée.

En théorie oui. Par contre, je doute que mon corps soit capable de le faire.

Oma : Dans ce cas, je suppose que tu serais capable d'en produire un en deux semaines ?

Je ne sais pas où j'ai pas été bien claire. Je ne peux pas me permettre de rester deux semaine sans rien faire. Sans parler que ce ne serait que pour une seule personne là.

Oma : Tu auras un mois par homoncule. Pas plus.

Je serre les dents, c'est mon tour cette fois-ci. Je vois qu'il n'en démordra pas, je vais donc me retrouver à charbonner. Par contre je ne pense pas pouvoir tenir ces délais.

Trois mois, c'est le minimum que je pourrais tenir en continuant à vivre. Par contre, j'espère que vous êtes conscient qu'être aussi demandant coûtera plus en savoir. Mais je pense que le mieux serait même d'oublier cette diminution de temps. Faire trois homoncules à la fois sera bien lourd que les accélérer. On revient au final au même temps.

Oma : Trois mois ça reste long.

Trois fois moins que le départ. Il en faut combien d'homoncule ?

Oma : Un vingtaine je dirais. Tu comprends pourquoi trois mois c'est trop long. Est-ce que Sham pourrait t'aider ? Je m'occuperais de le convaincre.

C'est impossible, il n'a plus la possibilité d'utiliser le Fuinjutsu des Kitsunes.et Hidona ne pourra pas non plus aider. Mais je pourrais voir pour que les Kitsunes m'apportent leurs secourt. Par contre, je suppose qu'ils auront un contre parti à mettre en place.

Oma : Je comprend totalement. Qu'entends-tu vraiment par contre parti ?

Cette discussion ne doit pas être tenue avec moi, seuls mes parents pourront vous répondre. C'est avec eux qu'il faudra voir.

Oma : Très bien, je verrais donc ce point avec eux. Je te propose donc de voir pour pour l'échange de savoir une fois que j'aurais négocier avec les Kitsunes.

Ça me va. On fera donc comme ceci.

Oma : Parfait nous sommes donc tombé d'accord. Je suis heureux d'avoir trouvé un terrain d'entente avec toi. Je suis navré mais j'ai pas mal d'autre affaires sur le feu. Je vais te demander de me laisser. Je m'arrangerais de mon côté pour un rendez-vous avec les tiens. D'ailleurs, j'ai cru comprendre qu'il y a un soucis là-bas.

En effet.

Je me lève, montrant tout simplement que je ne désire pas m'étaler sur le sujet. Il le comprend vu qu'il ne cherche pas à creuser plus. Je me retrouve face à face à Hikaru à peine la pièce quittée, clope au bec.

Hidona : Ça a pris pas mal de temps. Je suppose que vous avez bien parlé. Dis-moi qu'est-ce qui était si important ?

Je suppose qu'il t'en parlera le moment venu.

Hidona : Que dirais-tu de reprendre l'entraînement ?

Moi je te propose plutôt e piquer une tête dans la piscine ? Je t'avoue que je ne suis pas vraiment habitué à en avoir une chez moi.

Hidona :J'ai vu celle du mont Hansi. Elle n'est pas mal du tout !

Ce n'est pas comparable.

Il rigole. Il faut dire que depuis que je suis arrivé dans cette demeure la richesse me monte un peu à la tête.

Je suis malade. Ça ne fait plus l'ombre d'un plis que si je continue comme ça je n'en aurais plus pour longtemps. J'ai besoin de plus en plus souvent d'eau du mont Hansei, à tel point que je me retrouve à faire pas mal d'aller retour vers la cascade depuis quelques jours. Ça faisait déjà un moment que mon corps donnait des signes. Des vomissements incontrôlable et pas que par la bouche. Le nez qui saigne durant des heures et pas qu'un peu. Sans parler des fuites de chakra que je subit en permanence. Pour tout dire, en deux jours à peine je me suis pratiquement retrouvé à plat, je compense à l'aide des potions de chez les Onos mais ça fait vraiment un grand mal à mon corps, c'est juste retarder l'inévitable tout en l'empirant sur le court terme. L'abus n'est pas du tout conseillé mais il faut dire que je n'ai pas trop le choix. Je sais que je retarde l’inévitable mais c'est plus fort que moi. Ma famille humaine a bien tenté de faire appel à des médecins mais vu que ceux-ci n'avaient pas toutes les cartes en mains ils ne pouvaient pas découvrir la source du mal. Certes, ils ont eut raison sur un point, une dégénérescence du corps. Par contre ils ne pouvaient pas mettre le doigt sur ce qui provoque celle-ci. Comme quoi on peut être dans le meilleur dans le domaine, si on ne possède pas les bases qu'il faut pour la compréhension d'un cas non connu ne peut mener à rien du tout.

Hidona me jette une nouvelle serviette de bain, me faisant signe que mon nez à recommencé à couler. Merde. À force je sais quoi faire, presser et pencher la tête. D'ailleurs j'ai dû insister un bon moment pour qu'on accepte que je sorte de mon lit. Un raz-le-bol m'avait frappé dans l'après-midi, je n'en pouvais plus de rester sous les draps, il me fallait prendre de l'air. Et c'est dans le lieu que je préfère de ce manoir que j'ai choisi de m'installer sous la surveillance de mon oncle, la piscine. Je ne sais pas trop pourquoi j'aime vraiment bien cet endroit, peut-être le côté eau qui me fait écho au mont Hansei.

Hidona : Je suis certain que Sham pourrait t'aider. C'est lui après tout qui t'a créer. je souffle, étouffé par l'épais tissu

Tu commence à me les briser avec cette histoire. Comme je te l'ai dit il ne peut rien faire.

Hidona : Avec tes connaissances tu ne pourrais pas le libérer du sceau que les Kitsunes lui ont imposés ?

Oui bon d'accord, je n'ai pas été totalement honnête sur ce point. J'ai laissé croire aux Onos que l'état actuel de Sham est dû aux miens et non à moi. Enfin oui et non, c'est bien eux qui ont imposé ce sceau mais apparemment sous mes directives même si j'avais eu l'impression de tomber dans les vapes avant. Il faut dire que l'intervention d'Inari a rendu ma mémoire floue sur ce passage. Mon regard lui indique qu'il ne faut pas insister sur ce sujet, surtout que ça doit bien être la dixième fois qu'il le met sur la table. À sa défense je pense qu'il s'en fait vraiment pour moi, on se connaît que depuis peu de temps mais je crois qu'un vrai lien nous unis. Je pense que pour lui, il voit un peu en moi son frère qu'il n'a pas pu connaître. À l'entendre parler la plupart du temps de lui on pourrait croire qu'il ne peut pas le supporter, que sa trahison envers les Onos ne passera jamais. Pourtant quelque chose me fait croire qu'il a un manque. Tout comme pour Anako, d'ailleurs d'après ce que j'ai compris personne n'a de nouvelles de sa part. Comme s'il avait disparu. Il serait dans l'armée de l'Empire mais personnellement j'en ai jamais entendu parlé. Je n'ai pas non plus cherché à en savoir plus sur lui. Mais vu comme Oma peut être au courant de certaine chose c'est que lui est au jus ou alors qu'il y a un certain secret imposé par cette nation.

*Tu es bien mal en point mon fils.*

Je crois dans un premier temps halluciner à cause de mon état. Mais au bout de quelques secondes mon cerveau comprend que cette voix ne m'est pas inconnue. C'est celle qui est sortie de ma bouche quand j'ai demandé à ce que Sham et Tak soient scellés. J'ouvre grand les yeux, toujours pointés vers le ciel. Bha oui, mon nez continue à couler abondamment. Je le sens au côté chaud et un peu visqueux de la serviette. Malgré ce rappel une partie de moi préfère croire que cette voix que je viens d'entendre est le fruit de mon imagination. Je m'attend à ce qu'elle résonne une nouvelle fois pour me prouver que ce n'est pas qu'un leurre de ma cervelle mais je n'ai pas un écho.

Hidona : Tu ferais bien de retourner te coucher, ta mine est vraiment pas nette. Tu me semble encore en moins bon point que d'habitude.

C'est vrai que mon corps est un peu fiévreux, plus que d'habitude. J’attrape la gourde apportée par Oni un peu plus tôt dans la journée, elle est pratiquement vide. Elle était inquiète, je peux le comprendre. Ma sœur avait cherché à me ramener une nouvelle fois sur le mont Hansei, j'ai réussi à la convaincre que non, après tout ça aurait été la deuxième fois de la journée. Le mal qui me croque est juste trop profond pour que juste la cascade puisse le chasser plus de quelques heures.

