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Jeu 21 Fév - 3:09
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Shinsetsu Tsubazame
Medic / Ninja
Shinsetsu Tsubazame
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Jeu 21 Fév - 3:10
La nuit était orageuse. Et je marchais dans les rues de Shi. Piégé par la tempête, je n’avais pas eu le temps de rentrer à Taki, et j’errais dans le but de trouver une auberge … Enfin, c’est ce que je voulais faire quand j’avais réalisé que j’étais bon pour rester ici et que la route serait impraticable. Mais finalement, je m’étais ravisé. La pluie qui me collait aux vêtements, et le tonnerre qui grondait. Les éclairs de lumière, et le bruit du vent qui bat les volets. Tout ça me refaisait descendre en enfance, des années en arrière. J’avais l’impression que c’étaient des décennies, tellement ça me paraissait lointain. Et une vague nostalgie s’emparait alors de moi. De mon âme. Ce vacarme météorologique et cette ambiance de fin du monde, que d’autres trouvaient effrayants, me faisait penser à ma patrie. Et ce n’était qu’en ces moments que je découvrais à quel point elle me manquait !
Alors, non, je n’allais pas à l’auberge. J’allais au seul endroit dans l’Empire qui me permettait de me rapprocher de mon chez moi. De mes racines.

Le temple d’Akijin. Enfin, ils le nommaient comme ça par ici, mais pour moi ce serait toujours Akikaze, même si je savais bien que ça plaisait un peu moins dans les parages, de l’appeler ainsi. Je me souvenais qu’au pays de la foudre, on n’allait presque jamais au temple pour prier : le seul qu’on avait se trouvait à Raimari, la capitale, bien trop loin pour des campagnards comme nous. Alors chacune des maisons possédait un petit autel, généralement dans sa cours, à ciel ouvert, afin de pouvoir prier Akikaze. Lors de nuits comme celles-là, on sortait en bravant les éléments, pour aller s’agenouiller devant, et le remercier de sa protection. Parce que l’orage n’a jamais été un signe de mauvais augure pour mes compatriotes et moi. Mais plutôt une manifestation du dieu de la foudre, de sa réelle existence, de sa puissance. Et c’était rassurant, de savoir qu’un être capable de déclencher de pareils phénomènes avait accepté de nous prendre sous son aile. Que malgré les guerres des hommes et leur histoire sanglante, le pays de la foudre existait toujours, et qu’il y était sans aucun doute pour quelque chose. La terre brûlée des plaines foudroyées, le crépitement lointain des montagnes où les éclairs ne s’arrête jamais de tomber … Tout cela paraissait souvent inhospitalier aux étrangers. Mais en réalité, dans nos cœurs, cela faisait régner la paix.

La pluie cesse, alors que je rentre dans la demeure d’Akijin. Ne reste qu’un clapotis distant, et les grondements du tonnerre, atténués par la forteresse de marbre. Mes pas résonnent dans l’immensité vide du temple, alors que je m’avance vers l’autel. Je m’arrête à mi-chemin, pour retirer ma veste gorgée d’eau salée, et m’ébouriffer les cheveux pour que les gouttes qui en coulent cesse de harceler mon visage. Heureusement, j’ai de bonnes chaussures, par la force de l’expérience. Et si les semelles grincent légèrement, elles ne font aucun bruit de succion lorsque je reprends mon avancée.
L’autel est sobre. Akikaze n’a jamais été une divinité qui exigeait d’être prié sur des statues fastueuses ou entouré d’ornements luxueux. C’est une divinité qui invite à un code de conduite, et qui aime à ce qu’on s’adresse à elle avec déférence, et une bonne raison. Il aime les forts, mais protège aussi leurs proches plus faibles. A la fois soucieux de la puissance, mais aussi d’une miséricorde certaine pour ceux qui ne l’ont pas, mais qui souhaiteraient l’avoir dans leur cœur. Un simple autel, devant lequel on prie à voix haute et intelligible, voilà ce qu’il lui faut. Il n’aime pas les voix murmurées, mais une voix forte qui doit s’entendre par-dessus le hurlement d’une tempête.

