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Mer 20 Mai - 18:59
Centre médical est un grand mot, pourtant, il s'agit du lieu le plus évolué du camp. A la demande de Tsuki Nara, les ressources ont en majorité été utilisées pour l'aménagement de ce lieu. Actuellement, le médecin en chef est Shinsestu Tsubazame, un ermite s'étant installé dans le camp.
Hana
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Hana
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Mer 17 Juin - 15:05
Le 30ème jour du Règne de la Chèvre, An 40  d'Onogoro

Dire que je suis soulagé d’avoir quasiment fini mes préparatifs serait un euphémisme. Je n’ai pas vraiment tenu de liste de ce que j’avais besoin de faire avant d’aller tenter de discuter avec le Hibou, peut-être que j’aurais dû, ça m’aurait évité la mauvaise surprise à chaque nouvel élément. Enfin, en dehors du choix d’un lieu sûr où je ne risquais de mettre personne en danger, pour lequel j’ai déjà quelques idées, il ne me reste plus qu’à m’assurer d’avoir suffisamment de matériel, et d’avertir le -conseil. A vrai dire, c’est peut-être cette étape qui m’inquiète le plus. Je vois déjà Kiko monter sur ses grands chevaux, et Tsuki tenter de me faire rester en m’opposant une pluie d’arguments auxquels je serais complètement incapable de répondre. Elle aurait probablement raison, d’ailleurs, compte tenu de ce qu’elle sait sur le Hibou, cette expédition serait un risque beaucoup trop gros pour trop peu de retombées. La réalité, c’est que le risque serait encore plus gros si je restais au camp. Impossible de savoir ce que le Hibou fera quand j’aurai levé ses contraintes, et il m’a bien fait comprendre que je ne pourrais pas les garder éternellement, de toute façon, donc autant crever l’abcès le plus tôt possible.

Heureusement pour moi, je devrais pouvoir compter sur le soutien de Shinsetsu, la seule personne à se douter de l’existence du Hibou, ou du moins d’une entité qui vit dans mon corps. N’avertir que lui est peut-être la meilleure solution pour moi. Certes Tsuki et Kiko n’apprécieront pas d’être mises devant le fait accompli, mais j’ai bon espoir que le Doc sera capable de leur faire entendre raison.

Quoi qu’il en soit, il me reste une dernière affaire à régler avant d’aller lui rendre visite : la mise en place du voyage en lui-même. La méthode est simple au final, puisque je me rends à Chikyuu, Fuki pourra simplement m’invoquer. Reste à savoir où.


« Tu es prêt, Fuki ? Je crois que je sais où on va aller en premier. »

« Bien sûr que je suis prêt, je commençais même à trouver le temps long. Dis-moi tout. »

« Tu vois l’ancienne position de Gauksha ? Ishikeimusho, la Prison de Pierre, c’est un des endroits les mieux protégés de Chikyuu, et j’ai bon espoir que ses habitants me permettent d’y accéder. Ça te convient ? »
L’ouroboros semble réfléchir quelques instants.

« Ca me semble être une bonne idée. Je vais de ce pas m’y rendre. Vu le trajet que j’aurai à faire, je devrais pouvoir t’invoquer demain matin au plut tôt, ça ira pour toi ? »

« C’est parfait, merci Fuki. »

Sans plus de cérémonie, Fuki disparaît dans un nuage de fumée. Quant à moi, je sors simplement de chez moi pour me rendre au centre médical, là où Shinsetsu devrait se trouver.

On dirait que j’ai bien choisi mon moment : quand j’arrive, le Doc est en consultation, mais personne ne semble attendre son tour, une journée calme comme il y en a de temps en temps, depuis que le problème des bandits aux alentours du camp a été réglé.
Je n’ai pas besoin d’attendre plus de cinq minutes avant que Shinsetsu soit disponible. Je viens à sa rencontre dès que je vois son patient sortir.