Je suis bien ici, ça ne changera rien sous un drap.

Hidona : Tu trembles comme une feuille !

Les draps ne changeraient rien, c'est pas comme s'il faisait vraiment froid.

Je suis plus sec que je ne le serais d'habitude, c'est mon état qui me rend comme ça. Plus rentre dedans, enrobant moins mes dires.

*Dans cet état il ne te reste que quelques jours.*

J'écarquille de nouveau les yeux, je ne rêve pas. Ce n'est pas ma cervelle qui me joue des tours. Du coin de l'oeil je vois Hidona ouvrir la bouche pour parler de nouveau. Je lui fais signe de se taire. Juste d'un signe de la main. Stupidement je tends l'oreille, cette voix n'est que dans ma tête mais c'est plus fort que moi. Cependant je n'en suis pas totalement convaincu.

Tu l'entends toi aussi ? il me regarde intrigué, lui aussi semblant tendre l'oreille

Hidona : De quoi tu parles ?

Me voilà fixé, mais est-ce que c'est vraiment quelque chose qui fait un vrai écho en moi ou non ? Plus ça va plus je me demande si je ne perds pas la boule vu mon état. Mais je ne vois pas pourquoi cette voix ressortirait, elle m'a marqué oui mais pas tant que ça. Quand elle s'est exprimé je n'étais pas dans mon état normal, bien au contraire, plus dans du coton qu'autre chose.

*Si tu veux vivre, ne fait plus qu'un comme tu le devrais.*

De quoi tu parles ?

Ces mots étouffés encore une fois par la serviette de bain se sont échappés de ma bouche sans que je ne le demande. Ils ont pris le pas sur mes pensées. Mon oncle me regarde bizarrement tout en sortant son téléphone. Il tapote sur l'écran d'une main, les yeux fixés sur moi tout en zyeutant de temps en temps dessus. Très certainement pour s'assurer qu'il écrit ce qu'il désire.

Hidona : Tu es sûr que ça va ?

Je l'ignore totalement, cherchant à capter une nouvelle phrase. Malheureusement elle ne vient pas, elle reste silencieuse. Je pause la serviette auréolée d'une large tache rouge sur les dalles entourant la piscine. J'ai peur de comprendre ce à quoi la voix veux insinuer. Mon état n'est dû qu'au fait que je suis scindé, ou en tout cas c'est ce que l'on suppose grandement avec ma famille de Chikyuu. C'est un acte que je pourrais mettre en place mais que je refuse, je ne veux pas perdre ma génération.

*Ils font parties de toi depuis toujours.*

Elle répond du tac au tac à mes pensées. S'en est limite gênant, elle entre dans mon intimité. Ma cervelle, bien qu'en mauvais état fait tac comme si j'avais oublié l'avoir reconnue, cette voix n'est pas celle de n'importe qui. C'est celle qui m'a béni, une divinité d’antan encore parfois adulée. Celle d'Inari, mère de tout Kitsune. Si elle peut lire dans mes pensées ...

*Qui es-tu ?*

*Ce n'est pas la question qui doit être posée. Celle qui doit l'être c'est si tu veux vivre ou non.*

*Bien sûr ! Mais je ne veux pas les perdre !*

*Est-ce l'impression que tu as eu quand tu as levé le sceau de ton grand-père ?*

Elle marque un point, le Sentaatsune limité m'a plus donné l'impression d'être enfin ce que je devrais et non un manque. Par contre ce qui n'est pas pris en compte c'est tout que je ne pourrais plus les voir par la suite, qu'ils ne puissent plus jamais me parler, me donner des conseils. Et pourtant même sur ce point elle trouve encore réponse à cette question.

*T'es-tu senti seul à ce moment ? N'étaient-ils pas tous avec toi ?*

Si mais ce n'est pas exactement le même.

*Là où tu te trompes c'est que ton état actuel n'est pas ce qu'il devrait être. Vous ne devez faire qu'un.*

C'est ce que je voulais retarder au maximum. Depuis que j'ai appris ma véritable nature j'ai toujours su que j'allais devoir ne reformer qu'un un jour ou l'autre. Pourtant c'est ce que je veux remettre à demain au maximum. Oui sous le Sentaatsune je me sens comme je devrais l'être, mais la seule façon d'on je l'ai utilisé a toujours été à effet limité et non permanent. J'ai juste peur que l'appliquer pour de bon ne crée qu'un manque.

*Si tu veux vivre, tu n'auras pas le choix. J'ai une question pour toi. Si tu meurs, penses-tu que ta génération comme tu la nommes pourra vivre sans toi ? Eux aussi subissent le même mal. Ta vie seul n'est pas en jeu.*

Comment ça ? Eux aussi doivent prendre tous les jours l'eau du mont ? Jamais je n'ai été mis au courant de ce point. Je pique un far de colère.

*Crois-tu que mes enfants vivraient ta disparition et celle de ta génération sans un deuil ?*

Hidona : Hey Hikaru ! Tu vas bien ? Tu m'entends ?

Je ne l'ai pas vu s'approcher de moi, c'est le fait qu'il me secoue doucement qui me sort de cette discussion que j'ai en quelque sorte avec moi-même ou alors avec Inari. Sans avoir la certitude de quelle est la réponse juste. Je passe ma main sur le front, la raclant sur mon visage.

Ne crie pas comme ça, oui je t'entends et oui je vais bien ou en tout cas comme je le peux.

*Si tu veux vire tu sais ce que tu dois faire. Les autres sont en accord avec ma parole.*

Hidona : Merde, tu fais de plus en plus peur. Tu es tout gris !

*Vivre ou mourir.*

Vos gueules !

En temps normal, j'aurais pu le crier dans mon état je n'ai fais que le parler sans que ma voix ne dépasse un certain décibel. Hidona est juste choqué par mes paroles, le fait que je ne parle pas que de lui alors qu'il est le seul avec moi bien qu'une silhouette s'approche en courant.

*Je ne fais que te conseiller sur ton futur. Tu as le pouvoir de choisir, seul toi peux le faire avec les tiens.*

Je reprend la serviette que mon oncle me tend pour la plaquer contre mon nez en repenchant ma tête en arrière. Son regard se fait de plus en plus inquiet. Ce qui me fait vraiment plaisir, ce sentiment qui se dégage de ses yeux, il semble juste être obnubilé, comme si la seule chose qui l'importe sur ce moment c'est mon état et rien d'autre.

Hidona tu peux appeler mes sœurs et mon ... un haut le cœur me stoppe dans mes paroles, je ravale un retour d'estomac frère s'il te plaît ?

Sans un mot, mon oncle ne se fait pas prier. Ma génération se retrouve autour de moi, parlant tous en même temps, un tel brouhaha que je n'arrive pas à comprendre ce qu'ils veulent me dire. Je plaque instinctivement mes mains sur mes oreilles. Attendant de récupérer un goût plus ou moins normal en bouche pour les libérer.

Est-ce que vous l'avez aussi entendue ?

Oni : Oui et Inari a raison. On ne peut continuer comme ça.

Voilà qui tranche, ce que j'ai entendu n'a pas été un leurre de mon imagination. Bien au contraire. Je ne suis donc pas le seul à l'entendre, cette voix se propage dans notre génération. Eux aussi ont mauvaise mine, je me demande comment je n'ai pas remarqué ou même pensé que le mal les frappait aussi.

*Si vous voulez vivre, venez en mon temple.*

Un silence s'installe même Hidona reste sans voix, comprenant que quelque chose se trame sans lui. Qu'il se retrouve juste mis hors de jeu par un fait invisible pour lui. Il se met d'ailleurs un peu en retrait, ça ne fait pas l'ombre d'un plis qu'il comprend que quoi qu'il fasse quoi qu'il dise rien ne pourra changer.

Vous savez ce qu'il en coûte.

Ochitsuita : On sait surtout ce que l'on gagne. Ne pas mourir.

Sarigenai : On n'est pas fait pour continuer comme on est pour le moment.

Le ton est solennel, apparemment je suis le seul à tenter de me leurrer. À croire que l'on va pouvoir continuer comme on l'est pour le moment. Pour preuve, chacun mord mon t-shirt pour me tirer un peu en arrière. Rien qu'à la force qu'ils mettent, je peux ressentir le mal qui les frappes. Automatique je me recule en même temps pour les aider. Chacun se positionne à un point cardinal autour de moi. Le regard obstiné.

Si on le fait … Jamais on pourra se revoir.

Gumai : Mais nous vivrons et nous serrons ce que l'on doit être. Nous n'avons pas le choix Hikaru.

Sarigenai : Si nous voulons continuer le choix n'en est pas un.