Je ne me suis jamais considéré comme le plus fervent de ses adeptes. D’autant plus que mon attitude ne lui convient sûrement pas toujours. Je suis trop dissipé, et je ne cherche pas une force sûre et capable de protéger mes proches, bien que je pense que j’en possédais déjà une bonne partie. Mes activités sont floues et certainement pas fortes et assumées en pleine lumière. Mais pourtant, je sais qui je suis, et je n’ai rien à me cacher à moi-même. Je vis ma vie en marchant droit devant, et si je ne sais pas où je vais, je sais toujours pour quelle raison. En cela, je suis un adepte. Et puis, j’éprouve simplement de la reconnaissance pour cette divinité qui a protégé mon enfance, et qui protège encore les miens aujourd’hui. Alors bien que nous soyons différents lui et moi, je me suis toujours efforcé de bien m’entendre avec. De lui montrer du respect, et d’espérer qu’en retour, il m’en montre lui aussi. Peut-être que je manquais de déférence. Non, c’est sûr même. Il me châtie sans doute de temps à autre, mais dans d’autres, je suis un de ses protégés. Et j’ai eu beaucoup de chance dans ma vie, alors je suis certain que malgré tous nos différends, nous nous entendons bien au fond. Un peu comme s’il était un ancêtre qui veillait sur moi, de là-haut. Et à un ancêtre on n’adresse pas qu’une prière.
Je grimpe sur l’autel, pour me mettre assit contre la statue, et je tends une coupole remplie de saké au-dessus de ma tête, vers l’endroit où sont probablement situés les yeux de la statue.

« J’espère que de là-haut, tu peux boire avec moi ! »

J’avale tout rond une bonne rasade d’alcool. Le liquide brûlant me secoue un peu les entrailles. Je remue la tête, extasié. Ce que ça pouvait faire du bien ! Bon, il était grand temps de montrer du respect, maintenant … Je descends de mon piédestal, et je lève les bras vers le ciel, bien écartés, avant d’entonner d’une voix forte et aussi puissante que je le peux :

« Seigneur Akikaze, qui avez permis à l’orage de s’élever et au tonnerre de gronder, sous votre parole seule. Je vous remercie de vous manifester ainsi à nous, et de rendre la paix à nos âmes. De nous regarder d’un œil bienveillant, et de nous cacher sous l’ombre des ailes de votre Providence paternelle, afin que nous échappions à tout danger. Calmez surtout, ô Grand Akikaze, les tempêtes que nos peurs excitent dans nos coeurs, et qui sont principales causes de notre mollesse. Prêtez-nous votre force implacable, et soyez à la fois notre refuge pour le temps, et notre arme éternelle. »

J’avais plutôt bien sacrifié à la tradition, je trouvais. Que je me souvienne encore de ce genre de prières me sidéraient. Je les disais trop peu désormais, mais je les avais tellement répétées, plus jeune, qu’elles ne pourraient plus jamais sortir de mon esprit. Dehors, la pluie est toujours battante. Et la foudre vive et colorée. Proche, aussi.

