Terrain d'entrainement aux arts shinobis

28ème jour du Règne de la Chèvre, An 40

Me lever aussi tôt pour apprendre à des gens, si j'avais su à l'académie qu'un jour c'est moi qui enseignerait, j'y aurais jamais cru, mais bon, c'est le rôle que le conseil m'a demandé de remplir, et après tout, peut être que je me découvrirai une passion. Toujours est-il que j'ai placardé cette affiche quand le jour n'était pas encore levé. Je me demande si des gens vont venir dès le premier jour. J'ai quand même eu le temps de m'y préparer et j'ai préparé quelques entraînements basiques pour commencer, et surtout jauger le niveau de mes potentiels élèves. Mais avant toute chose, je dois leur apprendre à se défendre, et pour pouvoir le faire il faut voir venir le danger, je suis quasi sûr que les gens vont venir sans se douter de rien. Je vais donc placer un clone sur cette pierre face à l'entrée du camp, et je vais aller m'isoler et faire une petite sieste dans cet arbre avec bien entendu, un second clone pour me réveiller si quelqu'un se pointe.

Spoiler:

Alors qu'Akira dort profondément dans son arbre auto-attitré, le clone situé en bas fait les cent pas en faisant mine d'attendre des gens, et en s'occupant comme il le peut.

C'est fini, c'est la crise au Lotus Blanc. Si vous avez pris votre déjeuné ce jour là dans cet établissement vous n'avez pas pu passer à côté du drôle de comportement des jumeaux. Pour faire simple, ils ne tiennent plus du tout en place. Ces derniers jours étaient plein de surprise pour les garnement, entre les kunaïs que Hana leur avait offert, l'affiche placardée sur le devant la taverne, et sans parler de ces deux séjours improvisés sur Pando. Leurs méninges carburent à mille à l'heure ce qui explique cette ambiance si spéciale. Ce début de matinée est tout simplement sous le signe du défis. Tout est bon à lancer un pari pour voir qui est meilleur que l'autre sur le sujet donner. Que ce soit la rapidité du service à qui est le plus sympathique avec les clients. Dans l'empressement il y a bien sûr eu pas mal de dégât, que ce soit un plat renversé ou encore du servisse brisé. Bien qu'ils se soient vu réprimandé à plusieurs reprise ça n'a en rien changé le rythme. Bien au contraire, le fait de devoir faire vite tout en ne gaspillant rien a ajouté un véritable challenge.

Les jumeaux ont cependant dû tanner la vieille Kiko pour pouvoir suivre les cours d'Akira. Bien qu'ils l'avaient ausculté pour s'assurer qu'il n'y avait aucune trace du sceau de Masamune, elle a tout de même encore du mal à faire confiance en cet inconnu. Plus la vieille dame que les jumeaux qui eux gardent un œil très naïf sur tout ceci. Si tout le monde, sauf la tenancière, fait confiance au frère de Kai pourquoi eux n'en feraient pas autant ? Quoi qu'il en soit à force de demander et par leurs arguments Kiko a fini par accepter. Reconnaissant que par ces temps sombres il est important de savoir se défendre. Chose que ces garnements sont totalement incapable de faire.

Haru : Une minute trente !

Aki : Hooo zut ! J'ai fais dix secondes de plus que toi ! Mais j'ai quand même gagné au lancer de couvert dans l'évier ! J'en ai mis quatre sur cinq !

Haru : On a déjà dit que celui là il comptait pas ! Tu as lancé ta cuillère sur mon couteau tu as triché !

Le blondinet souri malicieusement, indiquant son désaccord sur cette décision. Après tout, en quoi c'est de la triche d'utiliser la fourberie pour glaner une victoire ? Après tout face à un monstre il faudra en utiliser et à retour de bras.
Finalement la cloche du village résonne, indiquant huit heure, le moment sur le quel ils s'étaient arrangés plus tôt pour quitter le Lotus Blanc. Le service étant beaucoup plus calme à cette heure Kiko allait pouvoir s'en occuper avec Manano. Pour eux c'est à cet instant que l’entraînement pouvait débuter. D'un revers de main ils arrachèrent tous deux leurs tablier, non sans en défaire les nœuds avant. Il est hors de question de tester durant une dizaine de minutes de se débattre avec pour finalement devoir abandonner.
C'est le visage on ne peut plus sérieux qu'ils traversent la salle du Lotus Blanc, après avoir bu un jus de pomme bien frais et pris les sacs que Kiko leurs avait préparé. De quoi boire et manger pour toute une journée, au cas où.
La tension est palpable devant les portes de l'auberge, les jumeaux regardent au loin cherchant déjà le passage le plus rapide vers le lieu d'entraînement. Les muscles prêts à bondir pour prendre de vitesse l'autre. Ils ont encore quelques secondes avant que le top ne soit donnés par la vieille dame. Le temps d'un check, sans quitter des yeux la direction qu'ils ont choisis de prendre.

Kiko : Partez !

Dès l'instant où ces mots résonnent, les enfants commence à percevoir le monde différemment. Ce n'est plus un camp de survie mais un lieu qui va déterminer le quel des deux est meilleurs que l'autre pour ce début de matinée.
Alors que Haru démarre en trombe, prenant clairement de vitesse son frère, lui joint ses mains afin de donner une nouvelle impulsion dans ses muscles. L'idée est simple, si le noiret est plus rapide il suffit tout simplement de limiter cet écart. De cette façon il allait pouvoir gagner sur la longueur. Sauf que lui aussi compte bel et bien combler ses lacunes. Il suffit de voir les mudras qu'il vient de tracer tout en sautant au-dessus d'un tonneau.

Ce sont devenu tout simplement de véritable danger publique, ils calculent bien leurs trajectoire mais ne sont pas encore totalement habitué à ceci. ils ont du mal à prévoir les déplacements de ceux qui sont pour le moment vu tout simplement comme des obstacles.
Durant une vingtaine de mètre Haru garde clairement la tête mais quelque chose me dit que ça ne va pas durer bien longtemps.
Tout se passe très vite, son pied s'est pris dans quelque chose et c'est in-extrémiste qu'il a pu mettre ses avants bras devant sa tête pour éviter de se faire trop mal. Déjà que comme ça il va très certainement avoir droit à une belle collections de bleus et quelques croûtes dans les jours à venir. Son regard se porte directement sur la position de son frère. Grand sourire, ça ne peut dire qu'une chose ! Cet enfoiré lui a envoyé une corde dans les pieds pour qu'il perde équilibre !
Bien que son corps soit meurtri par cette chute, Haru ne perd pas un instant pour se relever. Il reprend sa course à l'instant même où Aki se retrouve au coude à coude avec lui. Si c'est ce qu'il veut d'accord !
Au fur et à mesure que les secondes s’écoulent ce défi devient de plus en plus dangereux, rien de très très grave mais chacun n'hésite pas à mettre des battons dans les roues de l'autre. Classique chez ces jumeaux, c'est d'ailleurs la seule façon qu'ils connaissent pour vraiment avancer.
Un coup de jus pour braquer les muscles, du Doton pour créer des obstacles où Aki se cognera les pieds et avec un peu de chance chutera. C'est d'ailleurs ce qui est arrivés à plusieurs reprises, emportant durant quelques unes de celles-ci son frère avec. Se retrouvant tous deux à se rouler à terre, cherchant à se remettre debout le plus vite tout en empêchant l'autre de le faire. Un paume très chaude pour créer une brûlure Kirienne sans avoir besoin de frottement de peau contre peau. Un coup de vent pour que Haru perde son short et s'empresse de le relever. Comme vous l'avez compris, entre ces deux là quand ils portent ce regard de détermination il n'y a plus aucun coup suffisamment bas pour prendre le dessus sur l'autre. Des coups se sont même perdu à certain moment. Les voir comme ça est toujours un peu étrange, surtout que sur le camp ils ne sont pas vraiment encore retrouvé dans un tel état de hargne de victoire.

Le terrain d'entraînement est à portée de vue, ce n'est plus qu'une question de quelques secondes. Par contre comme Aki l'avait prévu, la longueur de cette course lui donne l'avantage et c'est lui qui est à la tête. Mais il le sait, cette position peut basculer à tout moment, les petites pierres qui lui sont lancés dessus le prouve. Le blondinet décroche son sac à dos et l'envoie en arrière un peu au hasard dans la direction de Haru. Le plan est simple, à l'instant où il va se déplacer pour l'éviter son point d'équilibre sera totalement bancale. Avec un peu de chance il pourra chasser son pied avec du Futon tout en mettant le feu à sa chaussette via du Katon.
Alors que le noiret fait un pas de côté, se retrouvant dans une position pas très confortable il sent son corps commencer à perdre équilibre. Son frère lui aussi se retrouve rapidement les deux jambes en l'air, un coup de talon dans un bout de terre dépassant du sol. C'est ça de courir à l'envers pour mettre en place un plan pour s’assurer la victoire. Déconcentré il n'a pas eu le temps d'user de son Katon.
Tous deux roules au sol en soulevant de la poussière. Est-ce qu'Akira est déjà sur place ? C'est vraiment la dernière de leurs inquiétudes. Tous deux se remettent debout plus ou moins en même temps, pour chacun il est totalement hors de question de laisser l'autre gagner. Ils sont plus ou moins au coude à coude.
Haru agrippe le t-shirt de son frère et tire de toute ses forces, ce n'est pas grand chose mais vu le gabarit d'Aki c'est amplement suffisant. Le blondinet en fait de même. Ils sont tellement proches qu'ils ne forment plus qu'un lors de cette fin de course.
Le visage recouvert de poussière, les coudes égratignés et saignant un peu, des vêtements dans un piteux états. Je ne peux pas dire le pied de qui s'est pris dans celui de l'autre, ou même si ce n'est tout simplement pas un des jumeaux qui s'est fait un croche patte tout seul. Faut dire que courir de cette façon c'est vraiment pas pratique.
Nouvelle chute, ils se tiennent l'un à l'autre. Pas pour se protéger mais pour être certain qu'il n'y aura pas de favorisé comme dans celle de tout à l'heure. Haru avait roulé plus que son frère, du coup gagné un peu de distance.
Des cumulés, des roulades et finalement une stabilisation. L'un des pieds d'Aki est dans la partie du terrain d'entraînement contrairement à ceux de Haru.
Tous deux respirent profondément, à bout de souffle. Il faut dire que c'est une sacré course qu'il viennent de faire.

Aki : Loser !

Haru : Tu verras la prochaine !

Ils se laissent tous deux tomber en arrière, il est hors de question de se relever tout de suite. Haru sort sa gourde de jus de pomme et en bois une bonne partie d'une traite avant de la passer à son frère.

Haru : Faudra que t'aille le chercher, on en aura déjà pratiquement plus.

Aki : Ouai, ouai plus tard. qu'est-ce que ça fait du bien du jus de pomme dans ces moments là !