Il n'en faut pas plus pour qu'ils commencent à tracer les symboles pour invoquer le lieux d'on la voix a parlé. Mon regard est triste comprenant qu'il n'y a plus de marche arrière possible. Je les vois tracer chacun les symboles, les yeux rivé sur moi, n'attendant qu'une chose. Il ne manque plus que moi.

Sarigenai : Ne retarde pas le moment s'il te plaît.

Je prend une profonde inspiration en traçant le dernier symbole. L'instant d'après la piscine disparaît, laissant place à des statues représentant des Kitsunes. Un plus important, une femme entourée d'un membre des quatre familles. Hidona en reste juste bouche baie face à tout ceci.

Vous êtes certain ?

*Vous n'avez malheureusement pas le choix.*

On s'avance tous cinq naturellement vers la statue représentant Inari. Elle est d'une grande beauté … Le sentiment qui ressort de cette figure c'est tout simplement la générosité.

*Ce n'est pas là que vous devez vous rendre.*

On se regarde intrigué, pourquoi ce ne serait pas la statue d'Inari ? D'ailleurs avons nous vraiment besoin d'arriver ici pour nous lier ? On ne se pause pas vraiment la question, on suit tout simplement les directives. Alors que comme la voix le demande on pose nos mains sur une statue un peu plus imposante que les autres. Une larme coule sur mes joues. Je renifle de façon un peu crade.

Je suis désolé de ne pas avoir pu tenir plus longtemps.

Ochitsuita :Ce n'est pas une fatalité, on sera toujours là.

Sarigenai : On l'a su, que ce moment devait arriver un jour ou l'autre.

Gumai : On ne sera mieux qu'en un.

Oni : Qu'importe ce qui arrivera, je suis heureuse d'avoir partagé tout ce temps avec vous.

Ochitsuita : On sera ce que l'on doit être.

Je déglutis en reniflant Bordel … Je vous aime.

Nous aussi.

Cette voix … On n'est pas encore qu'un mais pourtant elle résonne comme telle … On entre tout simplement dans une sorte de transe. Ne comprenant plus du tout ce qui se passe autour de nous.

Il m'est impossible de dire depuis quand je médite, tout ce que je sais c'est que je sens des présences s’affairer autour de moi à des vitesses différentes. Comme si elles se trouvent sur un autre plan que le miens, communiquant mais de façon totalement aléatoire. Je pourrais me sentir seul, mais non, bien que je ne les vois pas et que je ne perçois pas je sais que les miens sont avec moi. Une drôle de sensation parcourt le haut de mon crâne jusqu'au bas de ma colonne vertébrale, comme si quelque chose de froid avec été coulé dessus.
D'ailleurs je ne saurais pas vraiment dire où je me trouve, je suppose que je suis toujours au même endroit mais dans ce cas je devrais entendre ceux qui semblent s’affairer autour. Il y as trop peu de bruit pour que ce soit le cas aussi. Par contre mon corps ne me donne plus l'impression d'être malade, bien au contraire, il semble tout simplement être figé dans le temps.

Des jours que je cours dans tous les sens, que je me retrouve à gauche ou à droite, en mission ou que sais-je encore. Ça fait du bien de se retrouver face à sois-même, pouvoir penser à des choses qui en temps normal semblerait être juste une perte de temps. Ici du temps, j'en ai, il  n'y a rien d'autre à faire que s'occuper. Bien que cette technique soit pour le moment qu'au stade de la théorie, sans aucune certitude que ça ne fonctionne. Je suppose que oui, vu comme la voix nous a poussé à le faire.

Je sens une présence à qui je ne prête pas plus d'attention que ça, ce n'est qu'une de plus. Par contre, elle est plus forte que les autres. Le peu de bruit qui émane de celle-ci sont eux aussi plus présent. C'est pas possible, il y a bien quelqu'un vu l'odeur. Celle du tabac, un spéciale, ça me rappelle celui que mon père fume.

Wakai ?

Non, ce n'est pas lui.

Je sursaute, oui je savais qu'il y a une présence mais je laisse quand même porté par la surprise. Toujours les yeux clos, j'avoue me sentir un peu démuni dans cette position. C'est une voix masculine, un peu jeune aussi.

Ça fait un bon moment que tu es là, assis sans rien faire. Tu sais que tu peux ouvrir les yeux ? Et rien ne t'oblige à rester figé de cette façon. Ton corps lui l'est déjà.

Vous êtes qui ? je garde tout de même mes yeux clos

Ne cherche pas à avoir des réponses avant que l'heure ne sonne. Tu devrais plutôt m'écouter dans un premier temps.

Il est calme mais son ton oblige l'écoute, tout ce qui se dégage de sa personne. Je ne le vois pas et pourtant je peux ressentir son aura. J'ouvre machinalement les yeux, frottant directement ceux-ci, la lumière directe m'empêche de bien pouvoir bien voir. Il faut quelques secondes pour qu'ils commencent à s'habituer doucement à ce changement.
Face à moi se présente un homme au cheveux blanc dépassant du masque noir couvrant la moitié e son visage. Le bas laisse deviner un jeune age mais les nombreuses queues pendants du bas de son dos laisse voir un âge avancé. Aucun doute, c'est un Kitsune … Et il en possède dix … J'ai bien entendu des légendes sur ceci mais rien qui m'a été présenté en tant que vrai. Il est debout, un peu plus loin de moi, d'une main il tient la pipe sur la quelle il tire une bouffée de fumée, fruitée à l'odeur. De l'autre il signe la tête des Kitsunes accompagné d'un large sourire. Je lui retourne le geste.

Qui êtes-vous ?

Bien que je ne sois plus dans une concentration totale sur la méditation j'ai tout de même de continuer celle-ci de la même façon. Est-ce que c'est ce qu'il a sous-entendu par le fait que mon corps le fait ? Ça expliquerait pourquoi j'ai cette impression d'être autre part. Mon esprit serait autre part par rapport au reste ? Si oui, ça expliquerait beaucoup de chose.

Tu es dur de la feuille apparemment. il retire la pipe de sa bouche et s'installe face à moi, installant un sac en bandoulière sur ses jambes en tailleur Je dois t'avouer Hikaru que je ne me serais jamais attendu à ce que ce soit une personne comme toi qui se présente ici.

Une personne comme moi ?

Tu n'es pas qu'un Kitsune. Tu possèdes une part humaine, nous nous étions toujours attendu à ce que ce soit quatre et non cinq être qui se présentes en ces lieux pour mettre au point ce que tu t’apprêtes à faire.

Je ne comprend pas bien.

Et en plus pas des plus futés. je pique un rouge, pour qui il se prend Ça doit être ta part humaine. Ou alors peut-être que l'on ne t'a pas donné toutes les informations. Je me demande s'ils les ont d'ailleurs vraiment partagées.

Il me tend sa pipe, m'invitant à goûter à celle-ci. Je n'ai jamais fumé, ça se voit, je tousse comme jamais et tire une sacré grimace. Le goût est vraiment immonde. Comment on peut fumer par plaisir ? Je la lui retend mais il refuse celle-ci en sortant une nouvelle de son sac

Tous ceux que tu connais sont le résultat d'une punition imposée par Inari. Les Kitsunes sont censés ne former qu'une seule famille. Disons que par le passé, un faux pas a été acté. C'est celui-ci qui a poussé notre mère à sévir.

Il s'est passé quoi ? il me frappe le crâne de sa pipe avant de bourrer celle-ci, je frotte le lieu de l'impacte non sans lancer un regard noir. Je sais, les réponses doivent attendre  la cloche … C'est quoi d'ailleurs cette cloche ? Une expression ?

Ils ont d'ailleurs été encore plus loin avec vous. On ne peut vous en tenir rigueur. Vous n'avez rien demandé. Et puis je ne suis personne pour revoir l'avis de notre mère. il allume la pipe du bout du doigt, d'un signe du Fuinjutsu, rien d'étonnant vu sa nature Tu dois te poser pas mal de question, c'est normal vu ce que je comprend de toi. il commence à me taper sur le système Comme je te le disais, Inari a sévit, frappant les nôtres d'une malédiction. Cependant, certain ont le droit de pouvoir retrouver la forme qui devrait être notre naturelle.

Vous en faites partie ?

Non, je fais partie de la cinquième branche, la plus proche de notre mère. Je suis le chef de Tenko. N'ouvre pas les yeux aussi grand, tu possèdes toi aussi une partie de nous en toi. Comme chacune des quatre autre famille. Inari a choisie de nous garder au plus proche d'elle mais ne vous a tout de même pas totalement privée de nous.