« Salut Doc ! Désolé de te déranger alors que tu aurais pu avoir une pause bien méritée. Tu aurais un peu de temps pour moi ? » J’hésite quelques instants. « Je pars demain sur une expédition qui risque de durer un peu plus longtemps que d’habitude, tu aurais de quoi me fournir en médicaments ? »
Kemonaru Akishino
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Kemonaru Akishino
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Jeu 18 Juin - 8:25
Depuis le dernier conseil, j’ai été assez peu sollicité. Le camp est même calme. Du moins, autant qu’un refuge puisse l’être après une guerre perdue. Mais devoir traiter des maladies plus courantes, plutôt que des blessures graves, est inhabituel à Naru-Akan. Et bien que nous ayons dû consacrer ce fameux conseil à l’intégration d’Akira Uzumaki et que je n’ai pas eu le temps de parler médicaments, les réserves furent suffisantes pour les derniers jours.
Etrangement, ce que je ressens est dual. D’un côté, la tranquillité et la paix sont des conforts que je recherche. De l’autre, le manque de défi sur un plan médical me donne l’impression que mes talents s’émoussent. Ou qu’ils sont mal utilisés. Je sais que ce n’est pas le cas, mais ne pas pouvoir faire ce que je sais faire mieux que tout autre, du moins c’est ce que ma fierté pense, me laisse un arrière-goût d’inachevé à chaque nuit qui tombe.

Mon dernier patient de la matinée, justement, vient de s’en aller. Il n’est autre que Nehichi, l’un de nos maçons. Nous avons peu d’artisans, et bien d’avantage de personnes venant de classes modestes. Cet ouvrier, dur à la tâche, a trop tardé à venir nous voir à la suite d’une bête écharde plantée dans son mollet. Rien de dangereux de prime abord, mais le corps des êtres vivants est plus faible qu’il n’y parait : une infection d’une écorchure banale peut le tuer. Ou du moins, lui occasionner de fortes fièvres, qui elle-même amène des vertiges. Heureusement pour lui, traiter, même en retard, ce genre de blessures, n’est justement pas ce que je peux ranger dans la catégorie des défis qui me manquent tant depuis quelques jours.
Alors qu’il quitte la tente, sa jambe remise à neuf, je soupire. Je me sens un peu mal, pour dire la vérité. M’ennuyer, et donc souhaiter d’avantage, fait-il de moi quelqu’un d’horrible ? Bien entendu, que j’ai envie que tout le monde aille pour le mieux. Je ne veux pas voir le moindre compagnon qui peuple ce camp mourir. Ni même subir une blessure qui le handicaperait le reste de sa vie. Je veux voir tout le monde sourire, et vivre pleinement. Mais … Oui : mais. Je chasse cette pensée, reprenant mes esprits. Se laisser aller à me reprocher des pensées passagères ne changera rien. Ma mère me l’a très souvent dit, et en cela elle était d’accord avec mon père : tout le monde peut penser des choses affreuses. Ce qui importe réellement, ce sont les pensées que l’on choisit de traduire en actes. Et je m’efforce chaque jour de ne rien avoir à me reprocher de ce côté-là.

Je m’assois sur un tabouret. A quelques mètres de moi, les quelques infirmiers que le camp possèdent se réunissent pour discuter. Pendant que personne n’est là, autant en profiter. Je ne sais pas s’ils sentent que je suis différent, si ce sont mes techniques étranges, ou encore si c’est la distance entre le patron et les employés, qui fait ça, mais nous nous mêlons rarement eux et moi. Ce n’est pas important : l’essentiel c’est d’arriver à collaborer. Et sur ce plan, nous fonctionnons.
Je me désintéresse d’eux pour évaluer mon propre état à l’aide de mes yeux reptiliens. Ce n’est pas exactement mon état général qui m’intéresse, mais une chose en particulier.