Dépense de chakra/PV:

Finalement, Tsuki n’avait pas le temps de s’occuper plus que cela de l’entrainement de Hana. Mis à part la maitrise du chakra, elle n’avait pas acquis grand-chose. Après tout, on pouvait le comprendre, avoir la charge de la bonne direction du camp n’était pas une tâche aisée. Et puis, supporter Hana aussi devait être une épreuve. Cela faisait de nombreuses années que Tsuki avait appris à faire avec les émotions changeantes de sa vie, depuis sa plus tendre enfance, mais être aussi proche constamment devait la peser. Ça c’était ce que pensait Hana. Il faut dire que la première journée avait mal fini.

Une chance pour la mère Nara, Akira Uzumaki, qui avait été acquitté par la vieille Kiko s’était proposé pour entrainer les nouvelles recrues. Proposé était un grand mot, on l’avait vivement incité à la faire en réalité. Sa maitrise des Kogutsus était un atout non négligeable, ils faisaient de très bons objets d’entrainement. C’est ainsi que Hana se vit attribuer un nouveau senseï par sa mère. Son nouveau maitre avait passé une annonce, qu’il avait laissé à la taverne, ainsi elle se demandait si elle serait la seule à se proposer, où s’il y en avait d’autres. Haru et Aki semblaient intéressés, mais il était tout bonnement impossible que Kiko. Surtout depuis l’acquisition des deux kunais qui n’avait pas plus à la tenancière, ni aux murs de sa taverne d’ailleurs. Du moins c’est ce que la jeune femme pensait.

A peine était-elle sortie de la forge, elle y était allée très tôt le matin pour pouvoir se dégager du temps la journée, qu’elle entendit dans un premier temps, puis vit, les deux jumeaux se livrer à une course où tout était permis en direction du terrain d’entrainement communs. Vu le raffut qu’ils faisaient, leur grand-mère devait être au courant parce que pour la discrétion, c’était loupé. Tant mieux si elle avait donné son accord, cela ne pouvait que réjouir Hana, qui était contente d’avoir les deux jeunes garçons avec elle.

Cependant, elle se rendit également rapidement compte qu’ils étaient bien plus doués que ce qu’elle pensait. Le soir de l’ouverture de la taverne elle avait bien vu de quoi ils étaient capables, avec cette énorme fresque de ciel bleu qu’ils avaient produite pour recouvrir le plafond, peinture qui avait été possible grâce à leur chakra. Mais là, elle voyait les garçons jouer avec les éléments, Doton, Katon, Fuuton. Tsuki lui avait expliqué dans son grand cours de la semaine précédente que les shinobis étaient capables de maitriser un élément avec lequel leur chakra correspondait naturellement, mais que les grands shinobis étaient eux capables de dompter un deuxième élément. Et elle voyait Aki manier sans problème le feu et le vent. Elle avait un grand retard à rattraper.

Elle arriva donc peu après les deux jumeaux sur le terrain d’entrainement. Sa préoccupation actuelle était de leur mettre une rouste, ils étaient dans un état lamentable.

Ca va vous deux, on vous dérange ? Vous avez pas l’impression que vous avez déranger tout le camp qui était en train de travailler ? Haru, regarde-moi dans quel état tu es, tu saignes de partout sur les genoux. Et toi Aki, tu es plein de poussière et tes vêtements sont déchirés. Tu vas finir par te trimballer tout nu si tu continues. Tu voudrais pas que tout le monde voit tes poils qui commencent à pousser ?

Le ton était plus à la moquerie qu’à la réelle engueulade. Même si elle ne se priva pas de regarder si les genoux de Haru étaient simplement éraflés ou si la blessure était plus profonde et nécessitait l’intervention de Shinsetsu. Apparemment, tout était en ordre et le sang sécha rapidement. Aki lui n’avait rien de plus que des égratignures aussi.

En plus depuis que je vous ai offert les kunais vous faites que des conneries. Kiko va vraiment finir par me tomber dessus.

Bref. Sinon vous avez même pas remarqué qu’Akira nous attends là-bas. Donc au lieu d’être essouflé parce que vous avez couru cent mètres, allons plutôt nous entrainer.

Elle attrapa les deux jeunes hommes par le bras et les tira de force vers Akira qui se tenait au pied du seul arbre de la zone à faire les cent pas.

Bonjour Akira. Je suis Hana, je sais pas si tu te souviens, on s’est croisé une ou deux fois, mais on a pas tellement discuté plus que ça. Et le petit blond c’est Aki, l’autre garnement c’est Haru. On vient tous les trois pour s’entrainer !

"Oui Maman, tu veux bien me resservir de cette soupe s'il te plait?"
Bien évidemment Akira, je sais que tu l'as toujours adoré!"

Les bons vieux repas de familles de quand j'étais enfant avec Maman, Papa, Kai, Hakuba et toute la famille proche. Je détestais ça à l'époque, maintenant, ils me manquent plus que tout. Cette bonne vieille époque avec Yachiru et Leiko me manque également, même si Za nous en a fait sacrément baver, je ne peut nier que sa méthode m'a fait du bien, et c'est principalement ce qui m'a permis de survivre jusqu'ici.


Akira rêvait très souvent de la vie d'avant. Avant que Kai ne disparaisse, avant que ses parents soient tués par le chef de son clan, avant que tout aille mal. Et mine de rien, c'est ça qui lui a fait tenir le coup, l'espoir que tout puisse redevenir comme avant, que les enfants puissent rire et jouer sans craindre pour leur vie. Sans s'en rendre compte en quelques semaines, il était passé d'un fainéant qui n'avait envie de rien faire de sa vie, à un fainéant qui fera tout son possible pour améliorer la vie de tous.
Le clone d'Akira qui était sur l'arbre secoua le véritable Uzumaki, en lui pointant du doigt deux gamina allongés au sol. Sa mission terminée, celui ci disparu.

TIens tiens, seraient-ce mes deux premiers élèves? Ce sont les deux jumeaux de Kiko, Haru et Aki si je ne me trompe pas. Ils ont déjà l'air essoufflés, j'espère pour eux qu'ils seront plus endurants pendant l'entrainement! Je vais les observer voir leurs réactions. Peu de temps après, Hana, la forgeronne du village arrive, en sermonnant les gamins. Je ne sais pas ce qu'ils ont fait mais ça à l'air d'être un sacré bordel. Après avoir vérifié leur blessures celle ci les empoigne par le bras et les emmène vers le clone visible de tous. Comme je l'avais prévu, ils ne s'attendent pas à ce que le danger pusise être au sein du village. Je vais faire avancer le clone à leur rencontre, et en même temps je vais aller derrière eux.

Première leçon, le danger peut être partout, même au village. Sachez que lorsque vous entrez dans cette aire d'entrainement, vous devrez être à l'affut de tout ce qu'il peut se passer. Si j'étais un monstre, vous ne seriez déja plus de ce monde.
Bien, j'espère qu'ils ont compris qu'on n'est pas là pour rigoler.
Bonjour Hana. Il est vrai que je t'ai croisé à plusieurs reprises mais mes premiers jours au camp sont très particulier pour moi comme pour tout le monde. D'ailleurs, je m'excuse de vous avoir fait peur lors de mon apparition à la taverne. Bonjour à vous évidemment Aki et Haru, quel malpoli je fais.

Avant de commencer leur entrainement je dois créer une relation de confiance avec eux, et surtout savoir ce qu'il savent déjà, et ce qu'ils souhaitent apprendre.

Akira s'assied en sortant un service à thé qu'il place au milieu des quatre personnes.

Asseyez vous je vous en prie. Je vais commencer par me présenter, puis vous ferez de même. Un bon professeur doit connaître ses élèves, leurs forces, et surtout leurs faiblesses et bien evidemment, ce qu'ils souhaitent apprendre. Sachez que tout ce qui se dira sur cette aire n'en sortira pas. Je vais montrer l'exemple. Je suis Akira Uzumaki, ancien genin de l'empire et apothicaire. Je n'ai jamais été au dessus de genin car je ne voulais pas passer l'examen, ce qui ne m’empêchait pas de travailler dans mon coin. Je maîtrise le genjutsu, et le fuinjutsu, mais je suis avant tout un expert dans le kogutsu. Vous verrez mes pantins lors de certains afrontements. Je suis quelqu'un de très paresseux mais malgré que j'en fasse le moins possible, j'essaie toujours e faire pour que ce peu soit le meilleur possible.

Tout en parlant, Akira mets quelques fleurs dans le service à thé, du souci, du bleuet et des roses. Puis fait un signe d'une seule main pour activer le sceau de la tisane tracé au fond du récipient principal.

Je vais vous servir à chacun un thé le temps que nous parlions, ça ne fera de mal à personne. Si vous avez quelconque question à propos de moi, de techniques, ou de ce que vous voulez, n'hésitez pas, j'y répondrais dans la mesure du possible. Je leur tends une tasse à chacun une fois la tisane prête et ajoute avec un sourire très amical Le sucre est ici, vous pouvez y ajouter un nuage de lait qui se trouve ici. Et maintenant, je vous écoutes pour vos présentations.

Spoiler:

Une ombre plane au-dessus des jumeaux, la camp n'étant déjà pas l'endroit le plus lumineux qui soit, cet ajoute a quelque chose d'inquiétant pour eux. C'est peu dire. La personne à qui appartient cet aura appuyant sur les épaules des deux petits n'est rien d'autre que celle avec qui il adore passer du temps. Celle qui sait si bien leur rendre la bonne humeur qu'il dégage mais surtout la seul et unique Hana ! La super forgeronne qui est resté avec eux et qui les a rassuré. Et oui, les jumeaux ont beaucoup de sympathie pour cette jeune fille, parfois je me demande même si elle n'est pas vue comme une sorte de grande-soeur qu'ils n'ont jamais eue. Et pourtant, dans cet instant c'est tout autre. Oui elle rigole mais ils n'en sont pas certain, jamais ils n'ont vu Hana en colère et après Kiko et sa maman, c'est bien la dernière personne qu'ils souhaitent entrer dans une colère.
Haru dégluti alors qu'Aki tente de lancer le plus beau de ses sourires, une de ses armes favorites, l’attendrissement.
Le blondinet se redresse d'un coup, vérifiant que son short n'a pas laissé son petit oiseau sortir ! Sinon pourquoi une telle remarque ? Ses joues ont un peu rougies à l'idée que ça puisse être le cas.

Haru : Aki il est tout nu ! Aki il est tout nu ! Aoucht !

L'épaule de Haru fait un drôle de craquement au contact du poing de son frère. Hors de question qu'on se moque de lui devant Hana ! Par le temps de répondre pour le noiret que les reproches fusent de nouveau. Cette histoire de lancé de kunaï durant le service a apparemment fait du bruit et dire que les jumeaux pensaient déjà celle-ci faisant partie du passé. Mais non, apparemment cette idée de cible a fait parler d'elle. Ce que les rumeurs oublient de raconter c'est tout simplement qu'ils n'étaient pas les seuls. Paru avait d'ailleurs lui-même montré ses capacités en prenant l'une des armes des enfants, il a été rapidement stoppé par un coup de Punition. Bien que pas d'accord avec le fait que les jumeaux aient une arme, Kiko ne peut supporter que l'on profite de sa force contre eux. Pour la peine, il en a même eu droit à deux avec de sacré coups de pieds aux fesses en signe d’au-revoir. Elle peut être parfois dure avec eux, mais elle c'est elle.
Aki se prépare à laisser de nouveau son corps aller en arrière, quelque chose bloque, une main sur son poignet. Encore ? En un clin d'oeil les jumeaux quittent le sol durant un instant avant de reposer pied à terre dans un équilibre plus que bancale. Tous deux manquent de perdre le peu qu'il leurs en reste, passant à deux doigts de se retrouver visage attiré par la gravité. Ils ne l'ont pas vu mais le senseï lui se trouve déjà sur place, mais cette ignorance ne dure pas longtemps. Comment faire quand on se retrouve tout simplement tracté par une force de la nature ?
Les jumeaux sont un peu gêné de se rendre compte de tout ce qui découle de cette course poursuite qu'ils ont mis en place … Est-ce qu'ils regrettent le geste ? Je pense bien, ou tout du moins un petit peu. Mais ne pensez pas que ça ne sera pas de nouveau mis en place.
Pas besoin de se présenter pour eux, Hana s'en occupe tout simplement.