Mais vous êtes combien ? nouveau coup, je frotte mes jambes car des braises volent sur mes jambes

Je vais finir par penser que tu n'est pas capable de penser par toi-même. Une naissance dans une famille provoque une dans les autres. Nous ne pouvons donc n'être qu'à l'égale. En parlant de ça, j'ai un présent pour toi.

Il fouille dans son sac et en sort un masque, un complet contrairement au sien. Il me tend celui-ci. Rien qu'au touché je me rend compte qu'il est fait de bois, peint de blanc et de rouge avec un peu de dorure. Des dents apparentes. Un pierre bleue au niveau du front. Vu les usures sur la peinture il doit être très ancien.

La politesse ne t'étouffe pas. Prend soin de ce masque, il fera bientôt entièrement partie de ta vie. Avant que tu pauses d'autres questions, nous en reparlerons plus tard si j'en ai l'envie. Le mieux reste que tu découvres toi-même cet objet. Et j'y pense, je suis Uwan et je suis donc en quelque sorte ton cousin. il retire un bouffée Hikaru es-tu conscient de ce que tu mets au point à cet instant ?

Oui, bien que j'en ai pas le choix.

De ce que j'ai cru comprendre ton état te pousse à le faire. Il faut dire que tu n'es pas naturel. Ce qui explique pourquoi l'attente ne peut être respectée. Bien que le temps n'est pas non plus une obligation. Sais-tu ce qu'implique le fait d'être uni ?

Pas vraiment à vrai dire, comme je le disais je n'ai pas du tout le choix. Si je veux que ma génération continue à vivre je n'ai pas le choix.

Et pour la tienne aussi. Vu ton ignorance je vais quand même t'apporter certain détail. de la fumée sort de sa bouche alors qu'il parle Ne faire pratiquement plus qu'un te placera dans un statut spécifique, ta voix aura plus de poids à présent. Surtout en ajoutant le fait que tu ais été choisi par notre mère. Il faudra que tu fasses très attention à ce que tu laisses ressortir. N'oublies jamais l'enfant de qui tu es. voyant que je tique, il lève une nouvelle fois la pipe mais ne frappe pas cette fois-ci Je te parle d'Inari et non des impures. je pique un nouveau far, comment ça des impures, je vais finir par lui coller mon poing dans les dents malgré mon pacifisme Ne le prends pas mal, mais tu le comprendras au fur et à mesure. Tu seras en contact avec nous, ce qui n'est pas arrivé depuis … Je suis dans l'incapacité de te donner une notion de temps à vrai dire. je le coupe

Si vous êtes aussi proche d'Inari, pourquoi vous n'êtes pas unis ? il frappe plus fort qu'il ne l'avait fait jusque là

Tout simplement parce que je fais partie de l'être qui a fauté. Contrairement à ce que les autres chefs de familles pensent, nous ne pourrons jamais espérer atteindre cet état. Seul nos enfants peuvent l’espérer. En parlant de ceci, il est temps de te le présenter. Ketsugousousejii peux-tu venir s'il te plaît ?

C'est quoi ce nom à rallonge ? C'est un mini Kitsune qui pointe le bout de son nez, il était apparemment caché derrière l'une des statues. Il a le pelage tout roux, jamais je n'avais vu ça dans la famille. C'est peut-être une caractéristique des Tenkos.

Kets : Tu peux m’appeler Kets. Sinon j'ai juste l'impression que c'est mon père qui m’appelle.

C'est étrange, je le rencontre à peine mais j'ai pourtant l'impression que l'on s'est toujours connu. Il y a conne un lien entre lui et moi … Je ressens quelque chose de fort entre lui est moi.

Je m'appel Hikaru. il s'approche directement de moi, me reniflant

Kets : C'est donc de lui que tu m'as extirpé.

Oui, c'est bien de lui que tu es issu. il se tourne vers moi Kets est la part de Tenko que vous possédez tous en vous. Comme je te l'ai dit, vu que tu ne l'as pas compris, pour chaque membre d'une branche il en existe un autre dans les autres. Pour vous ça a été un peu spéciale, tout comme vous l'êtes Kets n'est pas un être naturel mais ça ne lui enlève en rien. Tout comme chacun d'entre vous. Kets retourne vers son père Le temps coule, il va être temps Hikaur. Nous aurons d'autre occasion de parler.

Quoi vous allez me laisser comme ça ? J'ai pu rien demander ! Alors que. cette fois-ci c'est lui qui me coupe

Comme je te l'ai dit, on pourra en discuter de nouveau. Tu pourras me retrouver en ce lieu. Et puis, tu as mon fils à tes côtés dorénavant.

Tu as juste survolé, sans apporté aucune réponse juste des questions !

Kets : Et dire que je vais devoir passer du temps avec ...

Hey !

Bienvenu dans le monde des unis. Je t'envie jeune Hikaru. Tu passeras le bonjour à ma génération.

À peine sa phrase terminée que je ressens une chaleur en moi, parcourant tout mon corps, provoquant des fourmillements du bout de mes doigts aux orteils. Je me retrouve une nouvelle fois dans le noir, un brouhaha attaque mes oreilles. Il n'en faut pas plus pour me marquer le fait que je suis de nouveau dans le jardin des Onos.

Hidona : Il se réveille !

Mihako : Regarde, il reprend des couleurs.

Je prend une profonde inspiration, je dois avouer avoir un peu de mal à revenir dans un plan plus palpable. Je me sens bien, complet, uni, comme je devrais l'être. Une larme coule tout de même le long de mes joues, obtenir de cette façon la mémoire de ma génération me remet dans l'idée que je ne les reverrais jamais. Mais je les sens en moi, ça me rassure un peu.

Kets : Whow ! Ça se fait plaisir par ici !

Hidona : C'est qui lui ?! Ils sont passés où les autres ? !

Hikaru : C'est Kets, mon frère. Et je t'expliquerais pour les miens.

Mihako : C'est bien toi Hikaru ?

Je dois voir Oma.

Je me lève comme si de rien n'était, Kets sautant sur mon épaule. Il est vraiment minuscule mais possède tout de même dix queues.

Mihako : Tu ne peux pas le voir comme tu le veux ! Ça fait sept jours que tu squattes notre jardin dans ce cimetière ! Il a cherché plus d'une fois d'entrer en contact avec toi coupant la source de chakra celui-ci disparaît

Wakai : J'irais le voir avant toi, je dois discuter de certaines choses avec lui. je suis étonné d'entendre la voix de mon père Un Tenko. Voilà longtemps que vous n'avez pas pointé le bout de votre museau.

Tu as le bonjour d'Uwan, si tu pouvais le passer à mes mères ça m'arrangerait. c'est mon père qui écarquille les yeux cette fois-ci Qu'est-ce qu'il y a ?

Wakai : Tu exploses toutes les attentes. Ce nombre d'Hoshi no tama à ton âge. il serre les dents, au bout de trois ans et demi avoir le statu d'un Kitsune de six-cent ans doit choquer L'as-tu vue ?

Kets : Ho, ces impures qui pensent que notre mère se montre à tous.

Hidona : Mais de quoi vous parlez ? le pauvre il est juste ignoré

Wakai : Tu es prié de parlé autrement à un chef de famille ! son ton est sec, son visage fermé

Kets : Sans vous, on ne serait qu'un. Vous le cachez peut-être à vos enfants mais mon père n'est pas un être fourbe comme vous pouvez l'être !

Ça suffit ! Si tu veux vraiment parler avec mon grand-père vas-y. Ça ne sert à rien de régler vos différents ici. D'ailleurs père, il faudra que l'on parle également.

Wakai semble vraiment contrarié. Est-ce que ça vient de ce que Uwan m'a parlé ? J'ai comme un doute.

Mihako : Il se passe quoi exactement ?

Kets : Rien qui te regarde !

Suffit ! Kets, tu es lié à Chikyuu ?

Kets : Non, le seul lien que j'ai c'est toi. je m'en doutais, j'hoche la tête, je regarde autour de moi, c'est jonché de gourde du mont Hansei

Merci d'avoir veiller sur nous. Ça n'as pas dû être de tous repos pour vous.Je te remercie tout spécialement Mihako, Des souvenirs que Sham ce n'est pas spécialement dans tes attentions. elle serre des dents mais Hidona pose une main sur son épaule pour la clamer

Hidona : Il faudra que tu nous expliques tout de même.

Kets : On n'y manquera pas. un sacré coup taquin

Je regarde mon père s'éloigner sous un nouvel œil, si jusqu'ici je n'ai eu que le regard d'un lien dans cette famille je me retrouve aujourd'hui avec un tout nouveau, je me rend compte que chacune possède un regard bien spécifique. Là où je l'ai toujours trouvé attentionné je me rend compte que pour certain il a toujours eu un côté sombre, manipulateur et fourbe. C'est amusant, parce que en pensant aux autres chefs je ressent exactement les mêmes sentiments.
Je jette un regard vers Kets qui me souri, rien qu'en croissant son regard je ressent le lien. À peine connu mais déjà autant lié.