** Trois jours avant la prochaine mue. Il faudra que j’anticipe et que je trouve quelques heures sur le planning où ils pourront se passer de moi. Quelle plaie. Maman, je chéris les dons que tu m’as donné, mais je me serais bien passé de cet inconvénient … **

Alors que je suis en train de songer à la manière dont je vais m’y prendre, perdu dans mes pensées, quelqu’un entre dans la tente. Je le remarque avec un léger retard, mais comme il vient vers moi, j’ai le réflexe de faire disparaître mes yeux reptiliens en distinguant son ombre du coin de l’œil. C’est Kai. Décidément, nous nous croisons beaucoup ces derniers temps. Il faut dire que nous avons chacun en notre possession un secret que l’autre souhaite conserver. Forcément, quand il n’est pas en mission, ce lien nous amène à nous croiser très régulièrement. Pour autant que je sache, aucun n’a trahi l’autre actuellement : cela apporte une confiance mutuelle agréable par les temps qui courent.

« Bonjour. Comme tu le vois, je ne suis pas occupé, alors tu ne me déranges pas. Je t’écoute. »

Je ne suis pas réellement surpris par sa demande. Il est l’un de nos rares agents de terrain. Et il est évident que les ninjas qui vont au front ont besoin de ressources médicales.

« En vérité, il nous reste de quoi tenir quelques jours seulement. Je peux t’approvisionner, mais cela voudrait dire que nos réserves devront être reconstituées au plus tôt. »

Je marque une pause, afin d’évaluer les différentes solutions possibles. Il se trouve qu’une me vient à l’esprit, qui aura deux mérites : me permettre de lui fournir ce qu’il me demande sans pénaliser le camp, au contraire, mais aussi de vaincre mon ennui récent.

« Tu ne pars que demain, si je comprends bien. J’ai peut-être une idée. Vois-tu, pour ce qui est des plantes et minéraux que l’on peut trouver dans les montagnes, nos provisions sont plus que suffisantes. Le seul problème rencontré est toujours le même : réussir à se procurer celles qui se trouvent en plaines et en forêts. Si tu pouvais m’accompagner hors du camp pour en récupérer cet après-midi, nous ferions d’une pierre deux coups … »

C’est le mieux que je puisse proposer à cet instant. Evidemment, s’aventurer dans le territoire des monstres, même si on ne s’enfonce pas très loin, est toujours dangereux. Mais Kai fait partie des rares personnes qui savent que je suis loin d’être sans défense si c'est absolument nécessaire. A deux, si nous faisons une mauvaise rencontre, nous devrions trouver des opportunités pour mener ou éviter un affrontement trop brutal. Si je lui propose de l’accompagner, c’est surtout pour lui éviter de devoir reporter la mission qu’il évoque et doit débuter le lendemain.
Et puis, s’il sera capable de me rapporter les plantes que je lui demanderais, ça je n’en doute pas, à deux nous pourrons en convoyer d’avantage. Comme tout se passe bien ici, ce serait dommage de ne pas profiter pleinement de cette accalmie.
Shinsetsu Tsubazame
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Shinsetsu Tsubazame
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Ven 19 Juin - 1:02
L’attitude du Doc est comme à son habitude : impassible. A force de le côtoyer, j’ai fini par considérer que c’était de bon augure, après tout, si son humeur ne varie pas, c’est que la journée se passe sans accroc.
Comme d’habitude aussi, nous allons l’un comme l’autre droit au but. Même s’il est quelqu’un que j’apprécie, nos échanges ne sont jamais particulièrement chaleureux. Probablement une conséquence des secrets que nous partageons, et qui font que l’on se rappelle l’un à l’autre nos poids respectifs. Cela n’empêche pas que je sais pouvoir lui accorder une confiance aveugle, du genre qui naît après avoir volontairement ingéré un poison mortel dans l’espoir d’un antidote.
C’est cette confiance, plus que le besoin de médicaments, qui m’a mené vers lui aujourd’hui. Certes ils constitueraient une sûreté supplémentaire, mais je doute me mettre en danger sur mon expédition de demain, ou en tout cas pas le genre de danger où quelques pilules me sauveraient la vie.

Pour autant, je me vois mal refuser sa demande. Le danger que représente une sortie est réel, mais compte tenu de ma connaissance de l’extérieur, il est finalement plutôt mineur, tandis que les retombées, elles, sont grandement bénéfiques au camp. C’est ce que je m’efforce de garder en tête en vue de mon séjour à Chikyuu : même si la raison est personnelle, si l’issue est positive, le camp y gagnera. Ou du moins il s’affranchira du danger que représente le Hibou.
Je réponds à Shinsetsu du même ton neutre que celui qui marque nos conversations.