Haaaaaaaa !

Les deux gamins sursautent, bondissant en arrière ce qui provoque une petite douleur à l'un et la même chose avec un craquement étrange pour l'autre. La poigne de la jeune femme ne les avait pas lâchés. C'est seulement à cet instant que la pièce tomba dans leurs petits crânes. Si Hana était ici ce n'est pas juste pour les gronder mais tout simplement car elle aussi veut suivre les cours ! Frayeur passée et grand sourire aux lèvres pour Aki.

Bonjour Akira-senseï !

Tous deux sont plein d’entrain. Heureux que le cours commence sur une première leçon, celle de toujours garder un œil ouvert. Ici en ce lieu, mais comme le dit également le frère de Kai il est bon de garder son attention aux aguets en permanence. Pour ne laisser échapper aucun potentiel danger. S'ils recouvrent l’entièreté du camp à l'aide du sceau du rouquin, le risque de la surprise deviendrait nul. Voilà une piste à soumettre au conseil ! Ou pas … Ce que ça peut parfois être con un enfant.

Les enfant obéissent sans broncher, entre la course et l'engueulade de Hana, ils en ont suffisamment eu pour la journée. Il vaut mieux se tenir à carreau maintenant. Si seulement …. À peine la première leçon apprissent qu'une pause est déjà instaurée par Akira, enfin pas vraiment. Plutôt un tour de table pour faire plus ample connaissance avec lui. La curiosité d'en apprendre plus sur cet inconnu qu'ils avaient d'abord pris pour un monstre lors de l'ouverture du Lotus Blanc les pousse à écouter sans broncher. Et ce même quand le senseï fait part de sa pratique du Fuinjutsu. Haru a bien ouvert sa bouche pour dire quelque chose mais un pincette suivi d'un aoucht l'en a dissuadé. Ils déglutissent tout de même en voyant le maître préparer un thé, il faut dire que ces deux garnements ont un sacré passif avec celui-ci. Le nombre de fois que Kiko les a tout simplement calmé en les obligeant à en ingurgité un se compte sur les mains de tous ceux faisant partie de ce camp. Il y a une certaine exagération dans ceci, mais le concept y est.

Haru : *J'espère qu'il va pas dépenser du chakra !*

Manque de bol c'est exactement ce qu'il fait, tous deux se mordent la lèvre. Trop impoli de refuser mais tout de même inquiet de prendre un calmant. D'un signe de tête ils acceptent la tasse, mourant d'envie de sucrer le tout … Mais si Kiko l'apprendre … Il vaut mieux ne pas lui donner une raison d'utiliser Punition.

Aki : Moi c'est Aki ! il s'empresse de prendre la parole avant que quelqu'un ne le fasse à sa place. Aki comment ? C'est bien une question qu'il ne sait jamais vraiment posé, il serait tenté d'ajouter Ono mais ça serait vendre la mèche et foutre en l'air leur couverture, pourtant s'il ne donne pas de nom il a comme l'impression que la question viendra par la suite, aujourd'hui ou un autre jour … Cette seconde de silence commence à devenir longue. Tant pis, il vaut mieux éluder cette information que de donner une réponse trop hâtive. Je suis le neuve de Kiko comme mon frère Haru. Je veux suivre cet entraînement pour apprendre le maximum, pour devenir le plus fort et pouvoir protéger cet endroit comme tout le monde le fait ! il s'empourpre un peu On en a fait la promesse à quelqu'un ! sur cette phrase sa voix est plus rapide avant de reprendre son ton normal Moi aussi je fais du Fuinjutsu comme vous Akira-senseï mais je ne sais pas faire grand chose de plus. Je connais quelques bases dans le ninjutsu dit universel mais vraiment les bases de bases. Je peux utiliser le chakra, il hésite un instant, buvant une gorgée de thé pour se donner un peu de temps, une belle grimace face à la chaleur de celui-ci Moi aussi je peux faire des clones comme vous et je peux prendre la forme que je veux ! Sinon … J'aimerais bien que vous m'appreniez à m'améliorer sur tous les points possibles ! il reste silencieux, sourire aux lèvres fier de sa présentation

Haru : Tu oublies le ninjutsu Aki !

Aki : Ha oui !

Il pose la tasse sur le sol et tend son indexe gauche au milieu du groupe, très rapidement une petite flamme dorée sort de celui-ci. Son autre main vient se poser comme une coupelle au-dessus de la source de chaleur, qui vaille dans un premier temps, dans un mouvement un peu chaotique avant de s'éteindre.

J'ai des petites connaissances dans le Katon et Futon, mais ça ne va pas beaucoup plus loin que ça.

Le petit démon reprend sa tasse et cette fois-ci souffle dessus pour éviter de se brûler tout en faisant signe du regard à son frère qu'il peut prendre la parole.

Haru : Je ne sais pas s'il y a beaucoup à ajouter. Tout comme Aki je veux devenir plus fort Akira-senseï pour protéger cet endroit et peut-être même permettre à tout le monde de vivre de nouveau sous le ciel. Je pratiquement moi aussi le Fuinjutsu et je suis meilleur que Aki ! C'est pas vrai ! Je ne t'ai pas interrompu moi ! Donc, je voudrais comme mon frère en apprendre un maximum avec vous pour permettre à tout le monde de vivre mieux. Sinon pour le reste c'est vraiment comme Aki, sauf que moi en ninjutsu je peux faire ça !

Il plaque une main au sol et insuffle un petit peu de chakra dedans. En relevant celle-ci un peu de terre suis le mouvement, celle-ci a pris une couleur noire. Pour lui il lui est encore impossible de créer vraiment cette matière, mais en manipuler en petite quantité n'est vraiment pas un soucis. Il tend ensuite cette même main tout en buvant un peu de son thé, se brûlant à son tour, voilà ce qui arrive quand on veut faire le malin. Ses doigts forment une sorte de cercle invisible sur le bout de ceux-ci. Des petits arc électrique anormalement bleu font leurs apparitions.

Haru : Moi c'est plus le Doton et Raiton que je connais. Enfin, pas encore vraiment. Je ne sais pas faire grand-chose avec.

Il souffle, un peu déçu de cet aveux. Comme pour son frère, son attention se tourne maintenant vers Hana. Curieux de savoir pourquoi elle est ici et surtout savoir de quoi elle est capable !

PV & Chakra:

Les jumeaux se chamaillaient encore pendant que Hana les trainait jusqu’à Akira, tant bien qu’elle était à deux doigts d’en balancer un contre l’arbre. Mais ils finirent par se calmer et devenir beaucoup plus consciencieux. C’est à ce moment qu’un deuxième Akira fit son apparition dans leur dos, sans même qu’elle n’ait pas déceler quoi que ce soit. C’était la deuxième fois en une semaine que cela arrivait. D’abord avec sa mère, maintenant avec Akira, c’était rageant. Ce n’est pas pour rien que la première chose qu’elle avait ajoutée dans la forge était une cloche qui tintait quand on poussait le rideau qui en bloquait l’entrée. Au moins elle savait toujours quand quelqu’un arrivait. Elle avait en horreur le fait d’être surprise, elle pouvait même devenir violente. Ce n’est donc pas sans un sursaut qu’elle se retourna en direction de la voix.

Effectivement je ne t’ai pas entendu arriver. Cependant heureusement que tu t’es manifesté avant d’être trop prêt. J’ai des réflexes assez violent il vaut mieux éviter de s’en prendre une.

Akira leur demanda d’expliquer leurs forces et faiblesses. C’est ainsi qu’Aki prit rapidement la parole, avec une énergie débordante, surement pour passer devant son frère et se faire mousser en premier sur ce qu’il savait faire. Il commença par son lien avec Kiko, et c’est à ce moment que Hana ne put s’empêcher de le couper.

C’est votre tante ? Je pensais que c’était votre grand-mère. Dites-le pas à Kiko elle risque de mal le prendre sinon, elle est beaucoup moins vieille que ce que je pensais. Ça doit être la canne qui donne cet effet.

Après avoir donné une courte explication à Hana, les deux jumeaux expliquèrent ensuite leurs capacités. Ils semblaient ne connaitre que les fondamentaux, et pourtant au vu des descriptions de sa mère, il ne faisait aucun doute pour Hana qu’ils étaient bien plus avancés que ce qu’ils pensaient. Même pour cette histoire de kunai, ils étaient très adroits pour leurs lancers. Alors qu’ils n’avaient pas encore l’âge d’entrer à l’académie. Et puis, quand ils utilisaient un élément, ils n’avaient pas la couleur habituelle. Les flammes étaient dorées, l’électricité bleue, la terre noire. Elle retient qu’elle devait les questionner à ce propos plus tard, ils cachaient quelque chose. Peut-être qu’Akira reviendrait dessus par la suite mais pour le moment, c’était à elle d’intervenir.

Je ne suis pas aussi douée que Haru et Aki. C’est d’ailleurs ce matin que j’ai vu à quel point ils étaient en avance sur moi. Normalement, du peu que je sais il faut être expérimenté pour pouvoir manier deux éléments. Aki a le feu et le vent. Haru la terre et l’électricité. Ils cachent bien leur jeu ils sont beaucoup plus fort que ce qu’on pouvait penser. Tout ça pour pas vous rendre utiles sur le camp et pour continuer à faire des bêtises. Genre des grenouilles chez les gens. Pensez pas que j’ai oublié ça, je me vengerai quand vous ne vous y attendrez pas !

Elle leur lança un regard rempli de détermination, avec un sourire sadique affiché sur le visage. Exactement le même visage que dans les bandes dessinées, où l’auteur mets des étoiles pour accentuer le sadisme de son personnage. Elle n’avait par encore réfléchit de quelle façon elle allait faire payer aux morveux leur audace, elle verrait le moment voulu. Rien de mieux que la surprise. Mais bien entendu, elle n’allait pas faire preuve de méchanceté. Peut-être profiter de Kiko, lui glisser les conneries que font ces neveux donc, pour qu’ils aient un peu plus de corvées d’entretien à la taverne. Ça lui semblait une bonne idée à ce moment.

Je commence tout juste à m’entrainer. C’est une voie que je n’avais pas voulu emprunter. J’y suis désormais contraint, mais ce n’est pas forcément par envie, plus par obligation, par devoir. Les raisons par contre, elles, ne regardent que moi, donc il n’est pas utile de me questionner davantage à ce propos.