Hidona : C'est quoi ce masque ?

Je jette un coup d'oeil vers celui-ci, c'est vrai que je n'en sais pas plus que ça sur cet objet, tout comme sur la pipe.

C'est une bonne question.

Mihako :Ça commence à bien faire Hikaru. elle semble vraiment énervée

Fermes là Mihako.

Sur ces paroles je me met en marche, dans mon dos je sens le mouvement que met en place ma tante. Sans trop savoir de quoi il s'agit je préfère monter un mur de terre. Fermant toute autre discussion ou tout autre approche.

Hidona : Tu commences à me faire sacrément chier à rester là toute la journée en attendant une réponse pour ton changement d'équipe. T'est juste lent, tu te laisses porter par ce qui t'arrive et tu ne vas pas au devant des choses. Il serait peut-être temps que tu te comportes comme un Ono au lieu de te laisser mener par la vie. Tu sais ce que je pense de cette histoire, pour moi tu aurais juste du tout de suite démissionner pour rejoindre à cent pour cent le tiens au lieu de continuer à te laisser faire par ce foutu Empire. il attrape son verre de soda dans un mouvement mécontentant Je comprend vraiment pas pourquoi tu continues à te faire chier avec eux. Comme tu l'as dit ils t'ont jamais rien apporté bien au contraire vu où tu t’entraînais et toi pourtant tu continues à vouloir leurs donner un coup de main.

Je vais devoir te l'expliquer combien de fois ? Je ne fais pas ça pour l'Empire mais pour les gens qui sont dedans. Tu as envie que ce soit l'anarchie ici ?

Hidona : Sans vouloir frapper dans ton ego, c'est pas une personne qui va changer quoi que ce soit dans une nation comme celle-là.

T'en discutes avec la mauvaise personne. Sham avec l'aide de ton oncle a réussi à pacifier le clan Uchiwa et Oma est un peu de nouveau à la tête d'un sacré réseau qu'il avait réussi à mettre en place. Donc oui, je pense qu'une personne peut faire la différence.

Je semble marquer un point vu l'expression de son visage, Kets lui tire la langue pour appuyer mes propos. Je pose mon carnet de recherche sur le Fuinjutsu que je crypte à l'aide de symboles des Kitsunes. À force de le faire je sais comment traduire chacun des mes savoirs dans ce langage. Je bois moi aussi une gorgée de ma boisson, du thé pour ma personne.

Hidona : Même si c'est le cas ? Tu comptes faire quoi ? Sauver la veuve et l’orphelin ?

Kets : Et pourquoi pas ? Tu penses vraiment que profiter des gens est une bonne façon de vivre ? je sens toute l’ironie dans sa voix, bien sûr que oui pour un Kitsune, même faisant partie de la branche des Tenkos

Hidona : Je ne vois pas où est le soucis de le faire. Si les gens sont suffisamment stupides pour se laisser faire pourquoi ne pas en profiter ? Tu l'as vu toi-même en nous aidant, prendre est plus aisé que faire. Et ne me dis pas que as pas pris plaisir en prenant les taxes ! Tu n'as pas que le sang Kitsune qui coule dans tes veines mais aussi le Ono. Avec quelqu'un possédant ton aura on pourrait voire un peu plus grand. Normalement je peine pour que les gens donnent ce qu'ils nous doivent, toi juste en parlant un peu tu as réussit à avoir ce pourquoi on était venu. Je ne sais pas si tu t'en rends compte mais même papa a été impressionné par le peu de temps qu'il nous a fallut !

Je ne suis pas comme vous !

Hidona : Arrêtes de te voiler la face. Si comme tu le dis tu étais pas comme nous tu y arriverais pas avec autant d'aisance dé le départ. Et surtout, jamais tu aurais accepté l'accord que l'on a passé avec toi. Tu es bien plus Ono que tu ne veux bien le reconnaître.

Il me laisse bien pensif sur ces paroles. C'est vrai, il marque un point. Cependant je ne l'ai fait que par intérêt … Mais justement, ce n'est pas le sentiment qui fait bouger cette famille et celle des Kitsunes ? Et si finalement là où j'avais pensé que mes deux lignées étaient totalement différents ne se retrouvaient que plus rapprochées ? Après tout, d'après Oma ils ont des liens depuis bien longtemps. D'ailleurs je me demande depuis quand … Si Sham s'est retrouvé pactisé avec eux avant même sa naissance ça prouve bien que ce qu'il dit a au moins un fond de vérité. Je souffle sous ce sentiment qui s'engouffre en moi, celui de me retrouver comme piégé dans des vérités que je refuse de reconnaître à voix haute.

Hidona : Ça me rend fout de te voir juste te pencher sur tes sceaux ou alors vivre juste une vie qui se laisse aller.

Il sort son téléphone et tapote durant un moment dessus, laissant un long silence s'installer, durant tout ce laps de temps je ne fais qu'échanger des regards avec Kets, interrogatif sur la suite de ce qui va se passer. Ses doigts frappent à une vitesse hallucinante sur l'écran. Ce n'est qu'au bout de cinq bonnes minutes qu'il relève son nez accompagné d'un large sourire.

Hidona : On a une heure pour se préparer. Du coup il ne faut pas traîner.

Il se relève d'un bon, me tendant la main. Je n'arrive pas à comprendre ce pourquoi on doit s'apprêter. Je fronce les sourcils.

Mais de quoi tu parles ?

Hidona : Je m'arrange pour faire venir le monde ici, vu que tu refuses toujours de sortir et que tu es bien trop casanier à mon goût. voyant mon air réprobateur il ajoute immédiatement Ne t'en fais pas, j'ai prévu le coup ça sera déguisé. Et vu que je sais que tu l'aimes et que le temps est clément ça sera au bord de la piscine. Du coup tu es prié d'enfiler le maillot que tu as et de venir me rejoindre pour que l'on prépare tout.

Tu me fais chier à insister tout le temps !

Hidona : Il n'y a que ça qui marche avec toi.

Mon oncle quitte la pièce clope nouvellement allumée au bec tout en ricanant. Heureux de m'avoir mis dans un position délicate. J'enfonce mon crâne dans le dossier du fauteuil tout en expirant, je n'ai aucune envie de retrouvé dans ce genre d'ambiance. Bien que ce soit totalement étranger pour moi, j'ai beau être curieux mais il y a des limites.

Kets : J'ai pas tout compris. De quoi il parle ?

D'une soirée Kets, rien de plus.

Kets : Et c'est quoi ? Quelque chose qui se passe après l'après-midi ? je souri face à sa naïveté, bien que … je sais ce que c'est mais jamais je n'en ai fait

On verra ce que ça donne.

Il ne me faut pas bien longtemps pour être changé et rejoindre mon oncle. Enfin, pas bien longtemps pour ce manoir. À force je commence à le connaître et à savoir me diriger dedans, je ne dirais pas que je connais le lieu par cœur loin de là mais je commence petit-à-petit à m'y faire. Ce que Hidona entendait par le rejoindre pour préparer cette soirée c'est plutôt l'aider à superviser que tout est bien mis en place. Il ne fait que donner des ordres sur ce qui doit ce trouver à tel endroit ou tel endroit. D'autres domestiques un peu plus loin commencent à installer des rubans afin d'indiquer le chemin au convive à suivre. Je m'en doutais, vu ce qu'il peut se passer dans ce manoir il n'y a pas trop le choix de restreindre la circulation.

Hidona : Ha Hikaru tu es déjà là avec Kets ! Prenez place. il se tourne vers un domestique Mais c'est pas possible ! Les tables c'est de l'autre côté de la piscine comme je le disais !

Ce sont pas tes esclaves Hido ! C'est pas parce que tu es né une cuillère en argent dans la bouche que ça te donne touts les droits.

Il me répond d'un simple désolé sans le penser avant de retourner à ses occupations sans rien changer à son comportement.

Kets : C'est ça un soirée ?

Non Kets, je te dirais quand ça commencera.