** Je suppose que je peux rester un peu ici … On se remémorera de bons souvenirs avec tonton Akikaze ! **

Je me remets assit sur le piédestal en marbre, et je me reverse une coupole. Que je lève à nouveau vers la statue avec un sourire insolent … avant de le descendre d’une traite. C’est décidé, ce soir, je vais boire avec mon compagnon de toujours et protecteur !
Shinsetsu Tsubazame
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Shinsetsu Tsubazame
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Dim 24 Fév - 5:45
À chaque fois que la foudre illuminait la petite chambre terne de Momotsuki, le garçon se retournait sous ses draps, incapable de trouver le sommeil. La pluie cinglait à sa fenêtre et un vent puissant tournoyait, sifflant des paroles que seuls les Kamis comprendraient.
Ce temps orageux était loin de tétaniser de peur le jeune moine, pourtant épuisé par son long voyage de Taki. À vrai dire, il tentait de se convaincre que le sommeil lui était nécessaire... Mais un nouveau coup de tonnerre qui fit vibrer sa chambre le convainquit que sa fatigue était secondaire. D'un bond, il se jeta hors de son lit et tomba à genoux devant la fenêtre, le visage illuminé de la fascination qu'il portait à la tempête. Derrière la vitre épaisse, un spectacle fabuleux s'entamait, celle de la danse des Kamis. Akijin menait la fanfare, supporté par Kazejin et Suijin. Une danse magnifique et puissante, qui illuminait la chambre à intervalle régulier.
Peu de ses collègues portait la même admiration que Momotsuki pour les tempêtes et autres manifestations mystiques des éléments. L'Église et plusieurs de ses membres semblaient d'ailleurs parfois oublier qu'ils partageaient les enseignements de divinités élémentaires... Peut-être était dû à son lien étroit avec la nature, mais Momotsuki appréciait être ainsi témoin de la force des intempéries. Reconnaître que le moindre éboulement, la moindre sécheresse, la moindre tempête pouvait balayer l'humanité en une simple nuit, c'était faire preuve d'humilité face aux Kamis.

Entre deux éclairs, une idée saugrenue germa d'ailleurs dans l'esprit du garçon. Le guérisseur observa l'heure sur son téléphone et convaincu qu'il pourrait accomplir son nouvelle objectif, il s'habilla en vitesse. Puis il refit son lit, rangea ses affaires qu'il avait laissé trainer et sortit dans l'entrebâillement de se porte une teinte craintive. Regard à droite, regard à gauche, nouveau regard sur les chiffres numériques. Tous, dans l'aile des quartiers privées de l'Eau, semblaient dormir. Momotsuki afficha un sourire gêné et sournois, se faufila hors de sa chambre.

Il dévala ainsi les longues marches qui le menèrent à l'extérieur de ses quartiers, avant d'emprunter un dédale de couloirs qui convergeaient vers les temples des différentes divinités. Il s'arrêta, à l'intersection de ceux-ci, afin de s'assurer qu'il n'avait pas été suivi. Puis, enfin, il prit la route du Temple d'Akijin.

Le tonnerre semblait n'être qu'un simple ronronnement d'une bête somnolente, alors que Momotsuki pénétrait le lieu sacré. Si les différents éclairs étiraient des ombres menaçantes sur le parvis de l'église, le jeune moine ne prit pas peur. Il y avait bien longtemps qu'il avait pu prendre le temps de visiter un autre autel que celui de l'eau. Voir ainsi des représentations différentes que celles auxquelles il était habitué lui fit chaud au coeur. Par cette nuit de tempête, Momotsuki adresserait ses prières au Dieu de la Foudre !
Mais, alors qu'il avançait un grand sourire lui fendant les traits, le jeune moine sursauta lorsqu'une voix monta du fond du temple. Merde, pensa immédiatement le garçon, prêt à rebrousser chemin. Je ne suis pas seul !

Puis, d'une oreille attentive à la prière, mais aussi avec le sentiment que cette voix ne lui était pas inconnue, Momotsuki se convainquit qu'il valait mieux découvrir l'identité de ce perturbateur. Qui, par les Cinq, osait ainsi crier sa prière ?
Oui, c'était bel et bien celui qu'il croyait avoir reconnu.

Son assise nonchalante provoqua un sentiment étrange chez Momotsuki, qui répondit, contrairement à ses habitudes, d'une voix forte et portante.