J’ai donc commencé mon apprentissage la semaine dernière, deux jours après ton arrivée, avec ma mère, Tsuki, si jamais tu n’étais pas au courant. Donc oui, je suis également une Nara, mais je ne sais pas maitriser les ombres comme les membres de mon clan. Du moins pas encore. J’arrive maintenant à peu près à maitriser mon chakra, à la placer dans les différentes parties de mon corps pour gagner en efficacité. Je m’en suis un peu servi à la forge, c’est vrai que ça aide, on ressent moins la fatigue quand on martèle le métal. Je me suis également entrainé sur les signes du zodiaque. J’arrive à les faire d’une seule main désormais, ça n’aura pas été très compliqué, je suis assez adroite en général. Apparemment ça permet de gagner du temps quand on effectue des techniques.

Sinon, je pense que mon gros point fort et la maitrise des armes, notamment les sabres et Katana. Depuis pas loin de cinq ans je travaille dans une forge, j’ai donc eu tout le loisir de m’entrainer dans mes heures perdues, mais plus pour la beauté de cet art que réellement l’envie de découper quelqu’un en morceau. Peu avant l’attaque des monstres, j’avais d’ailleurs perfectionné ma maitrise et j’étais capable d’utiliser deux Katanas sans trop de problème, un dans chaque main pour des chorégraphies beaucoup plus percutantes. Malheureusement, je n’en ai qu’un seul en ma possession, et il est de très mauvaise qualité. J’ai bien pensé à voler celui de Kaï en douce, le sien c’est du très bel ouvrage, quoi qu’imparfait. En plus ça se voit qu’il le maitrise pas correctement et qu’il est surtout là en soutien que réellement en pièce maitresse, ces choses-là se voient avec l’expérience. Mais je me serai fait attraper bien trop vite. Donc tant pis ! Je trouverai bien de quoi en fabriquer un second, et améliorer celui que je possède déjà.

Et pour terminer, je préfère vous prévenir, quand je n’arrive pas à quelque chose, j’ai tendance à m’énerver un peu. Et il vaut mieux pas être à côté de moi. Par contre il faut que vous sachiez tous les trois que ce sera jamais contre vous-même si je suis pas agréable. J’ai un peu de mal à me contrôler.

Elle porta à ses lèvres la tasse de thé encore fumante que lui avait tendue Akira. Parler autant, ça asséchait la gorge. Elle avait essayé d’être la plus précise possible. Ce n’est pas parce qu’elle n’était pas réellement motivée à devenir un soldat qu’elle ne se donnerait pas à fond. Cela aurait à l’encontre de toutes ses valeurs de travail et de développement personnel.

Tiens donc, les deux jumeaux ont un ninjutsu très spécial, je n'ai jamais vu ça... Peut être une spécificité de leur clan? Je leur en toucherai quelques mots plus tard, si je n'oublie pas bien évidemment. Mais ils ont l'air de maîtriser pas mal de choses pour leur âge, cela me fait penser à Kai. Deux beaux petits joyaux bruts qu'il va falloir que je polisse avec attention.

Hana quant à elle est vraiment une novice. Non pas que ça soit quelque chose de mal ou de honteux, on a tous commencé quelque part. Mais il va falloir que je fasse attention à pas trop l’énerver, ou justement, que j'y arrive pour voir ce que ça donne.

Bon, mes trois nouveaux élèves ont chacun leur spécificité, mais le point commun entre tous, c'est leur tempérament de feu, entre deux jumeaux super actifs et imprévisibles, et une forgeronne soupe au lait, Va falloir faire dans le finesse!.

Très bien. Dès que votre thé sera fini nous pourrons commencer.

Akira se lève et attends que tout ses élèves aient fini leur boisson et qu'ils se soient levés à leur tour.

Avant de commencer à parler, Akira invoque un clone du Kage Bunshin, afin qu'il puisse s'occuper d'un élève. Méthode qu'il avait appris de Za lors de leur premier entrainement.

Pour la première leçon d'aujourd'hui, je vais vous apprendre une technique défensive. Hana tu risques d'avoir un peu de mal étant donné que tu es une novice, mais saches que si tu y arrives, tu pourras maîtriser très facilement les techniques de bases comme le clonage ou la métamorphose, que je t'apprendrais par la suite si tu le souhaites. De plus, si tu maîtrises le Unijutsu, je pense que tu es capable d'apprendre cette technique. Je vais vous mettre dans une situation, et vous devrez vous en sortir. Sachez que toutes les méthodes sont autorisées, et que peu importe laquelle, tant que vous arriverez à vous en sortir, ce sera considéré comme une réussite. Pour cette prochaine phrase je vais regarder précisément Hana avec un sourire, si ça peut éviter qu'elle s'énerve Si vous n'y arrivez pas, ne désespérez, n'abandonnez ou ne vous énervez pas. C'est exactement ce que la personne qui utilisera ce genre de technique contre vous veux, et vous serez en position de faiblesse. Sachez que si vous n'en pouvez plus ou si vous vous sentez trop mal, ou tout simplement si vous voulez arrêter cet exercice, il vous suffira de dire : "Madame Akira, arrêtez s'il vous plait!". Si vous n'avez pas de question, alignez vous devant moi avec environ deux mètres entre chacun d'entre vous. Je vais utiliser une technique contre vous. Prêts?

Avant même que les trois puissent répondre Akira et ses deux clones lancent une technique sur chacun des élèves.

Spoiler:

Les jumeaux éclatent de rire en entendant la surprise de Hana, bien sûr qu'ils ne diront rien. Il faut dire que la vieille Kiko peut parfois être un peu pointilleuse sur l'âge qu'on lui donne. Haru explique tout de même que c'est une grande-tante et non une tante. La sœur d'un de leur grand-parent, mais que par facilité il est plus aisé de la présenter de cette façon. Ce qui fait de Manano une sorte de cousine en quelque sorte.
Les petiots rougissent en entendant les compliments fait par la forgeronne, comme toujours ça fini par déraper. Apparemment c'est une manie dans ce trio. Ils reculent un petit peu, par sécurité, murmurant entre eux quelques mots inaudibles. Le visage de la jeune fille leur fait pratiquement regrette le geste qu'ils ont fait. Le plus fou à leurs yeux c'est la rapidité avec la quelle elle a deviné qu'ils sont les créateurs de cette grenouille.
Une vengeance ? Voilà que maintenant ils se retrouvent avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Comme quoi la première leçon d'Akira allait déjà devoir être mise en pratique immédiatement. Rester à l'affût du moindre coup vengeur pouvant pointer le bout de son nez. Ça ne sera pas simple, Hana leur en a déjà fait bavé plusieurs fois. Mais bon, peut-être que cette fois-ci avec un senseï la donne allait changer.

Les jumeaux écoutent avec attention les paroles de Hana tout en buvant leur thé, à présent ils sont collés l'un à l'autre. Histoire de se rassurer, il faut dire que le regard de la Nara plane encore au-dessus de leurs têtes.
Ils sont étonnés qu'elle ne soit pas plus avancée dans les connaissances shinobis, mais n'en laissent absolument rien paraître. Surtout qu'elle explique pourquoi, jamais elle n'avait prévue de suivre cette voie. Le contexte actuel par contre l'y oblige. Une décision totalement normale, tant que le camp est en place ils sont plus ou moins en sécurité. Mais si jamais celui-ci venait un jour à tomber ça serait tout simplement un marche ou crève.

Les jumeaux terminent tranquillement leur thé, sans prendre trop de temps vu qu'ils ont pu en profiter tout le long du monologue de Hana.
La suite est étrange. Même pour des enfants de dix ans il n'est pas difficile de ressentir que quelque chose cloche. Les garnements sont un peu choqués par les propos d'Akira, il semble avoir une dent contre leur amie. Pourquoi partir simplement sur le principe que seul Hana est novice ? N'ont-ils pas dit qu'ils ne maîtrise que le béaba ? Et ces piques lancés gratuitement.

Aki : *Mais pour qui il se prend lui ?!*

Aki serre son poing et sa mâchoire tout en partageant avec son frère ce sentiment d'injustice. Quel est la raison de toutes ces réflexions ? Ont-ils loupé quelque chose qui expliquerait ça ? Pour eux c'est bien au contraire, s'ils y a des gens à blâmer ici c'est plus eux. Vu l'état dans le quel ils sont arrivés. Est-ce que ça aurait à voir avec le fait qu'ils utilisent senseï au bout de son prénom ? Si c'est le cas, autant le dire directement au lieu d'être aussi mesquin.

Bien que outré par cette façon de faire, le mot madame provoque un effet de surprise visible par les sourcils surélevé des deux petiots.

Haru : Madame ?

Aki: On peut être une madame en étant un frère ? glisse discrètement le blondinet à son frère qui lui répond par un haussement d'épaule tout en retenant un petit rire

Comme quoi le monde des humains a encore plein de surprise pour ce petit duo. Tout en lançant un regard interrogateur vers Akira tous deux s’exécutent n'ayant pas de question à ajouter. L'exercice restant vague ils ne voient pas ce qu'ils pourraient ajouter. Le premier pas est vraiment tout ce qu'il y a de plus normal. C'est au second qu'ils comprennent que quelque chose cloche. Aki respire profondément par le nez, un odeur envoûtante vient de faire son apparition. Si au début il pense à Hana, rapidement cette idée est rayée. Elle est plus du genre à sentir le métal chaud et la suie qu'autre chose. Elle possède sa propre odeur caractérisée par la forge qui n'a absolument rien à voir avec ce qui lui arrive dans le pif à l'instant. Il baille en posant le second pied pour s'éloigner un peu plus comme la consigne des deux mètres le demande.
Pour Haru c'est bien différent, il sent clairement un coup porté sur son flanc. Directement il tourne la tête vers les senseïs mais ceux-ci n'ont pas bouger d'un pouce. Volte face vers son frère qui lui porte l'une de ses mains à la bouche. Pour Hana, tout comme eux elle a débuté une marche pour avoir le périmètre demandé. Il continue en se disant tout simplement que ça doit être un effet de son imagination mais se rend rapidement à l'évidence que non, une tape au niveau de sa tête propulse celle-ci un peu en avant.

Haru : Hé ! Je pensais qu'il fallait d'abord s'é...

Stoppé net par un nouveau coup, cette fois au niveau de l'épaule. Ça ne peut pas venir des Akiras qui n'ont pas bougé d'un pouce. Le doute se porte sur Aki, cette façon dont il a de bâiller est bien trop suspecte pour qu'il ne soit pas la source de ces attaques. Il en est totalement capable à l'aide de son fuuton.

Haru : Tu peux pas me lâcher un peu ?! le blondinet se tourne vers son frère, surpris de cette accusation

Aki : De quoi tu parles ? un nouveau coup, cette fois-ci sur sa cuisse

Haru : Mais arrête Aki !