« Cet après-midi ? Ça me convient. Je pourrais même partir maintenant si tu le voulais, j’ai tout ce qu’il me faut sur moi. »

Je désigne mon parchemin de stockage, que j’ai toujours sur moi, comme pour appuyer mes propos. « Reste prêt et tu n’auras jamais besoin de te préparer. » Je ne saurais plus dire de qui vient cette phrase, peu importe, cette personne est sûrement morte aujourd’hui, mais je l’applique scrupuleusement depuis plusieurs mois, et ça m’a plutôt bien réussi.

Le Doc ne semble pas vouloir se mettre en chemin immédiatement, ça nous laisse le temps de discuter. C’est une situation qui aurait été un petit peu pesante habituellement, l’un comme l’autre, nous ne sommes pas très doués pour parler de la pluie et du beau temps. Aujourd’hui en revanche, ce moment tombe plutôt bien. J’hésite quand même un moment avant de reprendre la parole.


« Au sujet de cette expédition, elle est un peu particulière… ça "le" concerne. » Je pointe du doigt mon cœur, où est inscrit le sceau qui enferme le Hibou. Je reprends à voix basse sans m’en rendre compte. « Il m’a parlé, le soir du dernier conseil. Et il semblerait que j’aie un moyen de m’en libérer. Ou plutôt de m’accorder avec, de façon qu’il ne soit plus une menace. » Je marque une pause avant de mentionner la partie risquée de l’expédition. « Seulement, pour ça je vais devoir le libérer, au moins partiellement. Ne t’en fais pas, j’ai prévu des protections, et Fuki sera là, dans le pire des cas. Enfin, je compte quand même me rendre à Chikyuu pour le faire, afin de ne faire courir aucun risque au camp.
Ne t’inquiète pas, je doute que les choses tournent mal, c’est juste que… Tu me connais, je préfère être prudent au maximum. »

« Quoi qu’il en soit, je ne devrais pas être parti très longtemps. Honnêtement, je pourrais peut-être même être rentré demain soir, qui sait ? En tout cas je ne serai probablement pas absent plus d’une semaine, et vu les talents que Mikeru et Akira ont montré, je pense que Naru-Akan pourra rester sûr même sans moi pour une semaine. Et même plus longtemps s'il le faut. »


Cette dernière phrase m’a complètement échappé. C’est vrai que le risque que je meure en libérant le Hibou existe, et il n’a probablement pas échappé à Shinsetsu. Les probabilités sont faibles, à mon avis, donc je préfère ne pas trop y penser, maintenant que mes préparatifs sont presque achevés.

Il me reste un dernier détail à régler avec Shinsetsu. Je lui tends une enveloppe d’un air gêné.

« Il y a autre chose… C’est par rapport au conseil. Je crois que c’est une mauvaise idée de les en informer directement, étant donné que je ne peux pas vraiment leur révéler la raison de mon expédition pour l’instant. Je pourrai tout leur dire une fois que je serai revenu, mais en attendant, je peux compter sur toi pour leur transmettre ce message ? Si j’ai ton soutien je pense que Tsuki et Kiko ne s’emporteront pas trop à mon retour. »

Je n’ai rien contre elles, mais partir en dépit de leur refus serait certainement pire que ne pas leur laisser voix au chapitre.
Kemonaru Akishino
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Kemonaru Akishino
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Sam 20 Juin - 17:18
Il était déjà prêt. La remarque de Kai me fait sourire, parce que ce n’est évidemment pas mon cas. Je n’ai certes pas besoin de laisser beaucoup d’instructions aux infirmiers qui resteront sur place durant mon absence : ils ne sont peut-être pas nombreux, mais l’un des trois a une certaine carrière derrière lui. Et s’il ne peut pas produire les mêmes miracles que permet la médecine shinobi, il peut tout du moins faire de l’excellent travail et j’ai confiance en leurs capacités.
Cependant, l’extérieur du campement est un endroit où je ne me suis pas rendu depuis longtemps. En particulier plus loin que les montagnes. Hormis pour cueillir quelques fleurs en altitude et quelques sorties occasionnelles pour faire des provisions modestes, aux alentours, bien sûr.  
En particulier, je ne suis couramment pas équipé du matériel nécessaire à la survie en extérieur.
Quelques minutes de silence s’installent entre Kai et moi. Ce n’est pas étonnant : nous ne sommes pas vraiment des adeptes du concept de parler pour ne rien dire. Je profite de de ce moment pour ôter ma veste et mon tee-shirt, afin d’enfiler, non sans une certaine nostalgie, l’armure léguée par mon père. Par-dessus laquelle je replace ma veste habituelle.