« Shigure-dono ! Veuillez cesser cette plaisanterie ! » vociféra un moine irrité : Momotsuki avançait plein de confiance. « Ce piédestal n'est pas un siège pour un ignorant, descendez-en immédiatement ! »

Par le passé, Momotsuki avait été surpris d'avoir été choisi par Dojin, le Kami de la Terre. On associait généralement les Shamans du Sol à une force tranquille, mais redoutable lorsqu'énervé. Dans de rares occasions, comme par cette nuit de tempête, l'Agent de Suijin reconnaissait les valeurs qu'avait semblé lui accorder le Kami. Quel blasphème !

Momotsuki se planta à bonne distance de Shigure et le vrilla d'un regard accusateur. Ses sourcils froncés lui donnèrent un drôle d'air. De son khakkhara, il frappa d'un coup unique les dalles de pierre du temple. Au même moment, un éclair zébra le ciel et la lumière qui engloba l'espace lui ajouta de la prestance. Momotsuki avait fier allure, dans ses habits de prêtre.
Il remarqua la fiole de saké et la coupole dans la main du genin. Son sang ne fit qu'un tour : c'en était trop !

« Ah ! Shigure-dono ! Je ne connais pas les coutumes de votre village, mais il est ici interdit de consommer toute forme d'alcool dans l'enceinte de l'église ! Excusez-vous immédiatement auprès de notre Seigneur Akijin, car si ce n'était que de moi, je vous foudroierais sur le champ !»

Si, à ce moment précis, Momotsuki avait pu se projeter hors de son corps pour s'observer ainsi ordonner à son coéquipier, il aurait été très surpris de son tonus et de son franc parlé. Voir même, un peu gêné...
Yûdai Uchiwa
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Yûdai Uchiwa
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Mar 26 Fév - 13:21
Je plissais les yeux, pour regarder, en léger contrebas, qui me criait dessus. L’alcool aidant l’obscurité, j’avais un peu de mal à distinguer les contours de cette personne. L’illumination me vint quand je vis l’éclat capillaire légèrement rosé. Si ce n’était pas le petit Momo ! Quel ton ! Quel coffre ! Il avait pris de l’assurance depuis leur dernière mission ! Ou alors c’était la situation qui le gonflait de prestance ? Il devait faire partie de ces personnes qui, aussi timides soient-elles, ne pouvaient rester de marbre alors que quelqu’un profanait quelque chose d’important. Un parfait petit dévot ! Malgré tout, d’un petit bond agile, je lui obéis et reposait pied à terre. L’atterrissage fut un peu complexe, et je dus faire un petit tour sur moi-même pour me réceptionner correctement, les effluves amers de la boisson agissant quelque peu sur mon équilibre. Et malgré ce pas de tango ridicule, je tenais bien droit sur mes jambes !

« Plaisanterie ? Si ma mère pouvait t’entendre parler comme ça de la prière, Momo, elle te donnerait un coup de poêle sur les doigts ! Tu imagines pas le nombre de fois où ça m’est arrivé … »

Discours cohérent. Posture renouvelée. Finalement, je n’avais pas assez bu, cette petite pirouette n’était qu’un effet passager : j’allais très bien. Trop bien. Dommage, être un peu ivre ne m’aurait pas dérangé. Mes yeux se plantent dans ceux du petit curé. Il a l’air bien remonté. Courroucé, même, c’est le mot qui lui va comme un gant !
Je ne saisis pas bien pourquoi, ça doit être à cause de cette historie d’alcool. Personnellement, je pense qu’Akikaze a d’autres chats à fouetter que de s’occuper de ceux qui boivent un coup sous sa statue … par exemple, il devrait faire passer avant sur sa liste ceux qui lui ont donné ce sobriquet ridicule d’Akijin. Ca manque tellement de classe. Et c’est quand même quelque chose d’important pour un dieu de la foudre.
Je ne compte pas m’excuser, évidemment. Mais je n’ai pas non plus envie de me fâcher avec Momo. Je l’aime bien, malgré tout. On lui a enseigné à respecter ce genre de lieux, et il a foi dans ces doctrines. Je ne peux pas lui en vouloir ou le blâmer pour ça. J’ai moi-même quelques manies de ce type, alors ça reviendrait à me fustiger moi-même.