En voyant l'air incrédule de son frère un doute le prend, surtout qu'il n'a pas bougé d'un pouce, hormis sa mâchoire se décrochant. D'un geste de la main il fait signe à son frère se contrefiche de ce qu'il dit sur le moment. Des larmes lui montent même aux yeux à force d'ouvrir grand sa bouche. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour une sieste.
Haru pince sa bouche en signe de mécontentement, si jamais il reçoit encore un choc ! En parlant de ça, voilà qu'un se fait ressentir sur son omoplate. Impossible que ce soit son frère, il lui tourne le dos. Sa maîtrise ne pourrait pas lui permettre un tel geste. Le noiret fait volte face vers Hana, elle est hors de portée. Ce serait possible avec le fourreau de son katana mais dans ce cas ça n'explique pas pourquoi il en a reçu de face sans rien voir.
Aki lui est toujours à la recherche de la source de cette odeur, allant jusqu'à lever un de ses bras pour sentir si ça peut être celle-ci. Non, pas du tout, bien qu'il ait couru il y a encore une petite odeur du savon de la douche matinale.
C'est en duo que la pièce tombe, se tournant chacun l'un vers l'autre. Comment n'y ont-ils pas pensé avant ? Pourtant Akira a donné la solution lui-même. S'il n'avait pas parlé de ses capacités en genjutsu il est fort à parier que jamais ils ne l'auraient découvert ou alors que le temps pour aurait été exponentiel.

C'est tout sourire aux lèvres qu'ils avancent l'un vers l'autre. Chacun concentrant du chakra dans l'une de leurs mains. La faiblesse de cette pratique réside tout simplement dans la douleur, si la cible ou le lanceur subit le moindre mal l'illusion se rompt. Toucher Akira serait bien trop difficile, l'entraide elle est bien plus simple à mettre en place. Arrivé à niveau, ils se serrent tout simplement la main, l'un recevant une décharge alors que l'autre subit une petite brûlure. Le plus ennuyant des deux, mais Aki se voit mal envoyer des petits cailloux sur son frère jusqu'à ce qu'il se réveille. Tout deux se checkent en signe de victoire.

Pourtant le travail d'équipe n'est pas encore terminé, Hana n'a pas la chance d'être en binôme et si jamais elle n'a jamais entendue parler de cette source de puissance elle aura bien du mal à s'en sortir. C'est pour cette raison qu'Aki s'avance avec que Haru ne le retienne par le bras.

Haru : Si j'étais toi j'éviterais de lui faire ça. dit-il en pointant l'endroit où la flamme s'était posée Déjà qu'elle veut se venger de nous !

Le blondinet se tourne vers le senseï, sourire aux lèvres alors que Haru lui pose une main sur la peau de la forgeronne tout en envoyant un courant suffisant pour que son corps réagisse.

Haru : Ça va mieux ?

PV & Chakra:

Uchiwa Yûdai était pour la plupart des bonnes âmes du camp une entité étrange, mystique, qui se cachait le jour et déconnait la nuit.  Malgré son âge et son expertise dans les arts ninjas, on le voyait surtout traîner avec des adolescents, à jouer aux dés et parier ses économies.  Il était de la mauvaise graine, disaient plusieurs adultes, alors que son sang Uchiwa laissait un doute sur sa réelle allégeance.  Certes, Sham Ono avait pacifié le clan, mais les shinobis plus âgés qui connaissaient l’histoire du clan pouvaient facilement douter des bonnes intentions de ce vagabond.  Yûdai dormait d’ailleurs souvent dans la rue, intoxiqué aux petites heures du jour avec les rares alcools du camp.  Il n’était absolument pas un exemple à suivre.
Pourtant, on pouvait lui prêter bien des intentions, l’Uchiwa partageait le même instinct de survie que tous les habitants du camp.  Isolé pendant cinq ans dans les montagnes, Naru Akhan lui rappelait quelque peu sa vie avec son maître.  À ses dires, l’Ours avait été un être exécrable, un tortionnaire de toute une vie.  Pourtant, sans que Yûdai ne sache le reconnaître, Uzumaki Goren avait été bien plus qu’un sauveur d’une vie de misères, il avait été un père.  Un Père qui l’avait abandonné et comme tout bon Uchiwa, Yûdai espérait un jour lui faire la peau.

Cette idée – comme bien d’autres – lui trottait tous les jours dans la tête et ce matin n’était pas différent.  Un thé fade et froid entre les paumes, Yûdai avait élu domicile entre des tentes du centre du camp, à l’ombre, isolé et presque confortable.  Il avait la tête encore lourde de sommeil et peinait à se réveiller, quand soudain les deux petites têtes d’affiche du Lotus Blanc passèrent en trombe.  D’un œil agard, l’Uchiwa les regarda déballer tout leur panel d’astuces pour prendre la tête de leur course improvisée.  Yûdai ignorait vers où les deux chenapans coursait, mais n’ayant rien de mieux à faire, il se motiva à les suivre.  Ce fut ainsi qu’une ombre imposante se souleva, ses grands cheveux jais et crades masquant ses traits fatigués.
Yûdai Uchiwa ne participait pas à la vie du camp et ses quelques affaires étaient juste assez louches pour ne pas qu’on l’expulse. Sa carcasse de déterré était pointée du doigt et jamais Yûdai n’avait mis le pied une seule fois au Lotus Blanc.  Une fois, il avait croisé de loin Kiko et dans son regard, il avait compris qu’il valait mieux ne pas établir son quartier général de loubards chez elle.  Ou de tout simplement s’approcher de trop près de son établissement.  Cela contribuait d’ailleurs à l’isoler du reste du camp, cette décision de ne pas se mêler dans l’endroit le plus influent du camp.  Puis, après cinq ans à affronter la Nature, Yûdai se sentait chez lui en extérieur.  Bref, il était donc tout naturel que l’Uchiwa ignore l’annonce d’entraînement et à bien y penser, le Goren senshi-ka pourrait être accusé de voyeurisme a ainsi rôder autour de l’air d’entraînement, où la fille de la forge, les jumeaux et l’androgyne s’étaient donnés rendez-vous.

Camouflé dans son buisson, Yûdai observait depuis un bon moment déjà.  Il les avait vus servir et boire le thé et ne s’était que très peu concentré sur les paroles.  Son regard détaillait principalement la forte carrure de la forgeronne, une autre qu’il valait mieux ne pas trop visiter.  Doigt au nez, Yûdai passait le temps avant d’aller faire sa sieste des treize heures, pour laisser son foie récupérer un peu avant ce soir.  Vaguement, le jeune homme se souvenait des entraînements dans le même style de l’académie.  Une époque paisible, où apprendre le métier de shinobi semblait aisé et ne se faisait qu’à termes de longues explications et de séances de commérages…  Bien loin des entraînements de sa sœur et de son maître, semblables sous plusieurs points, qui avaient plongé l’Uchiwa dans des souffrances physiques réelles.
Akira fit se lever ses trois élèves.  L’intérêt de Yûdai grandit, lorsqu’il crut reconnaître des signes incantatoires.  À en juger par l’inactivité du sensei et l’absence d’effets pyrotechniques, Yûdai reconnut l’art du genjutsu.  Un art cruel, vicieux, dont sa sœur lui avait fait voir bien des terreurs pour tenter de le convaincre d’en utiliser les fondements.  Mais faut croire que ce furent les coups de pied au cul qui convainquirent Yûdai de se spécialiser…  De loin, il observa encore un peu puis une fois que les jumeaux semblèrent les dépêtrer tous de leurs illusions respectives, Yûdai fit son entrée.
Un applaudissement fin, lent et narquois fut ce qui l’annonça, lorsqu’il sortit du fourré, pour rejoindre les quatre énergumènes.   Il applaudissait devant l’ingéniosité des jumeaux, mais son sourire étrange rendait son approche plus condescendante.  Yûdai les connaissait tous, c’était à voir si c’était réciproque.  D’un ton froid, sa voix rauque de lendemain résonna :

« Félicitations les garçons.  Si vous préférez, vous pouvez aussi vous trancher la gorge, c’est plus efficace encore pour vous sortir d’un genjutsu. » Yûdai avait la bouche pâteuse, c’était après tous les premiers mots qu’il prononçait depuis son réveil forcé par la course des deux gamins.  Peut-être était-il rancunier, il avait trop mal au cœur pour le savoir, maintenant qu’il était sur ses deux pieds à faire le fier. « Dîtes, si je me joins à vous, ça vous dérange pas que l’on forme la bande des parias ? »

Yûdai se rapprochait lentement, ses longs cheveux lui barrant le visage.  Ses habits étaient vieux et usés et plus près, ils sentiraient son odeur de fauché.

État:

Hana sentit tout à coup étrange. Sa vision se brouilla et elle se retrouva projeter une vingtaine d’année en arrière. Elle mit cependant du temps à s’en rendre compte. Elle baignait dans un liquide, mais n’avait pas besoin de respirer. Elle flottait à l’intérieur, se lançant bercer par des mouvements de nature inconnue. Ses yeux étaient clos, elle ne pouvait donc pas voir ce qui l’entourait. Elle agitait les bras. A priori rien, à moins que, oui, il y avait quelque chose, une sorte de corde, dont elle ne trouvait pas la fin. Cependant, elle semblait partir de son nombril. C’est à ce moment qu’elle se rendit compte de la petitesse de son corps. C’est à ce moment qu’elle comprit, elle était redevenue un bébé, dans le ventre de sa mère.

Comment était-ce possible ? C’était donc ça que leur réservait Akira. Après quelques instants, des fractions de secondes, elle reprit ses esprits et parvenait à voir autour d’elle. Haru et Aki s’agitait. Pourtant, la sensation ne disparaissait pas. Elle l’empêchait d’être à l’aise dans ces mouvements. Elle devait donc réussir à s’extirper de cet état. Mais qu’est-ce qui la mettait dans cet état ? Elle essaya de dissiper la brume de son esprit pour se remémorer sa conversation avec Tsuki. Impossible, elle n’avait pas l’impression qu’elle ait eu un indice sur quoi que ce soit. A part le fait que ce soit une technique, évidemment.

Et en même temps dans quel intérêt ? Elle était bien, et elle ne courrait aucun danger actuellement. Pourquoi vouloir faire cesser cet état ? Elle n’avait qu’à attendre qu’Akira n’ait plus de chakra pour maintenir sa technique et alors elle en serait délivrée. Oui, au moins elle passerait un bon moment. C’était sans compter sur Aki qui s’approcha d’elle pour lui délivrer un choc électrique.

Aie ! Aki qu’est-ce que tu… Oh, je vois. Merci.

La sensation de bien-être qu’elle vivait s’était stoppée immédiatement après la douleur provoquée par Aki. Alors comme ça, ce genre de technique d’illusions pouvaient être interrompues grâce à la douleur. Pratique en groupe. Mais comment aurait-elle fait si elle avait été toute seule ?

Elle n’eut pas le temps de poser la question que Yudai fit son apparition. Ivre comme à son habitude avec son regard menaçant. Et ses remarques glauques.

Si je pense que ça nous dérange. Ne rien faire de tes journées, à part récupérer les dettes que tu fais contracter aux gens, commence à t’ennuyer ? Depuis que tu es sûr le camp tu es une bouche à nourrir inutile. Je comprends même pas que ta présence ici soit toujours tolérée. Et t’approches pas plus tu pues assez comme ça.