Non sans un moment d’hésitation, je fais signe à Kai de me suivre jusqu’à ma tente personnelle afin de décrocher du mur mes deux chakrams. En plus, on sera plus à l’aise ici pour parler plutôt que de rester dans la tente médicale où les infirmiers pourraient nous entendre par inadvertance : j’ai bien compris que son expédition n’était pas habituelle, et il attend peut-être une occasion pour m’en dire d’avantage. Qu’il le veuille ou pas, en tous les cas, ça me parait juste de lui en laisser l’opportunité. Et justement, il semblerait que l’initiative soit la bonne puisque la langue de Kai se délie effectivement afin m’expliquer la vraie raison de son départ. Le Hibou. La mention de ce nom me ramène de nombreux mois en arrière, à son arrivée au camp. Comme pour son frère, on m’a chargé de l’examiner afin de vérifier son état, de soigner ses blessures, mais aussi de m’assurer qu’il ne semblait avoir rien d’implanter, ou ne dissimulait rien, en plusde l'examen des sceaux des deux jumeaux.
Les yeux du reptile avaient permis d’identifier la présence de quelque chose dans son corps. Un symbiote. Et j’avais été contraint de lui poser un ultimatum en lui faisant boire du poison le temps que je termine l’examen. Sous ma forme de serpent géant. Pour la conclusion finale que nous pouvions avoir confiance. Le simple geste d’accepter un poison mortel, en soi, était déjà presque une preuve suffisante à mes yeux.
J’écoute malgré tout, attentivement, ce qu’il a à me dire. Avec un air sérieux, presque solennel, je ne peux m’empêcher de lui faire remarquer :

« Kai, je sais que je te l’ai déjà dit et j'espère qu'on en arrivera pas là, mais je tiens à le refaire malgré tout. Avec les bonnes dispositions de protection, je peux te débarrasser du hibou, si tu le souhaites. Je sais bien que si tu t’entends avec il peut représenter une arme importante pour toi, et pour nous, mais …. Si jamais tu échoues à CHikyuu, n’oublie pas cette possibilité. S’il n’a pas entièrement pris le contrôle de ton corps, il fonctionne plus ou moins comme un symbiote. Il a besoin de ton corps pour survivre. Donc en t’incapacitant, je le mets hors d’état de me nuire, le temps de te purifier. Il serait sans défense et ne pourrait pas y résister, aussi puissant soit-il. Ca va peut-être t’étonner, mais j’ai déjà pu le faire sur des organismes présentant des similitudes. »

Je ferme les yeux quelques instants. Techniquement, ce symbiote est une forme de vie lui aussi. Et le terme est également mal choisi, à défaut d’en avoir un meilleur je m’en contente. Mais comme il le dit si bien, mettre en danger la vie de tous ici, ainsi que celle de Kai, est quelque chose qu’il m’est impossible d’envisager.

« Je te dis ça surtout pour que tu considères cette possibilité en cas d’échec. Je te souhaite de t’entendre avec lui. Je vous le souhaite à tous les deux. Je n’ai jamais rien dit parce que pour moi, il n’y a aucun danger pour le moment, pas uniquement parce que tu connais également mon secret : il a moins de valeur que les vies des habitants de ce camp. Alors en échange, promets-moi une chose : si ça tourne vraiment mal, préviens-moi. Si tu ne peux pas communiquer avec lui et qu’il menace de te priver de ton libre-arbitre, tu devras me laisser le détruire. »

Ce n’est pas le genre de paroles que je prononce à la légère, vu mon dégoût des actes violents. Et c’en est un, peu importe l’angle sous lequel on regarde la chose.