Le temps s'écoule très lentement pour moi, je doute que ce soit le cas pour Hidona. Il n'arrête pas d'aller de gauche à droite tout en donnant ses directives toujours sur le même ton. Ça ne sert à rien de le reprendre, il ne changera pas ou en tout cas pas ce soir. Je n'ai pas non plus l'envie de lui frapper les doigts sur chaque phrase qui ne devrait pas être dite. Machinalement je sors la pipe que Uwan m'a offert, vide mais je ne sais pas pourquoi elle m'est confortable en bouche.
Une question se pose, celle de m'éclipser discrètement et de placer pour Kets un clone à son effigie et pour moi un supérieur histoire de ne pas me faire démasquer. J’apprécie beaucoup Hidona mais je ne pense pas être prêt pour ce genre de choses. Et pourtant mine de rien l'envie de savoir reste présente, surtout en sachant ce que mes clones pourraient faire. La malédiction qui suit apparemment depuis un moment, des copies non obéissantes. Ça pourrait très mal tourner.
Mon oncle arrive en me tendant un verre, un autre dans sa main. Sans me laisser trop le choix il trinque avec moi. J'ai beau lui demander ce qui se trouve dedans il reste muet. Je renifle avant de boire. Aucun doute, il y a de l'alcool. Ça ne sent pas comme celui des Kitsunes mais l'odeur ne trompe pas. Je trempe les lèvres, c'est vraiment dégueulasse. Ni une ni deux, c'est des clones qui vont prendre notre place. Si je dois vivre cette soirée c'est au travers d'un clone et non autre chose. Je m’éclipse, prétextant une envie de vider ma vessie. Qu'importe ce qui arrive durant cette soirée je préfère ne pas en faire partie. Kets n'est pas d'accord dans un premier temps mais il ne faut pas bien longtemps pour le convaincre.

Oma : Tu penses réellement que c'est de cette façon que tu deviendras meilleurs que tu ne l'es déjà ?!

Bien que les oreilles plongées sous l'eau, faisant la planche dans la piscine, je peux sans aucun soucis reconnaître la voix de mon grand-père. Sèche et autoritaire, c'est la meilleure façon de la décrire. J'aurais bien aimé me redresse en quelque sorte mais c'est impossible, Kets se trouvant sur moi je préfère lui éviter un plongeon la tête la première. C'est pour cette raison que je relève un peu la mienne, histoire que les sons arrivent de façon plus simple à cet attribut Kitsune se trouvant sur le haut de mon crâne et lui montrer aussi qu'il a toute mon attention.

Oma : Hidona m'a expliqué que tu es incapable de lancer un Ransenga. Si je me fie à tes capacités tu devrais en être totalement capable, peut-être un petit booste de vitesse vu ta lenteur mais ça devrait totalement rester dans tes cordes.

Kets : Qu'est-ce qui te fait croire qu'il veut l'apprendre ? Oma se mord très légèrement l'intérieur de la lèvre inférieur, pratiquement invisible, je le sais car il le fait tout le temps quand mon frère prend la parole, il faut dire que l'entente entre eux deux n'est vraiment pas la meilleure

Oma : Ce n'est pas une question de vouloir mais de devoir. Posséder un large panel de possibilités c'est augmenter ses chances de survivre.

Je n'en ai pas besoin, si je ne l'ai pas appris c'est uniquement parce que j'en ai pas besoin. Cette technique est à double tranchant, j'ai déjà de quoi faire.

Oma : Je crois que tu ne comprends pas vraiment tout comme je pourrais pas comprendre la mouche qui te pique toi et ton père dans cette idée de pacifisme. Par contre ce que l'on sait tous les deux c'est que tous ne la partagent pas. Te retirer des possibilités c'est te mettre en danger. Que tu meurs est une chose, que Hidona y passe en est une autre. Depuis que tu es ici tu es souvent avec lui et il est hors de question que tu te prives de capacité dans ce cas.

Kets : Je ne vois pas en quoi il y a des risques.

Oma : Être un Ono vivant chez les Onos c'est attirer les attirer l'attention. Et vous pouvez vous douter que ce n'est pas que des gens biens.

Il marque un point le bougre, depuis que je vis ici le regard des gens envers moi a bien changé et ce n'est pas qu'une question de mon physique mais surtout du sang qui coule dans mes veines et du toit sous le quel je vis. Bien que je sois un membre shinobi de l'Empire ça n'empêche pas de voir des rumeurs se développer. C'est une supposition, mais je ne vois pas ce qui pourrait provoquer le choix de changer de trottoir de la vieille dame ce matin, accompagné d'un regard intimidé. Plus les jours passent et plus les habitants semblent penser que je fais part entière de cette mafia. Pourtant non … Ou en tout cas pas vraiment. Je n'ai fait que quelques actes en échange de quelques informations, juste de la récolte d'argent. Tout en battant des pieds dans l'eau je me rapproche du bord de la piscine vers mon grand-père, Kets saute sur la terre ferme une fois suffisamment proche. Je me hisse à la faible force de mes bras à l'air libre.

Qu'est-ce que tu proposes Oma ?

Oma : Je vais t'apprendre à utiliser le Rassengan et suivant comment tu t'en sors je verrais pour t'apprendre sa forme évoluée.

Il me tend une sphère faite de métal totalement lisse, plutôt lourde, du plomb. Au regard il est impossible de repérer les petites fentes qui la parcoure mais au touché il est possible de les ressentir, pratiquement infime. Je la regarde sans trop comprendre ce qu'il me veut avec cet objet.

Oma : Fait la tourner d'une main avec la seule aide de ton chakra et vient me trouver quand tu pourras le faire. Ha oui, ne pense pas à utiliser le Fuuton, utilise simplement ton chakra sans affinité.

Sans rien ajouter il tourne les talons, je sais que ça ne sert à rien de tenter d'en savoir plus. Le connaissant il ne lancera rien de plus qu'un pique. À force de vivre ici je commence à le cerner. Moi qui comptait me la couler douce l'après-midi me voilà bloqué pour au moins celle-ci si pas plus. Je sous pèse la sphère, je dirais facilement cinq kilos. Autant dire que ça ne vas pas être simple.

Kets : C'est pas que j'ai pas envie de te regarder pendant des heures à chercher la façon d'on t'y prendre mais c'est tout comme. Je vais m'occuper de mon côté.

Lui aussi s'en va sans rien ajouter. Géniale … Je m'installe sur la pelouse de cette partie du jardin, tenant toujours la boule d'une main, comme il me l'a conseillé augmentant ma vitesse, et ceux à plusieurs reprises durant la journée. Je vais vite me retrouver avec un sacré mal de poignet si je n'utilise pas ma cuisse comme appuis. J'avoue ne pas partir très confiant dans cet exercices. Et les quelques premiers testes me montrent que j'ai totalement raison de le voir sous ce jour. L'objet est bien trop lourd pour bouger sous la simple force de mon chakra à l'état pur. Installer sur son sommet une sorte de tapis roulant de chakra ne fait que le bouger très légèrement, bien trop lentement pour que ce soit intéressant. J'ai beau y ajouter une fine couche au niveau de ma paume ça ne change rien hormis une toute petite vitesses supplémentaire. L'englober d'une couche de chakra ne change pas non plus, même si celle-ci tourne à toute vitesse. Ici l'objet se bloque totalement, il ne bouge pas d'un pouce.

Je fini par prendre la sphère entre mes deux mains, si je n'y arrive pas à une au bout d'une bonne heure autant d'abord tenter de le faire avec une de plus et de l'ôter par la suite. Y aller étape par étape, c'est la meilleure de façon de le faire. Je répète les mêmes étapes mais toujours sans grand succès. Je ne comprend juste pas du tout comment faire. Il y a quelque chose sur le quel je m'y prend mal … Je repense à l'examen que j'ai passé, à cette façon d'on j'ai pu percevoir le système d'engrenage juste avec l'aide de ma perception du chakra naturel ou plutôt de ma capacité à percevoir ce qui m'entoure. Cette fois-ci je vais plutôt centraliser ma vision uniquement sur l'objet que j'ai entre les mains, tout en lui imposant la seule façon d'on j'arrive à la faire mouvoir. Je ferme les yeux tout en expirant profondément. Maintenir l'effet du chakra tout en me concentrant sur ma capacité à ne faire qu'un avec le monde n'est pas simple à mettre en place. À vrai dire ça me prend même une bonne dizaine de minutes pour entrer dans cet état. Il faut dire que je n'ai jamais à faire autre chose en même temps que cette méditation. Au début la vision est un peu floue mais au bout de quelques minutes supplémentaire je commence à y voir plus claire. Pour finalement comprendre le mécanisme de cet objet. Là où j'avais cru qu'il ne s’agissait que d'une simple sphère ayant de nombreuses rainures minuscules pour permettre au chakra se s'y accroché je me rend compte que c'est une sphère bien plus complexe. Elle n'est pas faite d'une pièce mais d'un nombres incalculables. Toutes sa surface est composée  de différentes parties, des bandes de métal se croisant  pouvant se mouvoir dans un sens ou un autre. La plus grande complexité de l'exercice reste dans la trouvaille du bon timing du chakra que l'on met en place mais également d’épouser les différentes formes.
Tout en maintenant ma méditation, histoire de comprendre au mieux là où je dois agir, je calque un premier cercle de chakra tournant dans un sens. Sentant que rien ne bouge, je change celui-ci. Enfin, une partie est en mouvement. Je sens même le chakra entrer en partie dans l'objet, comme s'il absorbait en partie cette énergie. Trouver comment mettre en place la deuxième n'est pas très complexe, la troisième non plus, mais plus j'augmente et plus la chose devient corsée. Un véritable casse tête. Je ne comprend pas bien ce que cherche à mettre en place Oma via cet exercice.
Deux heures supplémentaire juste pour trouver la bonne configuration à mettre en place et facilement une nouvelle pour répéter l'exercice sans l'aide du Senjutsu. À chaque fois que la dernière des bande se met en mouvement c'est toute la sphère tourne.
C'est plein de fierté que je me rend jusqu'au bureau de mon grand-père, dans le quel j'entre après avoir toqué. Il lève les yeux un peu étonné et déçu.