Elle n’avait que dégoût pour cet homme. Une personne infâme qui errait à travers le camp pour profiter de la détresse des gens. C’était à se demander si les monstres dehors n’étaient pas plus humain que lui.

Mais ce n’est pas à moi de décider. C’est l’entrainement d’Akira. Par contre j’en profite pour te dire que tu n’es pas le bienvenu dans ma forge.

Mon Genjutsu est en application sur les 3. J'ai volontairement choisi pour chacun un genjutsu plutôt faible, totalement opposé à leur personnalité. Pour Haru, qui est le plus fragile des trois, cette technique va le frapper un peu partout. Aki qui à l'air d'être le plus excité des 3 va sentir quelque chose qui va l'endormir, quant à Hana et sa personnalité explosive,  j'ai choisi de lui faire ressentir un profond bien-être. Maintenant voyons comment ils s'en sortent.

Mais... Ne serait-ce pas Yudai au loin que je vois nous observer? Il à l'air de se cacher dans un buisson en espérant qu'on ne le voit pas. Je ne sais pas ses intentions, mais je ne le connais que très peu. Tout ce que je sais c'est que c'est un connard alcoolique qui s'amuse à faire chier le monde. M'enfin, si ça se trouve il veut venir apprendre et il a peur ou je ne sais quoi, je vais le surveiller mais tant qu'il n'a pas de réaction hostile envers qui que ce soit, je n'ai aucune raison de l’agresser physiquement, mentalement ou verbalement.

Revenons en à mes élèves. Comme prévu, Haru pense que son frère le frappe, pendant que celui ci ne comprends rien et pique de nez, tandis que Hana souris niaisement et ne se doute de rien. Je trouve la scène presque drôle à vrai dire, être sensei et faire tourner ses élèves en bourrique est plutôt satisfaisant à rai dire. Mais jamais je ne serai sadique avec eux comme Za l'a été avec nous. Je ne pourrais jamais oublié ce premier entrainement ou j'ai fini quasiment vidé de mon sang.

Tiens, je viens de voir un petit éclair de lucidité dans les yeux des jumeaux, je pense qu'ils ont compris.

En effet, une poignée de main et une technique de Ninjutsu et les voila réveillés mutuellement. Hana n'a pas l'air de lutter par contre, peut être qu'elle découvre réellement les arts ninjas et n'a jamais entendu parler du Genjutsu. Heureusement que l'un des jumeau s'approche d'elle pour la réveiller, ça aurait pu durer longtemps.

Félicitations, vous voila sorti de votre premier Genjutsu. Pour rappel, ou pour la leçon, le Genjutsu est un art qui utilise les illusions afin de paralyser, blesser, ou distraire son adversaire. Les techniques utilisées sur vous sont relativement clémente, je n'ai pas voulu vous traumatiser, mais sachez que certaines illusions peuvent presque détruire votre esprit. Je vais donc vous apprendre à contrer ce type de techniques. Il existe 3 façons de s'en sortir, la première comme vous l'avez fait est de subir un choc physique qui rompra l'illusion, la seconde est de réussir à frapper la personne qui à lancé cette illusion, et la troisième est une technique ninja qui sera l'objectif de cette leçon."

A la fin de cette phrase, Yudai approche en applaudissant très lentement et en parlant.

Tiens, ça m'aurait étonné qu'il ne vienne pas chercher la merde celui là, mais j'ai à peine le temps de réagir que Hana a déjà craché une réponse cinglante à l'Uchiwa. Je vais devoir m'interposer avant que ça ne parte en cacahuète.

Je t'ai vu te cacher depuis un moment Yuai, si tu voulais vraiment venir t'entrainer tu serais venu avant. Mais soit. Haru, Hana et Aki, restez en retrait s'il vous plait. Revenons à la leçon du jour. Premièrement, toujorus petre sur ces gardes, et la deuxième, tu as du la deviner.

Citation :

Le clone d'Akira charge Yudai (-1 PA)
Le clone d'Akira lance sceau des Uzumakis sur Yudai(-2 PA, -75 chakra)
Akira lance le Shikumi sur Yudai (-1 PA, -61 chakra)
Akira se prépare à esquiver une attaque de Yudai + AC

Rappels :
Contrôle des flux de chakra : -7% de chakra utilisé
Unijutsu: -1 PA pour les techniques coutant 2 ou +
Sceau du singe : +1 Adresse
Sceau du chien : +1 Intell

Akira 419 chakra, 250 pv
Clone : 185 chakra

La présence de l’étrange repoussait toujours.  Dès son avancée, les regards se tournèrent vers lui et l’Uchiwa sentit le poids des jugements.  Des sentiments glauques et blessants qui foudroyaient son âme.  L’alcool n’était pas assez bon rempart pour l’épargner des relents du regret.  Le rejet ainsi subi de plein fouet lui glaça l’échine et le réconforta dans sa position, lui faisant préférer sa compagne d’Assoiffé.  Cette douce liqueur ne l’abandonnerait jamais, elle.
Yûdai n’eut aucun mal à décrire le dégoût qui fronça le menton de la forgeronne, la peur dans le mouvement de recul des jumeaux ou encore l’égo dans les dires du professeur.  Malgré tout l’alcool qu’il pouvait ingérer, malgré son état éméché, cette honte de n’être qu’un misérable le poignardait chaque fois qu’il remarquait ces visages.  Ils avaient beau tous se croire moins con qu’un alcoolique, mais cette peur inhérente à leur espèce, cette peur qu’ils partageaient tous, Yûdai au moins tentait de l’étrangler dans sa maladie.
Son regard sombre rencontra celui d’Hana, puis glissa sans savoir lequel choisir vers les jumeaux.  Un sourire hébété étira son faciès ramolli par sa boisson.  Akira se faisait fier et Yûdai se laissa berner.

« Moi ce sont tes fesses que j’aimerais pas voir dans ta for- Ngh ! »

Le clone de l’Uzumaki avait surgi.  Sans qu’il ne puisse réagir, les signes avaient été tracés et dans un bruit éthéré, l’idiot du village fut écartelé.  Avant même qu’il ne comprenne, sa vision se brouilla et il fut replongé bien en arrière, aux premiers cours de torture mentale que lui avait fait subir sa sœur.  Son regard froid, distant, ce regard d’un être qui disait partager le même sang que lui, qui lui disait qu’elle l’aimait, Son regard…  Dans sa nouvelle réalité, Yûdai voyait les prunelles de ténèbres jumelles aux siennes tournoyer vite, vite et laisser immerger les flammes rouges de sa famille.  Immobiles, fixées à dévisager son âme, le toit de son monde onirique devenu les pupilles héritées et inquisitrices.

« Tu es faible. »

Ces mots cinglants sifflaient, hurlaient comme le vent.  Les dernières paroles de son maître, avant qu'il ne l’abandonne. Douloureuses, personnelles...

« Tu es faible. »

Un poing gigantesque déchira les ombres de la scène.  La force de cette menace était telle que Yûdai senti son âme se faire attirer par l'incroyable masse, compresser, graviter, étioler...  C’était le poing du seul homme plus dangereux que la mort elle-même : celui d’Uzumaki Goren !

Yûdai ne comprit pas immédiatement le sort que lui avait jeté l’androgyne.  Suspendu à ces chaines, il avait été paralysé par la violence de cette matérialisation de son trépas.  Son corps ne put réagir, tétanisé par la violence de ses souvenirs.  Pourtant, l’instinct qu’avait forgé les tortures de sa sœur et les punitions de son maître était lui bien éveillé.  Aussitôt, alors que Yûdai se remettait à peine de sa mort imminente, son estomac se contracta et un liquide épais et mousseux inonda sa bouche.  Le sang si précieux de son clan pulsa.  Le cauchemar n’avait duré qu’un instant, mais la fameuse prunelle Uchiwa s’éveilla sans peine.
Son œil tournoya.

Yûdai poussa un cri guttural, qui cracha la mousse à ses pieds.  Ses muscles se raidirent et sa tignasse se souleva brièvement.  Son regard était meurtrier.

~ ~ ~

Action 1 : Subit le Shikumi (voit sa sœur)
Action 2 : Subit le Shikumi (voit son maître)
Action 3 : Désactive la mise en condition (vomi de peur)
Action 4 : Active le Sharingan rang 3 (-19 chakra, +30% Sag, +15% Adr)

Conso totale : -19 chakra

Rappels :
Contrôle des flux rang 3 (-7%, calculé)
Maîtrise du tai rang 3 (+10 att)
Insaisissable tel le vent (+7 vit en def)
Goren senshi-ka (+9 attaque sans arme)
Apprenti en manœuvre
Voyou (+1 ADR, +1 CHAR)
Vagabond (+1 CON)
Signature modifiée, envoyée à l’arbitre via MP

Les jumeaux reculent d'un pas, méfiant, les yeux trahissant un peu leur peur. Pourquoi une telle réaction ? C'est tout simplement la présence de Yûdai qui les mets dans cet état, sans parler de cette histoire d'égorgement. L'un des parias du camps. Au fur et à mesure les enfants avaient vu en lui l'écho d'un être, le Yadokai. Un rôdeur de la nuit, destructeur de bien d'autrui mais surtout kidnappeur d'enfants. C'est Hikaru qui leur en a parlé quand ils étaient petits pour leur faire peur. Pas du pochetron du coin bien sûr mais bien de l'être surnaturelle. Mais dans ce cas pourquoi ce non désirable a-t-il u rapport avec l'un des Yokaïs ? Tout simplement son mode de vie et ce côté détesté par l’entièreté du camp ou en tout cas pratiquement tous. Les jumeaux eux ont un avis bien moins tranché, bien qu'ils aient un doute sur sa nature ils cherchent plus à tenter de l'éviter au maximum. Conscient qu'en tant que Yokaï on ne peut pas aller à l'encontre de sa véritable nature. Non, ils ne pensent pas vraiment qu'il en est un, mais quelque part si. Ils cherchent tout simplement à rendre la vie un peu plus palpitante. C'est ça qui a provoqué cet vision très floue en mensongère qu'ils s'imposent. Un mensonge qu'ils savent en être un, pourtant ils prennent un certain plaisir à se laisser aller à celui-ci. Le plus amusant, c'est que ces les seuls à être au courant de ce surnom qu'ils lui donnent. Une sorte de petit secret entre eux.

C'est Hana qui interagit en première avec celui que beaucoup voient comme un non désirable. Des paroles très dures mais pourtant parsemées de vérité. La réaction du senseï est d'un niveau au-dessus. Tout se passe très vite, ces chaînes qu'Aki a déjà connue prennent en grippe Yadokai. Ils faut quelques instants pour que les jumeaux comprennent ce qu'il se passe. Un genjutsu mais apparemment bien plus féroce que celui qu'ils ont connu. C'est en tout cas ce que laisse sous entendre le liquide s'échappant de sa bouche. Les garnements grimacent de dégoût, cependant ce n'est pas que face à la réaction corporelle du faux Yokaï. Une nouvelle peur les prend à l'estomac. Cette fois-ci leur regard est porté sur Akira. Celui qui semblait être sympathique montre un tout autre visage. Déjà les piques lancés à Hana n'avait pas vraiment plu … Mais là … Une telle violence gratuite ? D'accord, Yûdai fait partie de ce petit groupe non désiré, d'accord il est pour faire simple qu'un connard fini. Mais de là à le traiter de la sorte ? Au visage de l'homme ils ne peuvent qu'imaginer ce qu'il vient de vivre.