« Et ne t’en fais pas pour Naru-Akan. Je ne suis peut-être pas l’ermite que je prétends être, mais je me suis beaucoup attaché à cet endroit. Si ton absence est pénalisante pour nous, malgré les excellents éléments qu’il nous reste, je n’hésiterais pas une seule seconde à me dévoiler, que ce soit au sujet de mes réelles capacités ou de ma réelle apparence, et à compenser ton absence au combat s’il le faut. Cela, je te le promets sans aucune hésitation. Un secret n’a aucune valeur pour moi s’il nécessite de sacrifier quelqu’un afin d’être conservé. »

J’attrape entre deux doigts la lettre qu’il me tend, avec une grimace.

« Tu sais que je vais sans doute prendre l’engueulade à ta place, et qu’elles vont certainement être plus clémentes avec toi parce qu’elles se seront déjà défouler sur moi, hein ? »

Je ne suis pas crédible, même avec ce ton de reproche, à cause du sourire qui me barre le visage.

« Je le ferais, évidemment. Surtout que maintenant que tu m’as dit tout ça je suis au moins aussi coupable que toi, après tout. En revanche, tu sais que mon soutien ne t’épargnera pas grand-chose : ma nature posée est la seule chose qui me donne ce siège au conseil. Contrairement à elles, mes qualités de dirigeant et ma faculté à endosser des responsabilités sont minces. Attends-toi à te faire foudroyer malgré tout. Enfin, je ferais de mon mieux. Alala … Je les plains parfois. Elles font de leur mieux, du vrai bon boulot. Et on ne leur facilite pourtant pas la tâche !  »

J’achève d’enfiler mes équipements en même temps que je parle, prenant notamment quelques médicaments personnels. Des pilules de chakra que je garde exclusivement pour ce genre d’occasions. Et deux ou trois autres bricoles dans une sacoche que je glisse à ma ceinture. Un briquet et mon calumet, au cas où … Et mon sac avec du matériel divers. Autant être parés à toute éventualité. Bien, me voilà prêt. Je prends donc la direction de l’extérieur du campement, non sans passer rapidement par la tente d’infirmerie pour les informer que nous partons faire un ravitaillement cet après-midi.
Tandis que nous nous éloignons, j’entame la discussion au sujet de ce que nous devons récupérer, puisque j’ai une si bonne compagnie pour garantir une relative sécurité, je compte bien en profiter.

« Le plus urgent serait de récupérer des racines dorées. La savoyane, tu connais je suppose. On peut trouver ça essentiellement en tourbière, et en forêt humides. Donc aux abords du pays de la cascade, on n’est pas très loin … Ce serait possible d’en récolter tu penses ? C’est le meilleur ingrédient pour antibiotiques à notre disposition dans les parages. Et on en manque cruellement : les ersatz que j’utilise en ce moment sont trop légers question efficacité. »
Shinsetsu Tsubazame
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Ven 26 Juin - 13:53
L’attention de Shinsetsu est appréciable. Même en baissant la voix, j’aurais très bien pu être entendu par l’un des infirmiers qui étaient présents dans la tente, d’autant plus que je n’avais pas particulièrement noté leur présence, et les conséquences auraient pu être désastreuses. Ce n’est jamais bon quand une population apprend que ses dirigeants cachent des secrets aussi dangereux, et ça s’applique aussi à Naru-Akan, bien que je ne me considère pas vraiment comme un dirigeant, les réfugiés qui m’ont mis à cette position au Conseil, eux, me voient comme tel.