« Moi, je ne connais pas les coutumes de l’Eglise. D’où je viens, on n’a pas vraiment de bâtiment ou de lois qui régissent la religion. Enfin, si, y’a bien un autel à Raimari, mais j’étais en campagne. Pour moi, l’important, ce sont les valeurs, pas la forme qu’on leur donne. J’ai toujours apprécié de m’envoyer un verre près des autels d’Akikaze … D’une certaine manière, c’est un peu comme si je buvais avec lui. »

Tout en parlant, je lève le regard vers cette statue. Elle est humanoïde, mais l’idée que je me fais d’un dieu s’arrête là. Elle est bien trop grande. Je pense certes que les dieux ont des pouvoirs extraordinaires, mais qu’ils ne sont pas si éloignés de nous : ils pensent, ils agissent, ils font des erreurs parfois. Ils sont plus sages, oui, car ils sont immortels. Mais je le respecte uniquement comme je respecterais un grand homme. Un roi sans égal. Pas comme une entité abstraite, dénuée de bon sens et de sentiments.
J’espère que ma tirade aura adouci Momo en tous cas. Je sais parfaitement quelles sont les coutumes de l’Eglise : ce n’est pas la première fois que je me fais prendre en train de boire sur les marches ou à l’intérieur. Enfin, ce n’est pas si courant non plus, hein. Ni que je fais quelque chose qui déplait à un prêtre ou un autre. Par exemple, cette habitude de crier à haute voix.
Je restais quand même sur mes gardes. Momo ressemblait un peu à Yuu quand il criait, il grognait, presque prêt à me mordre … Il en était presque effrayant, dites-donc ! Heureusement pour moi, j’étais un peu trop casse-cou pour me tendre en cet instant.

Je n’ai cependant pas encore tout à fait rangé ma bouteille de saké. Je la lève à hauteur de visage, pour que Momo la voie. Sans la verser nulle part, cela dit, je ne suis pas non plus venu le provoquer. Je veux juste proposer, en bon ami.

« Tu devrais essayer, tu sais. Une ivresse légère écarte les voiles qui recouvrent le monde et permet de penser différemment. On a vraiment l’impression d’une connexion avec les cieux. Sous l’orage, comme cette nuit, tu peux même entendre les grondements de la voix grave et puissante du Seigneur du Tonnerre ! Et je n’ai pas toujours l’impression qu’il veut me foudroyer ! »

Ca ne semble pas l’emballer plus que ça. Peut-être qu’il hésite ? En attendant, je peux au moins essayer d’aller sur son terrain, pour mieux l’amener à ma manière de penser. Une sorte d’échange de bons procédés en somme !

« Comment priez-vous Akikaze … Enfin, Akijin, au sein de l’Eglise ? Que vous enseigne-t-on sur lui ? Je suis curieux de le savoir. La version raffinée de mon culte ! Haha, ça a l’air passionnant. »


Difficile de ne pas voir l’aileron dissimulé sous l’océan de paroles mielleuses. Je ne suis pas du genre à mordre, peut-être. Mais j’aime jouer. Et j’aime aussi les confrontations, c’est ancré dans mon comportement et mon attitude. Je ne peux pas m’en empêcher.

Je m'approche de Momotsuki, et lui tapote sur l'épaule.


« T'en fais pas va, je vais arrêter de blasphémer. Je vais aller me coucher plutôt ! Ou finir ma bouteille tout seul ... »


Je m'éloigne dans la nuit.
Shinsetsu Tsubazame
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Dim 12 Mai - 2:04
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Shinsetsu Tsubazame
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