Haru recule d'un pas face à cette violence gratuit contrairement à Aki qui lui prend son courage à deux mains. Il hésite durant un instant, se demandant si en agissant comme ça il risque ou non de se retrouver dans la même posture que Yadokai. Cependant, bien qu'il ne le porte pas du tout dans son cœur une telle injustice ne peut pas rester sans réaction. Il empoigne le kunaï que Hana lui avait confectionné et le lance dans la direction du clone, aux niveaux des pieds pour ne pas blesser le parasite. Il dégluti, ne sachant pas trop comment Akira va réagir. Haru voyant la réaction de son frère s'approche de lui, pas trop sûr tout de même. Mais si le senseï veut réagir il préfère être au côté du blondinet que de le laisser seul. Ses doigts sont prêt à agripper son kunaï.

Citation :

Aki
Action 1 : Lance son kunaï dégât 7 sur A2, le clone. [Je suppose qu'il sait qui c'est vu que celui-ci n'a pas pris la parole]

Sur le reste de toutes les actions, les jumeaux restent tout simplement prêt à décamper à tout moment.

Rappel Aki:

Rappel Haru:

PV & Chakra:

Suite à ces actions je vais jeter un regard sur la réaction de mes élèves. Haru a fait un pas de recul alors que Aki à le poing serré en me regardant plein de rage. J'espère qu'il va comprendre là ou je voulais en venir. Je suis vraiment désolé pour ce pauvre Yudai, c'est un connard certes mais il ne méritais pas ce Shikumi, surtout vu sa réaction, il a vraiment du en baver dans sa vie. J'essaierai de me faire pardonner par la suite. Mais je pense que cette "leçon" est trop subtile... Tant pis je va... Qu'est ce que... Aki à lancé un Kunai en direction de mon clone!? Bon il l'a raté mais il l'a quand même fait.

Akira tourne la tête vers Aki et le regard fixement, avant de sourire. Suite à ça, il romp le genjutsu et le sceau qui affectaient ce pauvre Yudai. Et dit en s'approchant du pauvre hère.

Bravo Aki. Cet enseignement était plutôt compliqué à vrai dire mais tu as fait ce que j'attendais. Tu as été à l'encontre d'un ordre de ton sensei alors que je faisais quelque chose de très violent et non justifié. Je voulais vous faire comprendre que désobéir pour sauver ou aider une personne du camp est quelque chose de totalement justifiable et normal. Concrètement j'ai utilisé un sort de Genjutsu qui faisait voir à Yudai l'image e sa propre mort et agonie. C'est une technique basique de Genjutsu très efficace au combat mais qui peut traumatiser une personne à tout jamais.

Akira tend la main à Yudai pour l'aider à se relever mais celui ci la repousse immédiatement. Akira s'incline alors devant le jeune Uchiwa en guise de respect

Je m'excuse sincèrement Yûdai. Je ne sais pas ce que tu as vu, mais c'est la première fois que j'observe une telle réaction... Sache que j'accepte de te devoir une faveur en guise d'excuse, tant que cela reste dans le domaine du légal et que ça ne met la vie de personne en danger bien évidemment.

Je me retourne vers les élèves sans pour autant tourner le dos à Yudai, je ne veux pas qu'il voie ça comme un manque de respect envers lui.

Voila pourquoi je vais vous enseigner la technique de la rupture, qui vous permettra de rompre un genjutsu qui vous est porté et que vous êtes seul face à votre adversaire. Après ce que vous avez vu, je comprendrai que vous écidiez de vous en aller, auquel cas je vous rappelle le plus important de la leçon d'aujourd'hui : Soyez toujours sur vos garde, le danger peut être partout, même dans la personne la plus sympathique qui soit. Et enfin, faites passer le village et la justice pour tout les habitants avant tout ordre qui vous parait immoral et cruel, comme Aki l'a fait. Je ne vous blâme pas pour autant de ne pas avoir réagi Haru et Hana, ça serait totalement absurde de ma part. Yûdai, tu peux bien évidemment participer au court si tu le souhaites. J’accepte également d'utiliser un genjutsu sur toi si tu le souhaites qui te permettra de ressentir un immense bien être. Hana peut en témoigner étant donné qu'elle l'a subit il y a quelques minutes.

Akira attends la réaction des 4 personnes pour savoir avec qui il doit continuer le cours, ou tout simplement si le cours prend fin maintenant si tout le monde s'en va.

Est-ce qu'ils ont bien entendu ou alors c'est leurs oreilles qui leurs jouent des tours ? Non, malheureusement non. Akira a bien fait subir un sort atroce à Yûdai par simple plaisir d’apprentissage. Comme il le dit, il vient de lui faire voir la mort en face tout simplement pour que tout le monde puisse comprendre un certain point. C'est cruel, c'est horrible … C'est tout simplement monstrueux. Sur le visage des jumeaux on peut tout simplement voir le dégoût pendant qu'Aki récupère son kunaï. L'amertume de voir que dans ce camp il y est des gens capable de telles actes. Même s'ils n'aiment pas vraiment cet acte leur fend le cœur, se rendant compte de ce que l'homme mortel est capable de faire.

En entendant les excuses du véritable fin fond du camp Haru crache à terre. Une telle façon de traiter les gens. Ce qui leurs avait été dit sur Pando était donc vrai.
Ils laissent tout de même le fond de poubelle terminer ce qu'il a dire. Histoire de voir si jamais il y a une raison autre cachée dans cette action juste exécrable. Malheureusement non, à leurs yeux ils n'ont qu'une merde en visu.
Étrangement, c'est Haru qui prend la parole en premier.

Haru : On s'en va. Tu n'as rien qui nous intéresse.

Les jumeaux s'approchent du faux Yokaï, hésitant tout de même.

Aki : Ça va Yodakai ?

Haru se tourne vers l'enfoiré, celui qui ne mérite vraiment pas sa place en ce lieu.

Haru : La seule personne qui a pas sa place ici c'est toi. le regard de Haru est plein de reproches

Aki : On t'a pris d'abord pour un monstre. Et on a eu raison ! Casses toi !

Il avait été une fois de plus torturé.  Yûdai se remettait encore du shikumi, son Sharingan toujours actif, alors que les chaines se brisèrent et que ses genoux, lourdement, frappèrent le sol.  L'androgyne s'approcha, lui tendit la main mais Yûdai préféra la repousser.  Il grinçait des dents et tous ses muscles se contractaient, prêts à bondir et déchirer ce joli minois qui l'avait piégé.  Le clone, silencieux derrière, observait.  Il semblait conscient, comme ceux que sa sœur lui envoyait parfois la nuit, pour « jouer ».  Yûdai se rappelait de ces moments et des jeux, il n'avait eu que des cicatrices...

« 'foiré... » fut la seule réponse que l'Uchiwa parvint à prononcer aux plates excuses du shinobi.  Il se vengerait un jour, les ongles qui creusaient ses paumes à les faire saigner en étaient la preuve.  Akira Uzumaki, un nom que Yûdai n'oublierait pas.

Alors que l'enseignement se poursuivait, sans ignorer l'attaque surprise des jumeaux, le « Yadokai » prenait le temps de respirer.  De grosses gouttes de sueur perlaient à son front et tombaient, irrégulières, sur le sol de terre battu.  Son regard animé par le feu Uchiwa cherchait une cible, sans qu'il ne puisse toutefois la trouver.  De mouvements succincts, ses prunelles dévisagèrent à la suite les quatre personnages l'entourant.  Il y avait longtemps que Yûdai n'avait pas utilisé son sharingan.  La vision découpée, précise, qu'il lui procurait était peut-être ce qui le faisait hésiter à se relever.

Les jumeaux causèrent leur scène.  Le rictus grinçant de Yûdai s'étira et le malheureux ne parvint pas à retenir son rire sombre.

« Gehehehehe...  hehehehehehe... »

Son corps avait à nouveau la force pour se soulever et ses muscles craquèrent lorsqu'il se redressa.


« Vous croyez que le monde est tout rose et tout beau, les gamins ?  Que derrière les remparts du camp, ceux qui nous défendent plantent des pâquerettes ?  Vous vivez dans quel monde de pleurnichards ?! »

Yadokai se faisait menaçant, un vent inconnu venu secoué sa tignasse.  Ses yeux rouges s'illuminaient dans l'obscurité qui plongeait son faciès.

« Vous êtes trop jeunes pour jouer aux ninjas, gamins.  Ce qu'a dit l'aut'foiré est véridique : dans ce monde, c'est manger ou être mangé.  Blondin, si tu croyais réellement ce que tu dis, pourquoi as-tu lancé ton kunai ?  Et toi noiraud, si on s'en prenait à ton frère, resterais-tu derrière à chialer ?  gehehehehe... »

Un bref regard vers Akira, puis vers Hana.  Yûdai se fichait de leurs approbations, mais il était désormais à l'affût contre toute tentative sournoise de leurs parts.  Il s'accroupit, pour être à la hauteur des gamins.  Son sourire s'étirait encore et dans ses dents, quelques morceaux régurgités plus tôt y restaient fichés.  Il tendit tranquillement le bras, le doigt chargé en chiquenaude qu'il approchait vers le front de Aki, le plus courageux des deux.

« Et si je décidais de vous tuer, là, maintenant.  Par simple envie, dans l'instant du moment ; si je décidais de vous attaquer pour de vrai...
Je me demande combien de temps vous mettriez à me planter un kunai dans le dos, gehehehehe... »

En l’espace de quelques instants, la situation échappa à tout contrôle. Akira effectua des signes de mains, son clone également, et Yudai se retrouva immobiliser entre quatre piliers, incapable d’effectuer le moindre mouvement. Puis il se mit à trembler, on pouvait voir la peur et la souffrance s’inscrire au fond de son regard. Un vomissement, le dégageant instantanément de son état d’ébriété. Puis des yeux rouges prirent place dans ses orbites. Un regard à glacer le sang. Haru et Aki ne semblaient pas supporter la situation. Le plus téméraire lança le kunai qu’Hana lui avait fabriqué sur le clone d’Akira dans l’espoir de le faire disparaitre et ainsi interrompre la technique. En vain, le clone esquiva sans aucune difficulté, et ce malgré l’attaque surprise.

Hana n’écouta même pas le speech de de son senseï qui suivit cette situation. Elle décrocha au moment où celui-ci parla de vision d’agonie. Elle en avait assez entendu, les ongles de ses poings serrés commençait à faire couler le sang de ses mains. Comment était-il possible de tenir de tels propos et de tels actes dans la situation actuelle ? Comment pouvait-on faire souffrir un membre du camp alors qu’il s’agissait peut-être du dernier berceau d’humanité sur Onogoro.

Et voilà que Yudai en remettait une couche, menaçant les jumeaux. Hana s’interposa.

Comment pouvez-vous…

Sa voix était tremblante de colère, son souffle s’accélérait. Mais le ton de la voix ne montait pas.

