Maison de Hana Nara

Et vas-y que ça ricane tout en longeant les murs. Des vrais petits voleurs en herbe faisant tout pour ne pas se faire remarquer. Chose pas très difficile pour tout dire, l'avantage d'un camp c'est que tout le monde est occupé, tellement que personne n'a le temps de regarder ce qui se passe vraiment. Un vrai terrain de jeu pour des garnements. Tels des ombres ils se faufilent dans la maison d'Hana, non sans avoir un peu plus tôt dans la journée vérifiée qu'elle était bien à la forge. Oui, comme tous les jours d'ailleurs. De quoi avoir le champ libre.

Aki: Tu as vérifié où en est la pousse ?

Haru : Non pas encore, depuis quelques temps c'est pas possible de sortir. Ils nous ont tous à l'oeil !

Car si en effet dans l'enceinte même du camp ils sont totalement libres de leurs mouvements, ce n'est plus du tout vrai quand ils s'approchent de la sortie. Tout deux ont été un jour surpris à vouloir pointer le bout de leurs nez à l'extérieur prétextant une excuse bidon. À deux doigts près ils auraient pu se retrouver à la merci d'un groupe de brigands. Rien n'était certain, surtout que ça s'était tout de même joué à pas mal de temps de différence entre le moment où ils avaient été attrapé et quand Kai avait défait les indésirables. Car oui, il n'y a pas d'autres mots pour les décrire. L'idée de voir ces deux bouilles d'anges disparaître avait tellement frappé que l'ordre était clair, ils ne pouvaient en aucun cas sortir sans accompagnement. Car oui, il faut tout de même un bain de soleil de temps en temps.

Haru : On fait un Kitsune ! dit-il tout en sortant un pot fermé de sa poche

Aki : T'es fou ! Papa a été claire, on doit être discret. Déjà qu'Hana va tout de suite savoir que c'est nous. Si on en dessine un tout le monde va faire le rapprochement ! Sham les a rendu trop connu pour ça !

Haru : Une grenouille alors ?

Aki : J'sais pas les faire.

Haru : Pousse toi alors !

C'est grand sourire aux lèvres qu'il ouvre le couvercle et plonge son doigt dans un mélange de charbon et d'eau. Il ne faut pas plus que quelques minutes pour tracer l'animal, rien de grandiose mais plutôt excellent pour un enfant de cet âge. Il indique même à son frère comment tracé l'une des pattes pour qu'il ne soit pas mis de côté. Une fois le méfait accompli il se fixe tout en signant de leur main une forme rappelant étrangement la tête d'un renard. La façon d'on les Kitsunes se saluent est devenu pour eu une sorte de pacte, par ce signe ils se jurent de ne pas en parler à qui que ce soit.
C'est en ricanant comme ils étaient entrés qu'ils prennent discrètement la poudre d'escampette. À présent Hana avant une belle illustration de grenouille sur l'un de ses murs. À hauteur d'yeux d'enfant bien sûr.

Déposé devant la porte, en toute innocence, trône un petit vase dans leuel repose le bouquet de fleurs.
Au milieu d'elles, on peut trouver une petite carte.

Citation :

'' Si je ne puis vous exprimer à quel point je vous trouve belle de vive voix, ce serait insultant de ne pas le faire en secret. J'espère qu'elles vous plairont. ''

Note : oui, la carte n'est pas signée. Mais bien évidemment, les voisins regardent par les fenêtres, et ça, l'auteur de cette petite attention n'y a pas fait attention ...