Comme je m’y attendais de sa part, le Doc ne cherche pas vraiment à m’arrêter, mais met tout de même en avant d’autres solutions au problème du Hibou. C’est tout à fait son genre, de ne jamais s’opposer aux intentions des autres, mais le fait qu’il s’y attarde montre bien qu’il s’en inquiète. Peut-être que j’aurais dû l’écouter depuis longtemps, et me débarrasser du Hibou dès le début, mais encore aujourd’hui j’ai peur des conséquences que cela pourrait avoir sur moi, je fais pourtant entièrement confiance à Shinsetsu, mais je ne sais pas par quoi sera comblé le vide que laisserait le Hibou s’il venait à disparaître. Pour autant, je ne peux pas écarter sa proposition si facilement, à vrai dire, je n’aurai probablement plus d’autre solution si jamais mon entretien avec le Hibou tourne mal.


« Je peux te le promettre. De toute façon, si j’échoue, je n’aurai plus d’autre choix que de m’en remettre à toi. J’espère seulement que dans ce cas, je serai encore en mesure de t’approcher sans danger. Risquer ta vie serait probablement plus grave pour le camp que me perdre, du moins à court terme.
Enfin, le mieux serait que je réussisse à régler le problème par moi-même, et j’y compte bien. L’idée que tu ailles au front à ma place ne me plait vraiment pas, après tout, tu fais aussi partie des gens à qui je veux éviter d’avoir à vivre les mêmes choses que moi. »


Même avec Shinsetsu, je n’ai pas vraiment pour habitude de m’ouvrir comme ça, j’espère seulement le rassurer un minimum sur mon expédition, je l’ai préparée du mieux que j’ai pu, elle n’est pas la charge à l’aveugle qu’elle semble être.

Seulement, si Shinsetsu est capable de l’accepter, je ne suis pas certain que ce soit le cas de Tsuki et Kiko. Il a beau le prendre d’un ton léger, j’ai un peu l’impression d’abuser de sa gentillesse quand il accepte, malheureusement je n’ai pas d’autre choix si je veux pouvoir partir l’esprit tranquille. Le lui pose simplement une main sur l’épaule quand i a fini de se préparer.


« Merci Shin, je te revaudrai ça en revenant. » Je me redresse ensuite en me dirigeant vers la sortie. « Maintenant que tu es prêt, on va pouvoir y aller ! »

Je le suis en direction de la sortie du camp tout l’écoutant énumérer les ingrédients dont il a besoin. S’aventurer dans les montagnes aux alentours du camp n’est pas un problème, seulement nous ne sommes pas très bien renseignés sur la situation aux alentours du pays de la Cascade, s’y aventurer pourrait d’avérer risqué, du moins pour une personne non avertie, ce que Shinsetsu et moi ne sommes pas. Je finis par acquiescer de la tête.

« Traverser les montagnes ne sera pas compliqué. Grâce au travail de Sanaki et des expéditions régulières dans le coin, les alentours du camp sont relativement sûrs. On pourra d’ailleurs les traverser rapidement, à part quelques brigands il n’y a rien de bien dangereux dans le coin. En revanche, on sera obligés de ralentir en approchant de la frontière. Je ne sais pas vraiment ce qu’on pourra y trouver, il faudra donc avancer prudemment. Heureusement je sais m’y prendre, tu n’auras qu’à me suivre tout en restant attentif à ce qui pourrait se trouver dans le coin. Le mieux à mon avis est d’éviter les affrontements, si on veut être rentrés ce soir, mieux vaut éviter de perdre notre temps, d’autant plus que si l’on croise des monstres dans les frontières de l’Empire, ça ne sera probablement pas les fuyards esseulés qu’on croise habituellement dans les montagnes.
Maintenant que j’y pense, il faudra probablement que je fasse un rapport sur ce qu’on verra du côté des marécage. Qui sait, peut-être que ça aidera à faire passer la pilule avec Tsuki. »


J’accompagne cette remarque d’un sourire entendu, alors que nous arrivons à la sortie du camp, je me tourne à nouveau vers Shinsetsu en sortant mon pinceau.

« Avant qu’on parte, laisse-moi juste te tracer mon sceau-flambeau. Il me permet de toujours savoir où tu es. On ne sait jamais, ça pourrait être utile, ensuite on sera prêts à partir. »

SCeau-Flambeau : -45 chakra, une dizaine de secondes de traçage

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Kemonaru Akishino
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Sam 27 Juin - 10:10
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