Oma : Tu abandonnes si vites ?

C'est avec un large sourire aux lèvres que je tends le bras, fatigué à force de tenir cet objet, et que j’insuffle le chakra, je suis encore un peu lent pour le mettre en place mais en une minute à peine la sphère se met en mouvement. Oma lève l'un de ses sourcils tout en retirant ses lunettes. Il semble étonné.

J'appellerais pas ça un abandon.

Oma : En effet, je vois que tu as percé le secret de cette sphère bien plus vite que je ne l'aurais cru. C'est un objet que l'on utilise depuis longtemps dans la famille pour apprendre cette technique, tu n'es pas celui qui a réussi à en comprendre le fonctionnement le plus rapidement mais tu n'en restes pas moins étonnant. il pose son bigarre dans le cendrier tout en m'invitant à m'asseoir Tu peux m'expliquer la façon d'on tu t'y es pris ?

La capacité de percevoir le monde au travers du Senjuts.

Oma : J'en ai déjà entendu parlé, mais jamais je ne l'aurais cru aussi fin. la surprise passée il remet son aide à la vision, reportant son attention sur les papiers qu'il consultait Très bien, tu peux poser la sphère sur mon bureau. Tu vas pouvoir reproduire son fonctionnement en chakra à présent. Je ne te parle pas d'une coque vide mais d'une sphère complète fonctionnement exactement de la même façon. Cet objet ne servait qu'à te faire comprendre la façon d'on le Ransengan doit fonctionner. Ce n'est pas une simple boule de chakra mais un véritable cataclysme. La force de cette technique réside dans le fait de déchiqueter par les sens contraires. Maintenant si tu veux bien, j'ai du travail.

Encore une fois ajouter quelque chose ne servirait à rien, vu qu'il fait encore bon à l'extérieur je décide de retourner au même endroit. Prenant tout de même quelque chose pour me couvrir plus qu'un simple maillot, le temps est clément mais pas au point de rester encore des heures sous la brises.

Je me suis foutu le doigt dans l'oeil en pensant que ça allait être rapide. Trois jours, c'est le temps qu'il m'a fallut pour arriver à composer une sphère faite de disques de chakra se coupant les uns les autres tout en continuant à tourner. Oma est venu à plusieurs reprises me donner des conseils, je dois avouer que ce point m'a beaucoup étonné mais je crois que je ne suis pas celui qui l'a plus été. Oma avait du mal à croire à quel point j'avais pu apprendre cette technique rapidement. Bien que pacifique, je dois avouer que d'avoir une telle puissance entre les mains est vraiment plaisant.

Je suis pratiquement seul, il n'y a pas d'autre mot pour ça. Ce monstre … Je n'arrive pas à y croire. Si on se plaint de ce qui arrive sur Onogoro c'est que l'on a aucune idée de ce qui se passe pour le moment sur Chikyuu. Je passe pour la énième fois sur mes joues le tissu de ma manche, à force ça commence à vraiment me brûler. Je n'arrive pas à y croire, pensant encore que c'est faux, que l'on va m'annoncer que cette information n'était qu'une blague et rien d'autre. De mauvais goût oui, mais au moins ça ne serait pas vrai. Comment quelque chose comme ça a pu arriver en si peu de temps ? Comment ça se fait que l'on m'a gardé les portes de ma maison fermées de cette façon ? J'aurais pu aider, j'aurais pu éviter tout ce qui est arrivé. Mais non, je n'arrive pas à comprendre pourquoi on m'a exclu à ce point. D'accord, ils ont très certainement cherchés à me protéger mais pour en arriver là ? Mon poing frappe violemment la colonne face à moi. La douleur ? La physique je ne la ressent pas, ou en tout cas pas pour le moment, hormis ces brûlures. Ma peau éclate sous le choc, je reste conscient qu'au fur et à mesure des gestes du sang teint le marbre blanc. Je me sens si trahi, abandonné, laissé pour compte que ça me rend fou de rage. Un nouveau coup, plus violent, plus sec et rapide. La structure ne bouge pas contrairement à mes os. Comment autant de malheurs peuvent tomber sur une seule personne en si peu de temps ? C'est en partie la question que je me pose.
Je crois qu'il y a du monde autour de moi, mais personne ne réagit, personne ne sait comment aborder ce qui vient d'être annoncé, Ce que Kets nous a divulgué. C'est pour ça que ça fait des semaines que le domaine des Kitsunes m'est interdit ? Un hurlement incontrôlé sort de ma bouche, une énième rencontre entre la pierre et mon poing avant que mon corps ne s'écroule.
Quelque chose vient de se briser en moi, quelque chose qui ne peut être réparé. Trop profond pour que le temps puisse le soigner. Je ne veux pas y croire mais c'est pourtant si ancré, rien ne pourra le déloger.
À peine la main de je ne sais qui se pose sur mon épaule que la mienne part, elle entre en contacte avec quelque chose de d'abord mou et puis dur. Ce n'est pas difficile à savoir quoi, de la chaire suive d'os. J'en ai rien à foutre ! Il ne peut pas comprendre que ce n'est pas le moment ?! Je ne prête pas attention à qui c'est, passant une nouvelle fois le revers de manche sous mon nez pour en retirer ce qui s'en écoule. Comment ils ont pu faire ça ? Comment ils ont pu penser qu'ils n'auraient pas besoin de moi ? Mon corps se laisse aller, à tel point que mon front frappe un peu trop violemment le sol. Mes poings entre en contact avec celui-ci frénétiquement. Sans chercher à savoir si mon corps peut le supporter.
Mes dents se serrent comme jamais, dans un état normal j'aurais pu avoir l'impression qu'elles allaient se déchausser mais là je n'ai qu'une pensée en tête. Je ne vois qu'une solution. Pour éviter que tout ceci n'arrive de nouveau les monstres doivent mourir. Oui, j'ai vu un certain visage de ceux-ci mais j'en vois un tout autre. S'ils ne sont pas capable de pouvoir se gérer il faut que quelqu'un le fasse à leur place coûte que coûte.
Je me redresse, hurlant à plein poumons, toute ma haine envers ce qui vient d'arriver. Je n'en ai pas la certitude et pourtant elle est bien là, encrée dans mon ressenti. Ma cervelle me dit de pas y croire mais mon cœur en est meurtri. Pourquoi ils ont laissés tout ceci se faire ? Pourquoi l'Empire n'est pas intervenu ? Ils le savaient tous. Tous étaient conscient du mal qui plane ! Pourquoi ils ferment les yeux sur tout ceci ?!
Une voix atteint mon oreille, faible, lointaine, étouffée et stoppée par un nouveau revers de main. Plus violent sans que je ne le demande, je sens le mouvement accompagné, le choc plus percutant. Ma peau s'ouvre de nouveau sous le geste, le dos de la main, je doute que ce soit la seule à laisser couler le sang. Quelque chose bouillonne en moi, c'est de l'inconnu et pourtant lui laisser de la place me donne l'impression de pouvoir mieux gérer.

J'ai l'impression de mourir de l'intérieur.

La tristesse de Kets face à tout ceci n'améliore en rien mon état, bien au contraire. Sa compassion et sa peine me rendent encore plus fou de rage. Je ne contrôle plus rien. Je n'ai qu'une envie sur le moment, mourir. Mon poing frappe si violemment le sol qu'un bruit sourd résonne dans ce silence entrecoupé par mes sanglots et mes cris. Elle vient de se briser et pourtant la douleur qu'elle devrait me rendre n'arrive pas à ma cervelle, il y en a une tellement plus lourde qu'elle s'en retrouve éteinte.

Le pacifisme ? Ce n'est que foutaise ! C'est ce qui a causé leurs pertes, c'est ce qui m'a privé d'eux. Oui, c'est beau de le penser mais il faut arrêter d'être un enfant. On ne peut pas pallier à tout par cette voix. Parfois il faut savoir répondre, frapper, tuer, éradiquer ! Un mal neutralisé ne peut plus frapper ! Si ce monstre avait été pris … Si … Si … Bordel ! Si cette créature avait était tuée jamais on n'en serait à ce point. Je ne me serais jamais retrouvé aussi seul. Je ne sais pas ce qu'ils sont, mais vu ce qu'ils font je ne vois pas pourquoi on devrait continuer sur ce plan.
Mais joues me brûlent sur ce nouveau passage du tissu. Elles pourraient être à sang que ça ne changerait rien.
Pourquoi il a fallu qu'il arrive chez nous ? Pourquoi dans cet endroit ? On n'a jamais rien demandé à personne ! Pourquoi il était pas réveillé ? Sham aurait pu faire la différence ! Mais non ! Il est trop faible pour ça ! Incapable de sortir de son mal alors que les siens ont besoin de lui ! Bordel ! Il aurait pu faire la différence ! Mais non !
Bordel … Pourquoi ça a dû arriver ? Pourquoi chez nous ? Pourquoi personne n'a répondu à temps? On a pourtant demandé !

Kets : Hikaru, tes poils ...

Sa voix reste en suspend, qu'est-ce que ça peut me faire ? Qu'est-ce que j'en ai à foudre du fait que mon pelage change ? Il y a plus important que ça. Bien plus. Je me relève, assumant pleinement les flots de mes yeux.

Un problème ne peut être résolu que d'une façon. ma voix est basse mais brisée Les Monstres n'ont pas leurs place dans ce monde, je vais tous les éradiquer un par un.

Plus les mots vont et plus mes paroles sont sûres. Comme si j'arrivais à me convaincre que cette phrase était juste.
La seule certitude en moi c'est que ces erreur allaient voir ce qu'il en coûte d'apposer un tel acte.

Les mondes vont mal, il n'y a plus aucun doute sur ceci. Que ce soit Chikyuu ou Onogoro si des choses ne sont pas misent en place très rapidement ceux-ci vont tout simplement s'écrouler. J'ai pris du recul avec ce qui est arrivé. Enfin si on peut nommer ceci de cette façon. La colère et la haine gronde toujours en moi mais je ne peux pas me laisser aller à celle-ci. Je suis le dernier représentant des Kitsunes, si je meurs c'est tout un savoir qui pourrait se perdre et il en est hors de questions. D'ailleurs j'ai bien fait attention de lier ma mémoire à de nombreux point dispatché un peu partout dans les deux mondes, enfin je ne couvre pas une zone si large en Onogoro mais sur ma véritable Terre s'en est une toute autre chose. C'est laid à dire mais cette épreuve m'a fait grandir. Là où avant je ne voyais pas l'intérêt de frapper, maintenant je comprend l'intérêt de le faire. Si les monstres semant la mort sur leurs passages ne sont pas neutralisés dans les plus bref délais ce n'est pas que les miens qui en souffriront. Et ceci est vrai pour nos deux mondes, quand on dit qu'ils sont le miroir l'un de l'autre ce n'est pas que foutaise. Si l'un tombe, l'autre ne peu que le suivre. Chikyuu est bien trop resté fractionnée, du chacun pour soi. Les êtres vivent tellement longtemps pour certain en ces lieux que chaque décision peut prendre des siècles à se mettre en place. Pourtant nous n'en avons pas le temps, depuis que les Lions ne sont plus à la tête de ce monde son écoulement est devenu encore plus lent. La quasi immortalité endort le peuple. Ce qui sont trop jeunes sont jugés en tant que tels et ne sont pas écoutés. Le trop anciens ne sont plus compris. Il faut que quelqu'un donne un coup de pied dans cette fourmilière pour qu'enfin les choses bougent.
Je connais bien ce monde, bien plus qu'Onogoro. Je le porte mille fois dans mon cœur comparé au territoire des Humains. C'est pour cette raison que je refuse qu'il sombre. Le seul soucis c'est que je ne suis rien pour eux tous. Enfin, ce n'est pas totalement vrai mais ce n'est pas très loin de la vérité non plus, mon nom commence à être connu par le pèlerinage que j'ai mis en place mais ce n'est pas pour autant que j'ai un véritable poids.

Je suis pourtant à deux doigts de pouvoir faire passer un message. Face à une cloche immense faite de bronze. Je ne la vois que parce que mes yeux son clos, mais je la connais bien. Ça fait des jours que je m'y rend, rebroussant toujours chemin pour la même raison.  Elle est aussi vielle que ce monde. Sa surface pourtant est toujours aussi net qu'à son premier jours. On peut toujours voir sans aucun soucis les moulure de celle-ci, représentant je ne sais comment chacune des familles de ce monde. Sur Chikyuu on dit qu'elle est liée à tous, devenant de plus en plus grande au fur et à mesure mais pourtant rare sont ceux connaissant son véritable but. Mes doigts frôlent par la pensée sa surface, j'ai longtemps cherché du regard les miens mais je sais déjà que je ne pourrais passer des années à l’ausculter. Pourquoi un tel objet ? Seulement pour les temps de crises. Qui était en mesure de l'activer ? Seulement les Lions, une façon de pouvoir convoquer tout le monde ou plutôt de faire passer un message que l'on désire à chaque famille sans en omettre aucune. Une sorte de lien entre tous les territoires. Ça fait des siècles et des siècles qu'elle n'a pas sonné. L'entendre de nouveau ne serait qu'un froid glacial pour certain, un blasphème pour d'autre ou encore une découverte.

Le souffle chaud de Kets coule le long de mon cou. J'hésite. Est-ce qu'il est trop tôt pour provoquer son grondement ou est-ce que ce j'approche du moment idéale ? Je sais que je n'ai qu'une chance de faire passer un message. La décision est lourde, si j'échoue c'est tout ce que je dégage dans ce monde qui sera balayé à jamais. L'utiliser en échouant frappera l'histoire de ces contrées durant des siècles et non dans le bon sens.

Kets : Tu n'es pas encore prêt … Ou plutôt Chikyuu ne l'est pas.

J'ouvre les yeux, frappé par la lumière qui m'entoure agressant mes pupilles. Il a raison, mon monde n'est pas encore enclin a pouvoir accepter qu'une personne comme moi fasse résonner cet objet. Je ne dis pas qu'il le sera un jour mais j'ai besoin de plus. Je ne sais même pas s'ils m'accepteraient en tant que chef de famille. Techniquement c'est ce que je suis … Mais en même temps pour l'être il faudrait que je possède une famille. Je frotte mes yeux sentant les larmes venir, prenant une profonde inspiration.

Kets : Je maintiens que ce n'est pas une bonne idée de le mettre en place.

Il parle des recherches qui se trouvent devant moi, juste quelques feuilles. Un nouveau sceau mis au point.

Peut-être pas mais la garder brouille mes pensées et me pousse vers des choix qui ne sont pas applicable. Je te rappelle que tu m'as convaincu de ne pas aller trouver Enma Daio. Si je continue comme ça on va juste se retrouver vraiment dans une très mauvaise posture. Si je meurs tu meurs je te signale. Et sans nous c'est le savoir des Kitsunes qui sera perdu.

Kets : Et tu es certain que tu veux leurs donner les ouvrages que tu as préparé ? C'est tout de même à l'encontre de tout ce qui a été mis en place par les nôtres.

On en revient au même point Kets, si nous mourrons tout sera perdu.

Je suis soulagé, savoir que ça ne pourra le savoir que l'on m'a donné ne sera pas perdu me rassure. Mais ce qui me rassure le plus c'est cette pause du nouveau sceau. Je ne serais plus soumis aux mêmes sentiments … Quelques part je m'arrache un peu de ma situation, peut-être me rapprochant plus de celle de ce que je devrais être, une copie, un homoncule et rien de plus.

Et puis on pourra toujours les récupérer en cas de besoin.

Mes queues pointe toutes vers mon cœur, frôlant mon torse nu à ce niveau tout en y insufflant du chakra. Traçant les différents symboles d'on j'ai besoin. Au bout d'une dizaine de minutes de pose je sens mon cerveau plus calme, plus réfléchi. Il faut dire que je viens de couper l'un des sentiments que je peux ressentir. La douleur sentimentale ne peu plus m'atteindre et Kets par écho.