Ca fait six mois. Six mois que ce camp fait tout pour survivre, pour se protéger mutuellement. Et vous ne trouvez rien de mieux à faire que de vous attaquer...

Toi Akira, torturer un de tes semblables pour nous donner une leçon. Tu nous as pris pour des bouffons à ne pas comprendre une chose aussi simple que d’être capables de nous protéger ? On se demande où est ton humanité. C’est la seule chose qui te différencie d’un monstre, ne l’oublie pas.

Et toi Yudai. Tu comptes menacer des enfants, qui en plus te soutiennent. Pour une fois dans ta vie quelqu’un te porte de l’attention et tu menaces de les tuer.

Vous me dégoutez. Je n’ai pas envie de passer une seconde de plus en votre compagnie. Mais touchez à un seul cheveu de Haru ou Aki. Osez seulement.

Elle saisit Yudai par le col et le poussa de toutes ses forces loin des jumeaux [Duel FOR + FOR.NAT. vs FOR + FOR.NAT. => Hana win]. Yudai ne s’écroula pas sur le sol, mais dû tout de même reculer de plusieurs pas et se retrouva hors de portée des jumeaux.

Maintenant dégage de là.

Elle tourna le dos et se dirigeait vers la sortie de la zone d’entrainement. Puis elle calma ses nerfs contre le mur de pierre le plus proche. Un coup de la main droite, les phalanges s’écrasèrent contre la roche et la creusa d’un bon centimètre. Un coup de la main gauche. Droite. Gauche. Le bruit des poings rencontrant la pierre se mêlait aux craquements des doigts qui se brisaient, au son des gouttes de sang de plus nombreuses à rencontrer le sol, au bruit du souffle saccadé, aux battements de cœur martelant sa poitrine.

PUTAIN

Elle ne pourrait pas utiliser ses mains pendant un long moment. Le mur de pierre garderait longtemps les séquelles. Comme un avertissement à tous ceux qui ne prendraient pas en compte les menaces de la jeune femme.


Hana

La réaction de Haru et Aki est assez compréhensible. J'ai voulu leur faire comprendre à quel point le monde extérieur est dangereux, mais je pense qu'ils sont encore trop jeunes et trop tendre pour sortir à l’extérieur. Après tout pour des gamins de 10 ans rien de plus normal.

Mais sur le chemin du départ, Yudai les interpelle et les menace. Ni une ni deux, je mets la mains sur mon sceau des pantins, et mon clone se prépare à lancer une technique pour défendre les jumeaux en cas d'offensive de Yudai. Mais en observant celui ci plus attentivement, le voilà qui utilise du chakra et... Ses yeux... Mais oui, je crois c'est bel et bien le Sharingan! Moi qui le prenais pour un connard ivrogne et incapable, voilà que j'apprends qu'il est également un shinobi.

Yudai, au lieu de menacer un enfant, si tu dois t'en prendre à quelqu'un ici c'est à moi et à personne d'autre. Je te préviens, si tu t'approche d'eux, je vais devoir me montrer plus persuasif que je l'ai été.

A peine cette phrase finie, j'entends Hana parler derrière moi, puis partir comme une furie vers Yudai pour le bousculer et partir du terrain sur un tonitruant "PUTAIN". Je n’essaie même pas de la retenir, je sais très bien qu'à la force physique je ne pourrais absolument rien contre elle. Et dans tout les cas, si elle veut s'en aller c'est son choix.

Une fois la forgeronne partie, je m'adresse à Haru et Aki en leur disant Les jumeaux, vous feriez mieux de partir. Je ne sais absolument pas ce qu'il va se passer ici par la suite. puis je demande à Yudai, toujours en étant prêt à contre attaquer en cas d'offensive de l'Uchiwa Le Sharingan hein, dis moi Yudai, tu voulais participer à l'entrainement, mais tu voulais que je t'apprenne quoi? Et surtout, quelles autres techniques connais tu?

Les enfants viennent tout simplement de se retrouver nez à nez avec l'une des grandes injustice de ce monde. Un fléau frappant malheureusement depuis la nuit des temps, la tare des humains. Tout simplement ce que l'on nomme communément les connards. Yûdai en est un et de la plus belle espèce, incapable de reconnaître quand quelqu'un lui tend la main. Ou tout simplement trop imbu de ce qu'il laisse paraître pour se l'avouer. Qu'importe, à cet instant les jumeaux se sont fait une promesse sur leurs jambes grelottante de peur. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, cette main qui venait d'être tendu à la crapule est tout simplement la première et la dernière. Il pourrait mourir la bouche ouverte qu'ils ne bougeront pas le petit doigt. Menacer des Kitsunes est la pire des idées que l'on peut avoir. Et si par la même occasion ils peuvent lui rendre la vie plus dure qu'elle ne l'est ça sera plus que parfait.
La vision du sharingan éveille un souvenir flou chez eux, une ombre se regardant dans la glace, des pupilles rouges flottant au niveau de ce qui semble être son visage.
Ils reviennent à la réalité quand Hana expulse l'Uchiwa, ils en profitent pour reculer de quelques pas
pour se retrouver hors de portée de la crapule. La jeune fille a une telle force que ça ne laisse pas les enfants indifférent malgré la situation. Les jumeaux serrent le kunaï dans leurs mains. Est-ce qu'ils agiront ? Non, mais tenir une arme les rassure. Tout comme la nouvelle intervention d'Akira.

Ils aimeraient tous les deux avoir plus de courage pour intervenir tout comme Hana l'a fait, ou au moins plus de puissance pour l'envoyer chier une bonne fois pour toute. Pour toute réponse, ils reculent encore un peu plus. Jusqu'à suivre le conseil de la madame. Tout en partant Aki se frotte le visage pour retirer les postillons. Plus ils s’éloignent et plus leurs pas sont rapides pour arriver jusqu'à courir.
Ils sont tous deux hors de portée de tout le monde quand ils prennent la parole.

Aki : Il va le payer !

Haru : Oui !

PV & Chakra:

Décidément, une fois désintoxiqué, Yûdai n'y comprenait plus rien.  À son intervention pour aider Akira à poursuivre son entraînement, ils ne lui avaient répondus que des bêtises.  Ce fut d'abord Hana qui l'empoigna par le col.  Surpris par la manoeuvre, mais d'avantage par la force de la femme, l'Uchiwa se laissa repousser et tituba sans tomber.  La différence était minime, mais il comprenait maintenant pourquoi les garçons de sa petite bande préférait éviter la forgeronne : un coup de poing de sa part devait faire perdre quelques dents...  Elle avait quitté et Yûdai ignorerait que la roche fendue, qu'il trouverait au lendemain dans son vagabondage de fin de brosse, était de son oeuvre.  Une femme réellement terrifiante, qu'il vallait mieux de ne pas contrarier tant que le camp ne s'était pas équipé d'un dentiste.

Puis ce fut au tour du professeur de la ramener, en le suppléant de s'en prendre à lui plutôt qu'aux faibles.  C'était justement là le point du Uchiwa, bien que personne ne semblait avoir compris.

* Ils sont débiles...  Nous vivons dans un monde où des monstres déciment la race humaine et ils s'affolent à la moindre menace.  J'étais bien plus jeune que les jumeaux quand Sarabi m'entraînait et comparé à elle, j'ai été particulièrement tendre...  Cheh, ce camp n'est pas pour les survivants, mais pour les mauviettes... *

Les jumeaux aussi quittèrent, à la façon des trouillards.  Ne restaient que le professeur androgyne et son rebelle d'élève.  Le sharingan du Uchiwa se porta sur l'Uzumaki et ses remarques inquisitrices.  La rage, sourde, bourdonnait encore dans ses oreilles.  Les virgules du clan à l'éventail tournoyèrent et Yûdai plissa des yeux, un fin sourire de renard sur les traits.

« Oh ?  Tu connais le sharingan ? »

Il s'avança d'un pas et fit craquer son cou.

« Faut dire que c'est comme pour ton clan et les cheveux roux.  Ah, mais toi, t'es blond... »

Un autre pas, menaçant.  La colère fourmillait sur sa peau.

« Je ne sais pas pourquoi je voulais me joindre à vous.  Une envie d'alcoolique faut croire.  Mais maintenant que j'ai les idées claires, je comprends que cet entraînement n'était qu'une farce...  À quoi bon s'entraîner si on ne parie pas sa vie ? »

Yûdai se mit à sautiller sur place, léger.  C'était une technique d'échauffement pré-combat très populaire chez les boxers, que son maître avait ridiculiser un jour, s'était vanté Goren.  Yûdai ne voulait pas nécessairement se rappeler de ces exploits de gros bras, mais il n'avait pas eu le choix d'écouter...  Au sol, la jambe gonflée - peut-être cassée - par les coups de pieds de son maître, Yûdai du passé n'avait pas pu faire autrement.  Et cette douleur resterait à jamais graver dans sa cuisse.  Oui, Yûdai était certain : on ne pouvait pas devenir plus fort sans parier sa vie.
Toujours sautillant, l'Uchiwa répondit à Akira :

« Quelles autres techniques ?  Tss, ne sois pas ridicule...  Ce ne sont pas des techniques que les shinobis doivent connaître, c'est un art meurtrier.  Le kunai des gamins a été forgé pour tuer.  Le genjutsu a été inventé pour tuer.  Mes poings ont été entraînés pour tuer.  Un shinobi est né pour tuer. »

Il sautillait toujours et donna deux coups dans l'espace devant, rapides et précis.  Ses épaules se relâchaient.

« On vit dans un monde sauvage.  
Je voulais pas gâcher ton entraînement, Akira-sensei.  Mais je ne pensais pas que ce camp engrossait du bétail pour monstre... »

Yûdai cessa son échauffement et plaça les poings au niveau de son visage.  Ses pupilles légendaires brillaient derrière sa garde.

« Quand je ne bois pas, j'ai les jointures qui piquent.  Tu m'as foutu un bon coup d'enfoiré tantôt, mais ils n'auraient pas dû réagir autant.  Ma mort, je l'ai affronté déjà bien des fois.  Tu entraîne des poltrons, Akira.  Permets-moi de t'attaquer et te montrer le véritable sens d'être fort.  Ça vaudra pour ta petite illusion. »

Son pied arrière creusa le sol avant que son mollet se contracte et que ses orteils fracassent le sol.  Un kick puissant qui le projeta vers l'avant.  Son poing pivota, lancé à vive allure vers les yeux de l'Uzumaki mais s'arrêta juste avant.  Il le rétracta.
Un deuxième poing parti, visant les côtes cette fois et plus particulièrement le foie, mais comme pour les yeux il ne toucha pas.  Il le rétracta.
De nouveaux poings dansèrent et feintèrent tous l'impact.  Yûdai n'avait pas besoin de toucher, il ne faisait que répondre à la demande de l'Uzumaki.  Il n'avait pas besoin de techniques quand ses jointures aussi pouvaient concasser la roche !

[Sharingan maintenu : -19 chakra
Rage maintenue : -9 chakra, - 10 EN]
[Ido Geiko utilisé : -27 chakra, -15 EN]
[Total consommé (sous contrôle flux) : -111 chakra, -25 EN]

Résumé actions: